Serena Luciano n'a jamais eu une enfance facile. Étant plongée dans le monde du crime depuis son enfance, sa vie n'a consisté qu'en un enchaînement de tragédies. C'est pour cette raison qu'elle a quitté la Sicile pour New York, voulant tout recommen...
" I was so sure, but I fell short. I thought I'd stand tall and shake the ashes off, I told myself that I could be strong."
I was so sure - Former Vandal
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" - Monsieur Vasiliev, je déteste me répéter mais je vais le faire quand même parce que je ne crois pas que vous ayez compris ce que je viens de dire : Je ne vais pas accepter votre offre, elle va nuire au chiffre d'affaire de cette société plus qu'autre chose. "
Je souffle, agacée par le comportement de l'homme qui prétendait être "business man" et qui se trouvait assis en face de moi.
Serrant les dents, je repousse devant lui le dossier qui m'a obligée à travailler des heures supplémentaires chez moi au lieu de rattraper mes précieuses heures de sommeil.
Je n'arrêtais pas de faire les cents pas derrière mon bureau, les mains sur les hanches. Je pense que si je parle avec lui quelques minutes de plus, les veines qui sont maintenant visibles sur mon cou vont exploser.
Je décide de faire face aux vitres qui faisaient office de murs. Au moins ça va m'éviter de regarder Vasiliev.
Mon regard se pose sur la vue imprenable de la grosse pomme. Je travaille dans ce bureau depuis plus de deux ans et je ne me suis jamais sentie ennuyée du panorama qui se dressait devant moi. Du haut de l'immeuble je parviens à distinguer un grand nombre de personnes pratiquement en train de courir pour sûrement regagner leurs boulots alors que d'autres sont en train de déambuler dans les rues de New York profitant du soleil réconfortant de ce mois d'Avril. Ce paysage urbain est magnifique.
J'entends du bruit derrière moi et je ne me retourne même pas pour comprendre que Vladimir Vasiliev a remis le dossier qui représentait son offre sur mon bureau.
" - Les personnes qui vous trouvent téméraire se sont trompées sur votre compte à ce que je vois , vous assurez vos arrières avant de mettre vos pieds n'importe où et c'est pour ça que je vous demande de reconsidérer mon offre." déclare-t-il.
Son accent russe bien prononcé me donnait du fil à retordre surtout lors de nos premiers échanges. Mais maintenant qu'il vient pratiquement tous les 3 jours depuis 1 mois dans mon bureau pour me convaincre de prendre sa start-up en charge, je me suis débrouillée pour parvenir à le comprendre facilement.
Je fais volte-face alors que le brun de 45 ans ajuste sa position et se carre contre le dossier de la chaise en cuir, la commissure de ses lèvres relevée dans un rictus malsain.
Ce geste ne fait qu'accentuer ma colère contre lui que j'ai tant essayé de refouler. Je ne sentait plus mes poings tellement je les serraient . Mes paumes me faisaient un mal de chien à cause de mes ongles qui étaient à deux doigts de transpercer la chair de ma main.
"- Monsieur, excusez-moi mais d'après votre CV vous n'avez aucune expérience en matière d'affaires et même pas un diplôme dans ce domaine. Notre entreprise cherche à collaborer avec d'autres du même niveau et même mieux ."
