Hermione se réveilla en sursaut, la respiration saccadée, il ne lui fallu que quelques secondes pour comprendre qu'elle était dans son lit et que ce n'était qu'un cauchemar qu'elle faisait déjà depuis un certain temps. Assise sur son lit, elle se passa les mains sur le visage pour écarter les mèches de cheveux qui lui collaient contre la peau ensuite, elle bascula ses jambes sur le côté. Cela faisait sept ans qu'elle revivait sans cesse les horribles scènes de la guerre dans ses cauchemars. L'un de ces évènements était particulièrement présent dans ses cauchemars et surtout à l'origine de ses crises d'angoisse. Elle rêvait de la séance de torture qu'elle avait subie par un mangemort.
La jeune femme jeta un coup d'oeil sur son réveil moldu et constata qu'il était assez tôt. Parfait. Elle avait de toute façon énormément de choses à faire aujourd'hui. Hermione se releva et se dirigea vers la salle de bain, elle se tourna vers le miroir et eu un petit mouvement de recul. Merlin, c'était donc à cela qu'elle ressemblait, pas étonnant qu'elle soit encore célibataire. La jeune femme fit couler l'eau de la douche et y pénétra se lavant rapidement, lorsqu'elle en sortit elle s'habilla d'un simple jean clair et d'un chemisier couleur prune qu'elle glissa à l'intérieur de son pantalon, elle sécha ses longs cheveux à l'aide de sa baguette et les attacha en un chignon bas, mais décontracté. Elle n'était pas d'humeur à supporter ses mèches rebelles.
Lorsqu'elle fut habillée et coiffée, elle descendit et se dirigea dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner. En réalité, elle n'avait pas trop d'appétit ce matin comme la plupart du temps, elle prit alors son café et une tartine grillée. Lorsqu'elle se retourna, son regard se posa soudain sur la gazette du sorcier posée sur la table de la cuisine, elle ne l'avait pas lu la veille et il était resté là alors elle s'approcha et tira la chaise en arrière afin de pouvoir s'asseoir et lire le journal sorcier. Contre toute attente, sa tête n'était pas affichée en première de couverture, ni celle de Rogue d'ailleurs, peut-être qu'ils n'étaient pas encore au courant de l'affaire et puis elle n'était pas l'avocate de Rogue, il l'avait rejeté. Hermione but une gorgée de son café. Peut-être qu'ils attendaient la confirmation qu'elle serait bel et bien celle qui représenterait Rogue lors de son procès ? Sûrement...
Hermione soupira et referma la gazette la déposant sur la table, elle jeta un coup d'oeil à sa montre. À cet instant, elle entendit quelques coups contre la porte, elle se leva et se dirigea aussitôt vers le hall tout en se demandant qui pouvait bien venir chez elle à cette heure-ci. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle vit Harry.
" Harry ? Tout va bien ? Viens entre. " dit-elle quelque peu surprise.
" Salut Mione, non, je vais y aller, je suis un peu pressé, mais je suis passé pour te prévenir que j'ai parlé avec Rogue et il a accepté. "
" Il a... accepté ? " répéta la jeune femme étonnée.
" Oui et il aimerait que tu t'entretiennes avec lui. " conseilla Harry.
" Je dois y aller, on m'attend au Ministère. Tu me diras comment ça s'est passé. " poursuivit le jeune Auror.
Et sans laisser le temps à la Gryffondor d'ajouter quoi que ce soit, il recula de quelques pas et transplana aussitôt.
Hermione regarda son ami disparaître dans un tourbillon magique puis, elle referma la porte et s'adossa contre celle-ci. Merlin, elle qui pensait passer une belle journée, voilà qu'elle devait une nouvelle fois affronter Rogue et son insupportable caractère de vieux grincheux. Non, mais pour qui se prenait-il à réclamer sa présence de cette manière, elle n'était pas son elfe de maison et ne débarquerait pas à la moindre demande de ce bougre. Non seulement, il l'avait presque chassé en la rabaissant comme à son habitude et maintenant, il réclamait qu'elle revienne le défendre.
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L'avocate [SNAMIONE]
FanfictionSept ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre, Hermione Granger devenue avocate se retrouve à devoir défendre celui que tout le monde considère comme le meurtrier du grand Albus Dumbledore, Severus Rogue. Entre joutes verbales, sensualité et r...