Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
°~🌹~°
Alors que la jeune femme émergeait à peine du sommeil, une délicate odeur de viennoiseries emplie ses narines. Cela ne voulait dire qu'une chose, sa mère était allé à la boulangerie malgré son emploi du temps chargé.
Cette simple mais néanmoins chaleureuse attention fit apparaître un sourire sur son visage encore endormi.
La fille, prénommée Su-ha, s'étirât tout en baillant bruyamment avant de difficilement se lever.
Elle marcha jusqu'à la fenêtre de sa chambre et entrouvrit légèrement les stores de celle-ci. Les quelques rayons de soleil s'échappant de ses stores agressèrent ses iris caramel. Ce contact lui valut la contraction de ses muscles oculaires
Su-ha détourna rapidement son regard de cette lumière bien trop vive pour ses yeux encore habitué à la pénombre de la pièce.
La jeune femme sortie de la chambre guidée par l'alléchante odeur de croissants qui se répandait dans tout l'appartement.
Elle pouvait déjà le sentir, ce serait une merveilleuse journée. Oui merveilleuse...
Su-ha atteignit enfin la salle à manger et remarqua immédiatement les viennoiseries disposées sur la table, elle s'apprêtait à en saisir une quand une voix la stoppa dans son élan.
« Tu ne dis même plus bonjour ? » Demanda une voix masculine et grave.
Le sang de la fille se glaça lorsqu'elle reconnut cette voix. Cette voix qu'elle avait trop entendue, elle ne la supportait plus... Et son propriétaire était là devant elle, dans sa cuisine.
«Et bien, tu ne réponds pas ? Quel fille ingratte » Insista l'homme tout en avançant vers la jeune fille.
Elle était tout simplement pétrifiée face à cette figure qu'elle avait espéré ne jamais revoir.
« Su, tu sais que je n'ai jamais toléré ce genre d'affront. Qu'est-ce que ta mère à fait de toi? » Cracha l'homme qui commençait à s'impatienter.
L'entente de ce surnom et l'évocation de sa mère fit immédiatement récupérer son libre-arbitre à Su-ha.
« Je refuse de parler à un connard comme toi ! Et ma mère m'a mieux éduqué que tu ne le feras jamais ! » Cria-t-elle la voix quelque peu tremblante.
L'homme qu'elle avait un jour considéré comme son père se rapprochait dangereusement d'elle extrêmement en colère.
« Toi et ta mère vous êtes les mêmes deux sales chiennes juste bonne à fouiller les poubelles pour vous nourrir » Hurla l'homme avant de gifler violemment sa fille.
La douleur provoquée par ce geste mit les larmes aux yeux de la victime. Elle approcha sa main de sa joue encore choquée par ce qui venait de se passer.
