"Leslie..."
Mon sommeil est toujours agit, mais encore plus maintenant que je sens cette proximité corporelle plus que désagréable, la proximité du corps de Leslie à côté du mien.
"LESLIE !"
Il sursaute légèrement. Je ne me rendis pas compte tout de suite que j'avais crié, mais mes cordes vocales douloureuses me le font rapidement savoir.
"Hana ?"
"Partons."
"Où ?"
"Voir les autres."
Je suis fatiguée d'attendre, aujourd'hui, je pense être capable de partir loin de.ce bâtiment blanc et vide.
Loin des surveillances constantes.
Loin de tout ce que je hais.
J'ouvre précipitamment les draps et m'habille en vitesse. La fenêtre est ouverte, je monte sur le rebord.
"Attends moi, trois secondes!"
En effet, Leslie est toujours à trifouiller sur le sol pour dégoter des vêtements.
"Je t'attends sur le toit."
Je monte sur le mur, il y a des aspérités et des échelles de secours qui conduisent en haut. Je les.emprunte régulièrement, mais je ne suis jamais sortie d'ici.
Et je ne prévoyais pas un passager.
Mes pieds se balancent dans le vide, assise sur le rebord du toit. Ma chemise flotte au vent, et mon regard se perd dans le jour naissant.
"C'est là bas que je veux aller..."
Leslie arrive à son tour de derrière moi.
"Ah, Hana. Tu es plus rapide que moi."
"Ça n'a rien d'étonnant, je viens ici assez souvent."
"Toute seule ?"
Je tourne ma tête vers Leslie, qui me mord la lèvre inférieure.
"Si seulement je pouvais ressentir, j'aurais pas à partir comme ça."
" Si tu pouvais ressentir, Hana, on ne se serait jamais rencontrés."
"Oui, mais j'aurais pu me passer de ta compagnie, mon plan aurait toujours autant fonctionné."
"Ahah, je sais, sans doute !"
