Chapitre 52

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-Alessandra ton ami est là, dit la voix de William.

Je me regarde dans le miroir avant d'arranger mon rouge à lèvre un peu moin foncé que d'avantage. Mon coiffeur essaie d'arranger mes cheveux, pour une dernière fois. Après deux ou trois petites vérifications, j'étais prête. Lorsque je descends l'escalier il était juste debout avec une seule rose blanche la main.

-Tu es magnifique. Ça c'est pour toi, dit il en me donnant la fleur.

Je la prends afin de la portée à mon new pour deux brefs secondes avant de la donner à William pour qu'il la place dans l'un de ses pots.

-Merci, on devrait y aller.

J'ai juste attrapé sa main et me suis dirigé vers la voiture. Sachant que le trajet allait être long, je ne fais un fais un verre. Je ne suis même pas encore à la fête et je suis déjà en train de boire... c'est ce qui arrive quand on découvre à 15 ans qu'on a une cave de vin dans son sous sol. Je me souviens encore que ma mère qui faisait sa crise quand elle m'a trouvé ivre pour la première fois. Mon père était en voyage d'affaires, elle l'a fait revenir, pour me faire la morale.

-Alors Caleb, tu ne m'as pas toujours dit pourquoi tu es ici à Londres?

-Je me sentais fatigué de mon père, et de New York en général.

-tu as l'air de ne pas vraiment apprécié ton père.

-Non, pas du tout. C'est le contraire,toute ma vie ça n'a été que moi et lui alors je prends une pause.

-et ta mère ?

-j'en ai pas la moindre idée.

-oh désolée. Elle est morte ?

-Non, ça va. Je suis né par mère porteuse.

Tout cela me fait penser à Jonathan. J'avais 16 ans quand j'ai appris que ma mère n'était pas une vraie maman, j'ai grandi avec lui en l'appelant "maman" donc ça n'avait pas vraiment d'importance.

On venait à peine de passer la porte, tout le monde me regardait, comme s'ils n'avaient pas l'intention de me voir ce soir. Du coup, je sens le bras de Caleb sur ma taille, je regarde juste vers lui, pendant quelques secondes avant de dire:

-mon chéri.

-babe

Je souris avant de m'accrocher à lui pour nous diriger vers la foule, la première chose que je fais c'est de me prendre un verre. Tout le monde était accro à Caleb qui posait des questions sur d'où il venait, ce qu'il faisait dans la vie. C'est ennuyeux, comme s'ils essayaient de me le voler. Quelques minutes plus tard j'étais déjà fatiguée de la fête, la personne pour laquelle je mettais ce spectacle n'était pas là. J'étais juste debout à regarder la vue et à boire mon cocktail martini. Soudain, j'ai eu l'impression que quelqu'un mettait une veste sur mon épaule, j'avais froid c'est sûr, j'étais juste là pour tuer le temps. Quand je me retourne, je me rends compte que c'était Oliver, je ne m'attendais pas à le voir.

-J'ai vu que tu étais venu avec ton copain?

-Alors tu es jaloux maintenant.

-Nous étions sur le point de nous marier, bien sûr, je suis jaloux.

Je passe la main dans mes cheveux, contente que mon plan est en train de marcher. Je me retourne pour mieux regarder la fête.

-La faute à qui? Demandai- je

-La faute à nous deux, répondit-il.

Il va vraiment me faire passer pour celle qui n'a pas voulu de lui, je l'ai supplié pour qu'il revient avec moi mais il n'a voulu. Qu'aurais-je dû faire d'autre? J'ai abandonné, tout pour lui, comment osait-il dire que c'était de ma faute ?

-Tu ne t'es jamais soucié de moi Oliver, je ne peux pas croire que j'ai perdu mon temps avec toi, tu ne me méritais pas.

J'enlève sa veste pour la lui donner avec colère et me faufile à travers la fête. Je n'ai plus envie de rester, j'ai attrapé les mains de Caleb pour nous diriger vers votre voiture à l'extérieur. Je monte dans la voiture, et je pouvais sentir mon cœur battre rapidement, et au même moment ma conscience me tuait. Je me sens terriblement mal, parce que je sais que c'est moi qui ait tout gâché avec Oliver. Je voulais juste agir comme la fille forte et lui montrer que ca ne me fait aucun effet qu'il soit parti.

Pendant tout le trajet, je n'ai pas pu m'arrêter de penser. Je l'aime vraiment. et cela depuis le premier jour de notre rencontre. Je suis allé à Boston pendant un week-end entier,alors que j'avais un examen le lundi; Je me souviens encore de me faufiler dans la classe de classe 30 minutes après que l'examen ait commencé. Les choses stupides que je faisais par amour ... comme annuler mes plans juste au cas où il appellerait. Maintenant j'ai perdu tout ça.

Quand la voiture s'arrête, il a insisté à m'accompagner à la porte. Je suis resté silencieux pendant tout le trajet, ce n'est pas ma forme de rester silencieux aussi longtemps, mais je pensais à ma misérable vie pathétique. J'étais sur le point d'ouvrir la porte quand je me suis souvenu, que je lui dois quelque chose en retour.

-Ton chèque en blanc, tu veux l'encaisser maintenant? Qu'est ce que tu veux ? Une île privée, un...

-je veux t'inviter à dîner chez moi, dit il en m'interrompant.

Je ne m'attendais pas à ça, je suis secouée. Vraiment tout ce qu'il veut, c'est dîner avec moi?

-Si tu ne peux pas, c'est tout à fait d'accord. Tu as déjà beaucoup de choses dans ton assiette. C'est stupide.

-Pourquoi es-tu si gentil avec moi? je t'ai insulté. Je suis un si mauvaise amie, il est dans ton intérêt de courir avant que je te fais mon numéro de méduse sur toi.

-C'est pas vrai, tu n'as rien d'une méduse.

Je souris juste avant de me rapprocher de lui. J'étais sur le point de donner un baiser sur la joue, quand il m'a soudainement embrasé. C'était un baiser doux et simple. Je me détache de lui, tout en le regardant droit dans les yeux pendant que mon cœur était en train d'accélérer.

-Ma parole est mon engagement, on peut dîner demain soir.

-alors à demain

Maintenant il est temps d'entrer, j'ai froid et cette robe n'aide pas vraiment. Je me dirige vers la porte et avant de la poussée je me retourne pour le regarder entrain de se diriger vers sa moto.

-J'apporte le vin.

Amour et passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant