Les rayons du soleil commençaient à apparaître dans la chambre, j'ouvrais à peine les yeux pour les poser sur la silhouette présente à côté de moi, emmitouflée dans un amas de couvertures. Je me tournai pour regarder l'heure au réveil, il n'était que sept heures du matin. Il me restait encore quelques minutes à pouvoir profiter de ce doux réveil près de la femme que j'aimais.
"Hola guapa," Lauren venait de déposer un baiser sur mon épaule, laissant la surface brûlante, avide de ses lèvres. Elle avait murmurer ces mots avec tant de tendresse que j'eus du mal à croire qu'ils m'étaient destinés. Son pouce dessinait de petits cercles sur mon ventre alors que mon cœur s'emballait à chaque caresse, "bien dormi?"
Je soupirai légèrement, cette sensation m'était étrangère mais à la fois si familière, "on ne peut mieux, et toi?"
Ses lèvres embrassaient mon cou avec tant de délicatesse, des frissons faisaient apparition sur ma peau et descendaient le long de mon dos, je sentais son sourire dans chacun de ses baisers. La brune connaissait l'effet qu'elle avait sur moi, "je n'ai jamais aussi bien dormi."
Je pris une grande inspiration et décidai de me tourner face à elle, voulant lui faire part de mes pensées. "J'ai lu dans ton journal à propos des cauchemars que tu pouvais faire, dépendant des nuits... Je suis désolée." Son regard rencontra le mien, le soleil absorbé dans le vert émeraude de ses pupilles, je n'avais jamais rien vu d'aussi beau.
"Tu- Quoi? Pourquoi es-tu désolée? Tu n'as vraiment rien à te reprocher Camz," je laissai le bout de mes doigts caresser sa joue.
"Parce que pendant toutes ces années, je n'ai jamais pensé que toi aussi tu pouvais souffrir, je croyais que si tu avais eu le courage de m'envoyer cette lettre c'est que tu n'aurais pas de mal à passer à autre chose..." J'essayai de détailler le fond de ma pensée tant bien que mal, "mais j'ai pu voir à travers ton journal que tout ça t'avait affecté autant qu'à moi. J'ai été égoïste au point de souhaiter ton malheur... Mais j'avais tord de penser qu'à un seul moment tu pouvais le mériter, et j'en suis désolée." Une larme glissa le long de ma joue qu'elle essuya tendrement avec un baiser.
Nous restâmes toutes deux silencieuses, pendant des minutes ou des heures, j'avais perdu le fil du temps au moment ou mon regard avait croisé le sien.
"Tu te souviens que je t'avais demandé quelle était ton émotion préférée et que pour ma part je ne savais pas encore?" J'acquiesçai lentement.
"Comment pourrais-je oublier? Je me rappelle de chaque mot écrit par ta plume Lolo," un sourire affectueux apparut sur ses lèvres.
"Je crois que j'ai enfin trouvé," elle avait à peine murmurer ces derniers mots, comme si elle s'apprêter à dévoiler l'un des plus grands secrets du monde, faisant que mon cœur s'accélère.
"Ah oui..?" La tension était plus que palpable.
"Me réveiller à tes côtés, admirer ta grâce et ta beauté, tes yeux noisettes se révélant petit à petit à moi et cette même impatience ne cessant de grandir parce que rien ne me fait sentir plus vivante que ton regard croisant le mien..." La tête me tournait tant Lauren invoquait toutes ses émotions en moi, jamais m'étais-je sentis aussi libre qu'en m'abandonnant à elle.
Mes lèvres prenaient possession des siennes en quelques secondes, un gémissement s'échappa de celles-ci tant le baiser était empli d'envie et d'impatience. Mes muscles se contractaient à chaque mouvement exercé par ses mains le long de mon corps. J'échangeai les positions et me plaçai sur Lauren, ne cessant de l'embrasser, ses ongles traçaient chemin jusqu'à mes fesses où ses mains exercèrent une intense pression.
Suffisamment pour me faire perdre la tête.
"Oh Lauren..." Mes hanches bougeaient seules à la recherche de n'importe quelle friction, ses baisers ne me rassasiaient pas, je voulais plus. Je la voulais elle.
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-With love, Camila. [Camren]
FanfictionSecond livre dans la série Cinderella, si vous n'avez pas encore lu le premier, je vous conseille d'aller y jeter un coup d'œil, vous risqueriez d'être perdus sinon (: _____________ Lauren, 27 ans, n'avait pas prévu tout ça, alors quand sa mère décè...