love or might? #terminé

chapitre 8

Je suis rentrée chez moi aux environs de 17h30min. la direction a contacté ma mère et quelques minutes plus tard le chauffeur est venu me chercher. Je me sentais un peu seule et mal parce que Nath me manquait terriblement. J’avais envie de le voir. Quelque fois je me pose des questions à propos de ce que l’on ressent l’un pour l’autre. Je me dis que c’est la malédiction mais comment peut-elle me forcer à aimer ce jeune homme ? Il est gentil, a un bon comportement et a tout pour faire craquer n’importe quelle fille du lycée. Il est vraiment beau. Je n’arrive pas à distinguer les sentiments amicaux du sentiment amoureux que je ressens pour lui. J’en viens à me demander si le sentiment amical existe vraiment. Bref ce n’est pas le moment d’y penser.

Une fois à la maison, ma mère et la gouvernante étaient absentes. J’ai eu une soudaine envie d’aller farfouiller un peu dans les affaires d’Amélia. Je suis entrée et j’ai fermé la porte instantanément sans faire de bruit. J’espère vraiment qu’Amélia et cette atroce gouvernante viendront beaucoup plus tard ! je n’ai pas la tête à m’expliquer en ce moment. Bon par ou commencer ? J’hésitait entre sous le lit ou son placard ! mais oui ! c’est tellement évident. Soudain, j’ouvre son placard et je regarde dans les étages du haut. Je remarque qu’il y a une poignée de porte qui est cachée par ses vêtements. C’est beaucoup trop haut alors je décide de prendre un peu de hauteur en m’arrêtant sur un pouf. Je réussit à atteindre la poignée mais elle ne s’ouvre pas. J’essaye de toutes mes forces mais je n’y arrive pas. J’ai laissé la poignée j’ai reculé d’un pas et j’ai commencé à la regarder intensement je ne sais même pas pourquoi. Je me concentrais sur elle au même moment je pensais à toute cette histoire qui m’a poussée à venir fouiller dans les affaires d’Amélia. Des larmes commencent à couler et une colère indescriptible s’empare de moi. Sans comprendre pourquoi je crie automatiquement « OUVRES-TOI IMMEDIATEMENT » et une lumière est passée en une fraction de seconde devant moi soudain, le placard s fend en deux et je suis bouche bée par le spectacle qui s’offre à moi. Je vois une femme crier à l’aide. Elle semble désespérée et est tachée de sang. Elle est dans une sorte de vide sombre et enfermée dans une bulle. Elle crie à l’aide et dit à chaque fois qu’elle regrette. J’ai eu tellement peur que je suis tombée évanouie.

Amélia : comment elle a atterrit dans ma chambre ?

Gouvernante : elle a des pouvoirs, tu t’en rappelles ?

Amélia : Elle a sûrement sû pour

Gouvernante : NE DIS JAMAIS CA OU JE TE RESERVE LE MEME SORT QU’ELLE !

Moi : Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? Laissez moi (en pleure)

Amélia : que t’arrives t-il ma chérie ?

Je viens de faire un cauchemar si je peux l’appeler comme ça parce que je ne sais pas ce que c’était en réalité.

Moi : ce ça va. Morine (la gouvernante), s’il te plaît, peux-tu m’apporter mon dîner ici ? Je ne suis pas apte à descendre

Morine : oui bien sur

Elle sort de la chambre et ma mère la suit sans dire un mot. Honnêtement je suis très contente qu’elle sois partie je n’avais pas envie de lui parler.

Je suis un peu pensive. Je rejoue la scène qui est arrivée dans la chambre d’Amélia. Ça me fait vraiment peur actuellement mais j’essaye tant bien que mal de trouver une raison évidente mais c’est surréaliste du coup c’est pratiquement impossible. Soudain, j’entends un bruit provenant de la fenêtre de ma chambre.

Nath : ouvre-moi !

Moi : j’ai vraiment eu peur ! tu ne peux pas passer par la porte d’entrée comme tout le monde ? Oh excuses t’es pas comme tout le monde