Chap.1

32 3 1
                                    


Je me suis déjà demandé ce qu'aurait été ma vie si je ne serais pas né dans cette famille. Enfin, né est un grand mot, plutôt si je n'aurais pas été adopté...


 * * *

La salle est grande, les élèves se sont regroupé aux tables de la cafétéria pour manger avec leurs amis. Moi, je préfère manger dans un coin tranquille, c'est pas toujours le même endroit. Des fois je mange dans la cage d'escalier, lorsqu'il fais beau je vais manger a l'extérieur et la plus part du temps, je m'assied dans un coin de la cafétéria loin des autres. Aujourd'hui c'est pareil, assied au fond de la cafétéria, à une table solitaire, je mange un muffin que mon père m'a fait. J'ai mes écouteurs et de la musique pleins les oreilles, ne faisant attention à rien de ce qui se passe alentour de moi, jusqu'à ce que je reçoive quelque chose en plein visage. Lorsqu'il tombe au sol je vois qu'il s'agit d'une assiette de spaghetti, mes vêtements sont pleins de sauce rouge. Je relève la tête et je vois un attroupement d'élèves riant, planté devant moi. Je prend mon sac, range mon cahier de dessin et mes crayons dans ce dernier et part en courant vers mon casier, j'y prend mon manteau, que je ne prend pas le temps d'enfiler, range mes effets scolaire dans mon sac et je part ensuite vers la sortie, je cours vers le centre du village, les larmes aux yeux, de la sauce partout. Mes cheveux en son pleins, ainsi que mes vêtements et mon sac. Je cours toujours, les larmes roulant sur mes joues. Je me rend à l'agence de mon père, c'est toujours là que je vais quand sa vas pas. J'entre et me dirige immédiatement vers l'étage des dortoirs, je prend les escaliers ceux-ci peut utiliser il y a donc moins de chance de me faire voir ainsi. La capuche sur la tête et le manteau zipper jusqu'à mon menton j'entre dans notre "appartement". Sans saluer personne je me rend à ma chambre et ferme la porte. Je prend des vêtements et ressort de ma chambre, me dirigeant vers la salle de bain, essuyant rageusement mes larmes. Lorsque je sort de la chambre je bouscule Kris, mon père adoptif, je garde la tête baisser, la capuche toujours sur la tête. J'essaie de passer pour me rendre a la salle de bain, mais rien a faire, il me retiens pour que je ne puisse pas passer. 

- Pourquoi tu rentre si tôt jeune homme ? Tu devrais être en cours à cette heure-ci, alors explique toi et retire-moi cette capuche quand je te parle, s'il te plait.

J'essaie de me défaire de son emprise, ne voulant pas parler. Il essaie de retirer ma capuche de lui même, alors je le repousse. Il a beau être plus grand que moi, je réussis à le repousser. Lorsque je réussis a lui échapper je file dans la salle de bain, barrant la porte derrière moi. 

- Wu Saejin, ouvre la porte, je n'ai pas fini de te parler.

- Non, laisse moi, je veux prendre une douche. Et peut être qu'ensuite je te parlerais. Je ne sais pas encore.

Je pleure, ça se sent dans ma voix ce qui inquiète Kris. Il me redemande d'ouvrir la porte et  essaie de l'ouvrir, mais voyant que ces efforts ne servent à rien il abandonne et retourne à la cuisine, enfin c'est ce que je crois puisque j'entend ces pas s'éloigner. J'ouvre l'eau de la douche, me déshabille et y entre. Je laisse l'eau couler un bon moment sur mon corps, chassant les pensées qui me hante. Je lave mon corps et mes cheveux, deux fois plutôt qu'une, pour être sure que l'odeur de sauce au tomate ne reste pas sur moi. Je sort de la douche et m'enroule dans une serviette, je prend mes vêtement et les met dans la laveuse avec ceux qui se trouve dans le panier a linges sale, je la part et vient me planter devant le miroir, regardant mon reflet. Les membres et mon père disent tous que je suis beau du haut de mes 17 ans, avec mes cheveux bruns foncés, mes yeux anormalement verts émeraude et mon visage dit parfait sous tous les angles. Je ne suis pas très grand et je ne suis pas très musclé non plus. Je m'observe encore un petit moment avant de me sécher rapidement et de m'habiller. Je met un chandail blanc simple avec des jogging. je sort et me dirige d'un pas rapide vers ma chambre, ayant oublier que mon sac aussi est pleins de ce que les élèves mon lancer un peu plus tôt. J'ouvre la porte et découvre Kris et Juno, l'un assied sur mon lit et l'autre sur la chaise de mon bureau, mon sac sur ce dernier. Je soupire et hésite entre aller m'asseoir et leur parler ou faire demis tour et sortir. Je décide de venir m'asseoir a côté de mon père sur mon lit. Sage décision. 

Light of the nightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant