Lettre d'un soldat

Cher sœur .

Je suis désolé de ne pas beaucoup t'écrire ces temps-ci, mais le temps manque malheureusement, et la pluie abîme souvent le papier,le rendant inutilisable .

Tu dois avoir accouché désormais, non ? Félicitation, j'espère que le petit se porte bien.

Comment l'as tu nommé ? Je suis assez curieux à ce propos .

Et Toi, comment vas-tu ? La vie à l'arrière est-elle compliqué ?Es-tu devenu munitionnette, toi aussi ?

Ici,il fait froid, Jean est récemment mort de maladie, et Albert est dans le coma, il était trop prêt d'un obus lors de son explosion .

Hier, un assaut à été lancé, je suis resté près de 2 heures sur le no man's land, je me suis prit une balle de mitrailleuse dans la jambe, je ne sais guerre comment je suis encore en vie .

Pour dire toute la vérité, j'ai peur, tout est terrifiant, parfois, les bruits de détonations sont tellement fort que c'est tout ce qu'onentend, et nos oreilles sonnent pendant des heures.

Les tranchées sont humides, j'ai vu quelques rats s'y promenait hier, il faudra sûrement s'en débarrasser bientôt avant qu'ils ne répandent plus de maladie .

Ah, j'entends des bruits de balles, ce doit être les déserteurs et les mutins qui se font tuer, c'est la troisième fois ce mois-ci.

J'ai bien fait de refuser lorsqu'ils m'ont proposé de les rejoindre, je connaissais la punition si l'on se faisait attraper.

Les allemands, eux, sont toujours sur leurs gardes, impossible de se reposer correctement alors qu'on sait qu'ils pourraient arriver à tous moments, où nous lançait une sorte de grenade ou du gaz asphyxiant .

Ils sont récemment arriver avec un lance-flamme, cela m'a brûler l'avant bras, mais à peine soigné que l'on m'a renvoyé combattre .

Honnêtement, j'aurais préféré ne jamais partir, et rester caché jusqu'à la fin de la guerre, même si l'on me traiterai par la suite de lâche .

Il va bientôt être l'heure du repas, j'espère que toi au moins, tu manges bien, et autre chose que ces vulgaires pommes de terre rempli de boue .

J'espère bientôt te revoir Marie, prend soin de toi et de ton enfant .

Guilderoy Roger

La jeune femme étouffa un sanglot en relisant la lettre de son grand frère, cela faisait 6 ans maintenant ...

- Maman ? Pourquoi pleures-tu ?

Elle releva le regard vers lui, et sourit doucement, essuyant ses larmes .

- Rien, je pensais juste à ton oncle.

- Oh ? 

- Je t'en ai déjà parlé, c'était un homme vraiment courageux.

- Je m'en rappelle, maman, tu m'as raconté pleins d'histoire sur lui .

- C'est exact .

- J'aimerai être comme lui plus tard !!

- Tu le seras Roger, j'en suis sur .

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Ouais, de base dans mon devoir il n'y avait que la lettre, mais moi étant moi, j'ai rajouté un contexte .

J'espère que vous avez aimé, c'est vraiment hors de ma zone de confort, écrire quelque chose qui a vraiment pu arriver dans le passé, mais bon .

Bye à touuus !