L'eau trempant tes cheveux, puis perlant sur tes formes,
En traçant son chemin, sur tes muscles saillants,
Ma langue remontant le courant sur ton corps,
À destination de tes lèvres si sucrées.
Tes bras m'enlaçant, ton souffle me chatouillant,
Tes douces mains visitant mes courbes gracieuses,
Avant de doucement glisser de mon étreinte,
Ne laissant que ta silhouette s'évaporer,
Fumée limpide et légère, nue de lumière,
Partit s'envoler, accompagné des corbeaux,
À destination d'un ciel nuancé de gris,
Où difformes silhouettes, tombent en gouttelettes.
Anges lumineux, triste beauté de la mort,
Miséricorde, bercé par le son des glas,
Comment lui dire au revoir, sans un "à bientôt" ?
En cette nuit d'automne, plus rien n'a d'odeur,
Ni ton ombre, ni ma douleur, ni même les fleurs,
Et sous le poids des divines, lourdes et rectilignes,
Cordes du salut,
Je te rejoins.
