Les CR9 (tome 1)

De l'initialisation au triomphe

Le deuxième trimestre fut moins lourd pour moi car il m'aurait fallut tout 1trimestre pour m'adapter aux CR.Ils n'y avaient plus de surprises ,depuis mes 14en français j'étais toujours au dessus de la moyenne,il n'y avait plus rien pour me freiner je consacrait tout mon temps à l'école à La défense  et une fois à la maison j'étais sur mes cahier.Le principe de la Def était celui de paraître pagailleur à l'école mais bosseur à la maison,c'est grâce à ce principe que j'améliorais mes notes.L'ambiance de la def était tellement colossal à un point où nous avions même changé notre façon de répondre aux gens ou aux questions.Chaque réponse avait pour radical le mot "Concordable",on entendait des expressions du genre "Concordablement parlant" "Si on tenait compte de la concordance" et on devait toutes ces petites nouveautés à Trésor Ibinda qui devenait l'image canonique de l'ambiance de la seconde C1.Ils nous avait tous communiqué son esprit moqueur ,moi qui était déjà moqueur je le devenais encore plus.Il était allé plus loin en réduisant JDM à JD et Towakinou en Towas mais il atteint son zénith quand il fit oublier kéloka  pour faire apparaître Sparte.Sa moquerie était extrême à un point où dans son premier texte de slam il souligna :«C'est ce que je sais faire de mieux,me moquer».
         L'harmonie qu'on trouvait en seconde C1 semblait incorruptible jusqu'au jour où les garçons ,notamment ceux de la défense avaient boycotté les préparatifs d'une fête organisée par la prof d'espagnol.Ces préparatifs demandaient une importante main d'oeuvre ,dans l'autre classe (seconde c2) on trouvait les filles et les garçons la main sur la patte mais dans la notre les garçons de la défense trouvaient cette tâche trop féminine pour s'y mêler.Ce boycott générait une grande colère chez les filles ce qui menaça donc la solidarité de la classe.
       Le second trimestre fut un trimestre de triomphe pour moi car je passais d'un 11 de moyenne au premier trimestre à un 13 au deuxième.Tout cela n'était possible que grâce à ma mère qui m'avais demander de ne pas abandonner.