IV / Renaissance

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Lorsque Peter entendit sonner son réveil, ses yeux s'ouvrirent brutalement. Il se mit presque aussitôt sur ses pieds, en effectuant un salto avant. Sa tête ne tourna même pas un peu. Il s'avança jusqu'à sa commode, ouvrit les tiroirs, s'empara d'un jean et d'une chemise propre, qu'il enfila en quelques secondes. Dans le foutoir monstre qu'était son bureau, il tâta quelques objects, avant de ne tomber sur ses vieux lances toiles. Les premiers prototypes qu'il avait lui même confectionnés, avant que Tony Stark ne lui ne fournisse des plus élaborés avec son nouveau costume. Il se les enfila au poignet, avant de les ne les camoufler sous sa chemise blanche.

Il n'avait pas envie de trimballer le costume sur lui, comme tous les autres jours. Pourtant, quelque chose avait changé. Une lueur en Peter s'était animé en ce brusque réveil, alors que la nuit n'avait été pour lui qu'un repos bien trop inhabituel. Il avait eu peur qu'après une telle soirée, son sommeil soit inexistant ou rempli d'horreur. À sa grande surprise, il s'endormit presque aussitôt, et eut le droit à une nuit sans entraves. C'était bien la première fois que cela arrivait en presque un an. Il ne savait pas bien ce qui lui prenait, mais l'énergie qu'il d&gorgeait en cette fraiche matinée le poussa à enfiler ses lances toiles. Sait-on jamais. De cette manière, il pourrait sans doute renouer avec son costume, petit à petit, en portant ce qui avait été la première phase de conception de sa double identité.

Il lança une toile jusqu'au pied de son lit, où cette dernière s'accrocha à son sac à dos. Il le fit ramener jusque'à lui. Il le mit correctement sur son dos, avant de ne se parfumer légèrement dans le cou.

D'un bon pied, il ouvrit la porte de sa chambre. May était à la cuisine, toujours en train d'essayer de cuisiner quelque chose. Cela serait un échec, évidemment, comme à chaque fois. Surprise du bruit environnant, elle se retourna, surprise. Son visage exprima la stupéfaction et l'étonnement quand elle vit son neveu.

— Peter !

— Salut, May.

— Mais...

Elle regarda l'heure sur sa montre.

— Il est... 7 heures et quelques... Et... Tu es debout !

— Oui, j'ai cours.

— Mais je suis toujours obligée de te sortir du lit depuis quelques temps. Tu me supplies tous les matins de ne pas y aller.

Peter, se rendant compte que May parait suspicieuse, s'installa simplement à table, tout en se servant un bol de céréales.

— Ouais May... C'est vrai que... C'est important l'école...

Tante May fronça grossièrement les sourcils, ne comprenant pas un seul instant ce qui se passait.

— Je croirais rêver.

Elle s'approcha à petit pas jusqu'à Peter, qui enfournait déjà dans sa bouche quelques bouchées de petit déjeuner.

— Est-ce que je pourrais avoir des oeufs...

Il releva la tête, et remarqua que May s'était rapproché de lui, l'air interrogateur.

— Des oeufs et du bacon, continua Peter en soufflant.

May huma un instant son neveu, avant de ne déclarer :

— Tu t'es parfumé, Peter ? Mais qu'est-ce qui se passe ?

— Oh, mais May, tu vas pas en faire tout une histoire alors que je me lève pour une fois, que j'veux aller au lycée et que en plus de ça je me parfume un peu ! J'ai juste pas eu le temps de prendre de douche !

Elle s'exclama, désespérée :

— Tu n'as pas pris de douche depuis hier ?

— Mais j'ai pas eu le temps !

you can't save yourself | 𝓹𝓮𝓽𝓮𝓻  𝓹𝓪𝓻𝓴𝓮𝓻Où les histoires vivent. Découvrez maintenant