Chapitre trois Mathilde et chloé

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Une fois que j'avais fini de m'habiller, je descendais les escaliers et me dirigeais vers la salle à manger pour aller prendre mon petit déjeuner. J'étais d'humeur exécrable ce matin, suite à la discussion avec ma mère qui, même si elle avait été courte ne m'avait pas laissé si indifférente que ça. Le reste de ma famille descendit, et, tout en remarquant qu'ils n'étaient pas au courant pour cette nuit, je m'efforçais à garder mon mutisme.

Je finis de manger dans le silence le plus total de ma part, car, bien entendu, mon bavard de petit frère n'a lui pas perdu sa langue. Je ne le comprend pas, comment peut-il faire pour ignorer que dans pas longtemps il ne sera plus ici, il n'a pourtant pas l'habitude car c'est la première fois qu'on déménage. Enfin bref, j'étais censé les ignorer ce matin. Et ce soir aussi d'ailleurs.

Ayant maintenant finit de manger, je remontais dans ma chambre pour finir de me préparer. Je me maquillais comme les autres jours, quoique forçant un peu sur la dose de crayon : j'aimais bien qu'on sache quand je suis de mauvaise humeur. Je faisais aussi mon sac, et soupirais en réalisant que j'avais anglais aujourd'hui. Pas que je ne sois pas bonne, au contraire, j'étais la meilleure de la classe, seulement, je pense que maintenant j'allais devoir me forcer, et je n'aimais pas ça. Et dire qu'avant c'était une de mes matières préférées.

Je ne voulais pas allée au collège, enfin si, mais non en fait. Je ne sais plus, je crois que je me suis perdu. Je me laissais tomber sur mon lit tout en essayant de me convaincre moi même que je devais aller au collège.

Gagnant mon combat, je rangeais mon TRUC (téléphone ringard usagé et ch*ant) dans la poche arrière de mon mini short et m'apprêtais à sortir.

- Cassidy, c'est l'heure, tu vas être en retard! me criait ma mère depuis la cuisine.

M'étant entêtée il y a de cela moins d'une heure à ne pas leur parler, je ne répondais pas et descendais comme si je ne l'avais pas entendue. Je déduis d'ailleurs grâce au soupir qu'elle venait de pousser qu'elle avait comprit que je leur "faisais la gueule" comme elle le disait si bien. De toute façons, c'est pas comme si ça pouvait lui faire quelque chose que je sois en retard ou pas, et puis, j'étais déjà prête de toutes façons.

Arrivée en bas, je mettais mes chaussures et sortais en faisant bien attention de claquer la porte. Dans ma tête, je pouvais même entendre ma mère crier mon prénom derrière moine me disant que "ça ne sert à rien de claquer la porte" et que je n'était pas obligée de "propager ma mauvaise humeur"

La chaleur dehors ne fit rien à mon humeur, et je crois d'ailleurs que j'aurais préféré qu'il fasse froid, même si je sais que c'est absolument improbable à cette période ci de l'année dans le sud de la France. De plus, il me fallait encore marcher jusqu'à l'arrêt de bus. Je déteste prendre le bus. C'est bruyant, et puis, il y a toujours quelqu'un qui veut te prendre ta place, c'est à dire au fond au milieu pour moi.

En rentrant dans le bus, je remarquais d'ailleurs que personne n'avait eu la mauvaise idée de s'y installer aujourd'hui. Je dis ça bien sur, car étant donné mon humeur massacrante aujourd'hui, ça se serait mal passé. Pour la personne ayant ris ma place bien sur.

Je m'asseyais donc entre deux de mes amis, qui, à la vue de ma tête se sont décalées pour me laisser de la place. Chloé passa ensuite un bras sur mes épaules. C'est ça que j'aimais le plus chez ma n'est je crois, elle remarque toujours quand je vais pas bien. Et SURTOUT, elle sait qu'il ne faut pas me parler directement, pas en publique.

Comme je n'avais pas ma joie de vivre habituelle, le trajet qui d'habitude me paraissait court me paru cette fois très long. Nous fûmes cependant bientôt arrivé au collège. Une fois le bus garé, je m'empressais de sortir pour être la première dehors, suivie de près par Chloé et Mathilde. Je n'avais vraiment pas envie d'arriver en retard aujourd'hui.

Je me dirigeais dans la direction opposée au collège pour pouvoir être tranquille. Une fois éloigné, je relevais la tête pour les regarder tour à tour dans les yeux, et poussais un long soupir. Ça faisait vraiment bizarre de se dire que je ne les reverrais sûrement pas l'année prochaine, c'était comme... impossible?

- L'année prochaine, je ne serais plus dans ce collège, je déménage en Angleterre, je leur disais tout en sentant ma gorge se nouer.

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Désolé pour le temps que ça m'a prit à écrire ce chapitre :s

B

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 05, 2015 ⏰

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