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12h.
Les portes du train se ferment, toi te tenant derrière cette vitre qui nous sépare, moi debout Sur le quai de la gare.
Mes yeux sont pleins de larmes que j'essaye diffIcilement de te cacher, ça y est c'est le moment.
Mon cœur se tord, j'ai l'impression qu'il rétrécis, ma respiration s'accélère je rentre dans une panique que j'essaye, encore une fois, de te cacher.
C'est à ce moment là que je comprends, tu vas partir loin de moi, dans un pays où les bombes tombent comme de la pluie, où tu ne seras jamais réellement à l'abris.
J'ai envie de crier sur ce quais, j'ai envie de hurler tellement la douleur est présente.
J'ai pu te serrer une dernière fois dans mes bras, sentir ton étreinte, tu m'as assuré que ce n'était qu'un au revoir, mais au fond de nous on sait très bien que ce sera peut-être la dernière fois.
Je ne peux pas m'arrêter de penser que ce sera la dernière fois que je sentirais ton parfum, que tu me serre dans tes bras.
Mais après tout,
On se reverra dans 4 mois.

Quatre mois.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant