Le chauffeur vint lui ouvrir la portière et ses quatre gardes pour ne pas dire ces hommes sortirent en même temps que lui, son "travail" était encore plus dangereux qu'être président des États-Unis non seulement il y avait à tout moment des risques de se faire attaquer par des gang ou des mafias adversaire mais aussi le risque de se faire prendre par la police, être mafieux n'avait pas que des points positifs certes on gagnait gros très gros même mais réalité c'est qu'on se baladait avec la mort collé au cul à chaque instant de notre vie. Les élèves qui virent cela eurent un regard admiratif pour certains et un petit mouvement de recule pour d'autres afin de ne pas être trop près du petit groupe mais ils restaient quand même assez proche pour regarder la scène. D'ailleurs ces petits cons ne servaient qu'à ça être spectateurs.
D'un mouvement de tête il fit signe à ces gardes de les séparer avant que Gabriel sois encore plus amoché qu'il ne l'était déjà. Il gardait son calme, il se trouvait dans une école il ne pouvait pas se permettre de faire des débordements, il se mit debout les mains dans les poches à proximité du petit comité.
Ils étaient au nombre de 6, il y en avait trois d'entre eux sur lui et trois autres entrain de regarder en parlant mais à ce stade là ce n'était plus vraiment parler, ils commentaient littéralement la scène en vociférant des insultes. Les gardes n'eurent pas beaucoup de mal à les maîtriser.
"T'es qui toi?" dit l'un d'entre eux avec agressivité alors qu'il était tenu fermement par un garde.
Mais ce qu'il disait n'était pas la première préoccupation de Samir il s'abaissât et aida Gabriel à se relever. Il n'avait aucune envie d'adresse ne serait ce qu'un seule mot à ces garçons enfin pour l'instant. Il se dit pendant un moment que ce sont ces brutes que Gabriel voulut protéger la veille.
"Samir tu n'avais pas à venir je te l'avais demandé" dit ce dernier avec un regard apeuré, il avait en quelque sorte peur que son cas s'aggrave après la venu de Samir, et ça Samir l'avait bien compris.
Avait dit Gabriel au bord des larmes il avait l'arcade ouverte, la lèvre fondu et un œil au beurre noir. De quoi aggraver son état de la veille, les plaies n'avaient pas encore commencer à cicatriser qu'on lui en infligeait déjà de nouvelles.
"Et tu comptais faire comment pour t'en sortir?" Demanda Samir calmement malgré la douleur qu'il ressentait il avait encore la force de refuser de se faire aider.
"Je vois que tu t'es finalement trouvé une proie petite pute" avait osé dire un autre , Samir se contenta de lui lancer un regard noir et froid pour le dissuader de continuer d'ouvrir la bouche.
Agacé de ne rien pouvoir faire lui même devant tous ces étudiants, il se contenta de claquer des doigts donnant ainsi l'ordre à un de ces gardes de le donner un coup de poing. Il n'allait quand pas laisser passer ça, un coup de de poing n'était pas la mer à boire il n'allait pas mourir après ça.
Samir et ces gardes avait appris à communiquer autrement que par des mots faire plusieurs phrases complètes à la suite était une épreuve assez complexe pour leurs patron, c'était un privilège que seule une personne en particulier pouvait bénéficier, et les gardes savaient depuis un bon bout de temps qu'il valait mieux ne pas tenter le diable.
Le jeune étudiant qui reçu le coup ne fit plus de commentaire et ça valait mieux pour les autres aussi. Cet acte agissait comme un avertissement ou plutôt un piètre avant goût de ce qu'il allait recevoir.
Il prit délicatement Gabriel par le bras et l'emmena jusqu'à la voiture où le chauffeur les attendaient déjà la portière ouverte. Il ne voulait pas s'attarder beaucoup plus dans cette école, s'entretenir avec Gabriel et soigner ces blessures était plus important que s'occuper de ces petits morveux.
Assit dans la voiture Gabriel n'ajouta pas un seul mot et dans la voiture seul ces sanglots couvraient le silence. Samir ne savais pas ce qu'il lui arrivait mais il ne supportait pas de voir Gabriel dans cet état. Il ne savait pas non plus ce qu'il devait faire pour le calmer il dû se retenir de ne pas l'approcher, il se demandait aussi si le jeune homme était fâché contre lui après ce qu'il venait de faire ou s'il était heureux. Le problème n'était pas encore réglé mais ça ne devait pas tarder. En quelques minutes il avait évalué la situation et si au départ il avait hésité par rapport à la méthode à adopter maintenant la décision était prise et elle était irrévocable.
*
Après ces pleure et ces longs sanglots répétées il s'endormit dans les bras de Samir se laissant bercer par les mouvements effectué par la voiture.«Avec les erreurs on apprend. Avec le temps, on comprend.»
Aurore Caparros.
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Possessivité maladive
Romanceun chef de gang dont le passe temps est de tuer et torturer se voit dans l'obligation de calmer ces ardeurs lorsqu'il rencontre quelqu'un pour qui il est prêt à changer, une personne qui le fera se remettre en question, une personne qui le rendra pl...