VI

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4h.

Je me réveille en sursaut, j'ai fais un cauchemar.
Tu étais plus là, tout était sombre sans vie.

Le téléphone sonne, il est 8h. Je me précipite en espérant entendre ta voix.

Un monsieur avec une voix grave me demande si je suis chez moi, il se présente comme le colonel.
Un énorme stress monte en moi, au fond j'ai bien peur d'avoir compris mais sur le moment je me cache cette vérité et me trouve des excuses. « Peut-être qu'il veut me dire que tu rentres plus tôt »
« Peut-être que tu vas être récompensé »
Il continue la conversation avec la meme tonalité, il me dit qu'il va arriver d'ici 30 min.

J'ai encore cette boule au ventre, en même temps le
Colonel se déplace chez nous! Tu t'en rends compte ?

30 min plus tard, le colonel sonne comme prévenu à notre porte. Il tiens dans sa main son képi et à le regard froid.
J'ai compris tout de suite que ça n'allait pas, il fallait que je le vois pour m'en rendre compte.
Il me demande de m'assoir autour de la table, j'essaye d'arrêter le temps, je ne veux pas entendre ces mots. Non, c'est hors de questions.

Mais c'est trop tard, il me dit cette phrase qui faisait parti de mes pire cauchemar : « Madame, j'ai l'immense regret de vous annoncer que votre compagnon, votre petit ami, est décédé au combat hier dans la soirée heure locale. » à ce moment là tout s'effondre.
Mon monde s'effondre.
Un des soldats qui l'accompagnait m'a tendu une lettre, il m'a dit que tu lui avait donné avec consigne de me le redonner en disant « si il m'arrive quoique ce soit, va la voir et donne lui ça ».

Ils repartirent et je commença à lire ta lettre.

« Ma chérie, si tu lis cette lettre c'est que je ne fais malheureusement plus parti de ce monde, je tenais énormément à t'écrire quelque chose. Déjà pour commencer je t'aime énormément, je sais que tu le sais déjà mais je voulais te le rappeler une énièmes fois ( tu sais comment je suis).
Je voulais aussi m'excuser pour toutes ces années, j'ai pas toujours été présent pour toi, tu t'es énormément inquiété mais malgré tout tu as su être forte et courageuse.
S'il te plaît ne pleure pas, je sais que c'est compliqué, je sais que ça va être dur, je sais tout ça. Mais je serais toujours avec toi, comme tu l'as été pendant tout mes combats. Je serais dans ton cœur, dans tes souvenirs.
Je t'aime, et je t'aimerais pour toujours,
Ton soldat »

Mais après tout, ce n'était que quatre mois sans toi, et ça s'est transformé en une éternité.

A toi, à nous.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 09, 2020 ⏰

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Quatre mois.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant