V.

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17h.

J'ai croisé ton frère ce matin dans la rue, il était environs 8h, on a discuter un peu ensemble.
Il m'a demandé comment j'allais, j'ai répondu que ça pouvait aller. Il a acquiescer de la tête, il savait exactement ce que je ressentais.

Tu sais, tu lui manque aussi, même si il ne veut pas le montrer, je l'ai ressenti dès que j'ai dis ton prénom.
Il a essayé de fuir la conversation, il m'a dit aussi que ta mère allait bien, même si pour elle aussi c'est très compliqué ton absence.
Elle ne comprends pas vraiment pourquoi tu es parti loin de ta famille et de tes proches, dans un pays dangereux.

Cette après-midi j'ai pu t'avoir en vidéo ! J'étais tellement heureuse de te voir sur cet écran, j'ai remercié mille fois la technologie qui me permet de te voir à travers un simple ordinateur .

Au fond c'est comme si tu étais là un peu.

Tu m'as dis que je te manquais, que mon sourire et mon rire te manquait aussi. Tu n'as encore une fois pas parler de la bas, même pas effleurer une simple émotion par rapport à ça. Je sais que tu n'as pas vraiment le droit d'en parler, mais j'ai l'impression que tu me cache quelque chose, ai-je raison?

De toute façon dans 4 semaines te revoilà parmi nous.

Quatre mois.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant