Secrets of Carlen Lost World

Chapitre 1.1: La vie est pleine de rebondissements (Point De Vue: Anaïs Smith)

8 novembre 2034:

" Mademoiselle, il est temps de vous lever, vous avez un rendez-vous à onze heures et vous devez nourrir votre loup, il est déjà neuf heures quarante-cinq, dit une femme âgée d'environ soixante-dix ans

− Je sais nonna, il faut que je me lève, peux-tu aller préparer le petit-déjeuner s'il te plaît, répond une jeune femme en quittant son lit et en commençant à s'étirer.

− Bien mademoiselle." Elle achève la discussion en allant dans la cuisine pour préparer le déjeuner de la jeune femme.

          La jeune femme venant de se lever c'est moi, je me nomme Anaïs Smith, et j'ai soufflé ma dix-huitième bougie il y a un peu plus de quatre mois. En me levant, je fais ma routine matinale, je m'étire puis je vais à la douche et j'arrive devant le miroir pour tester différentes tenues avant de descendre en bas.

          Dans le miroir, je vois une jeune femme fine avec les yeux légèrement cernés, ça fait trois nuits où je dors environ cinq heures, j'observe aussi un nez fin, accompagné d'une bouche délicate et une peau basanée qui est très différente de celle de mes parents. Pour accompagner cette peau basanée, il y a de sublimes yeux bleu turquoise comme les océans paradisiaques des îles et de longs cheveux châtains clair avec quelques mèches rousses naturelles. Mon corps fin est accompagné de jolies formes mais pas très démesurées, ce qui me rend attirante sans être sifflée par les différents hommes qui sifflent les jeunes femmes dites "sexy" dans la rue. Mais hélas, je suis beaucoup moins belle que ma meilleure amie, si je dois nous comparer, je suis une étrangère avec des lentilles de contact et elle, on peut la considérer comme une beauté du Nord. Pour aujourd'hui, je vais mettre un débardeur blanc ainsi qu'un legging noir qui moule un peu mon fessier sans qu'il soit provocant.

          Une fois que j'ai fini de trouver mes vêtements, il est dix heures dix et je descends enfin les grands escaliers menant au salon pour pouvoir aller déjeuner. D'habitude, il n'y a personne dans le salon, donc je peux déjeuner tranquillement seule dans le salon, en lisant "Un palais d'épines et de roses" de l'auteure Sarah J. Maas. Mais étrangement, mon père était dans le salon en train de remplir des papiers. Je m'assieds donc à ma place habituelle, qui se trouve être à côté de lui, et je commence à déjeuner. Il n'y a aucun bruit jusqu'au moment où mon père commence à prendre la parole:

"Ma fille, quand est-ce que tu compte commencer à t'investir dans la vie politique du royaume de Brythania, je te rappelle que tu es la princesse et qu'après moi, c'est toi qui aura la couronne du royaume, et pour l'instant, tu n'as pas l'air de t'intéresser à la politique d'un iota, me demande-t-il calmement, de manière détendue.

− Père, je tiens à vous rappeler que Mère est enceinte d'un garçon donc vous aurez l'héritier du royaume avant que vous partez aux cieux donc je n'ai pas obligation de régner, je lui réponds ceci en finissant mon petit-déjeuner, qui était délicieux, les gaufres étaient croustillantes et le beurre fondu à souhait.

− Anaïs, je comprends vraiment ton choix mais je veux quand même que tu t'investisses dans les affaires, au moins dans l'économie du royaume de Brythania pour l'instant, il me dit ça en faisant pression sur moi tout en continuant ses affaires administratives.

− Bien sûr Père, si vous l'avez décidé ainsi, je vais m'appliquer aux tâches relevant de l'économie du pays. Sur ce, Père, je vais aller nourrir mon loup, je réponds cette phrase pour éviter de faire durer la discussion plus longtemps car l'étreinte qu'il m'inflige est trop forte. Je me lève pour sortir mais mon père ne l'entend pas de cette oreille.

− Anaïs, pourquoi tu ne demandes pas à ta nonna de le faire à ta place ?

− Je ne lui demande pas car je sais bien que Fenrir ne va pas se nourrir si c'est quelqu'un lui donne à ma place." Je tourne le dos à la table après avoir répondu à sa question.