Chapitre 2: L'École

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  Le ciel était d'un bleu très claire, à peine quelques nuages si trouvaient, un léger vent frais matinal soufflait sur ma peau, et le soleil dégagé fessait de cette journée, l'une des dernières d'Été, une journée chaude plus qu’agréable.
Je quittais le ciel du regard et je concentrais plus sur Pascal qui m'attendait. Il était très patient et j'avouais que c'était utile dans ses moments.
-« Tu peux voir le ciel tout les jours tu sais. »
-« Certes, mais rarement depuis l'extérieur. Ça sent la liberté ! »
  Il rit et commença sa marche. Je sortais vraiment rarement. Uniquement pour des rendez-vous et examens à l'hôpital où parfois faire des courses à la supérette du coin et plus rarement le centre commercial du centre-ville. Mais à chaque fois, j'étais avec Paul et en voiture. Aujourd'hui, le trajet se fessait à pied et sans Paul. Ça rendait cette sortie exceptionnelle et unique. Mais si j’espérais au fond qu'il y en ait beaucoup d'autres.
-« Allons-y Sachia. »
  Mon ami et moi commencions alors à marcher sur le chemin de l'École.
  On vivait dans un quartier résidentiel près du centre-ville. C'était plutôt calme et il y avait très peu de circulation. Ici toutes les maisons étaient pratiquement pareilles. De grande maison à deux étages avec un peu de jardin devant. Surtout, elles étaient toutes entourées de clôture de bois blanc. Ce qui fessait de la rue un énorme chemin de blanc à perte de vue.
  Je vis alors un énorme bus, de couleur jaune voyant et de rayures noires, c'était un bus de ramasse scolaire. J'en avais déjà vu et on m'avait expliqué le principe. Je le regardais passer voyant les nombreux enfants et adolescents à l'intérieur assis discutant ou tuant le temps. Une fois qu'il fut passé, je regardais Pascal.
-« Pourquoi on prend pas le bus aussi ? »
  Il me regarda légèrement surpris mais sa surprise partit très vite. Il se souvenait sûrement de mon amnésie.
-« Le bus est gratuit pour les élèves habitants à une certaine distance de l'École mais ceux qui sont en dessous de cette limite doivent payer pour pouvoir le prendre. Nous on est très près donc c’est mieux d'y aller à pieds. »
  On continua notre chemin. Sauf qu'au lieu de tourner à droite au premier carrefour, comme notre ami le bus, l'on longea encore la grande rue. Ce détour était dû au faite que nous devions d’abord récupérer quelqu'un d'autre.
  C'est à ce moment-là que je me rendis compte qu'étrangement ce que je prenais pour un simple quartier résidentiel semblait être beaucoup plus grand que ça. Car je pouvais voir les clôtures blanches continuent encore au loin devant nous.
-« Il est immense ce quartier. »
  Mon compagnon de voyage se retournais vers moi et arqua un sourcil.
-« De quoi ? »
-« Euh rien c'est juste que… Notre quartier est plus grand que ce que je croyais. »
-« Oh non, c’est juste que tout les quartiers sont tous pareils en ville. »
  Ce fus à mon tour de arquer un sourcil et de dévisageais mon ami.
-« Ah… Je pensais que chaque quartiers étaient différents… »
-« Tu sais… enfin… pourquoi tu pensais que ça ? »
  Mon ami semblait vraiment intrigué par ce que je lui racontais. J'ignorais si c'est parce que je racontais des choses complètement fausses ou peut-être juste vrai que ça l'étonnes du à mon amnésie.
-« Euh… Je pensais juste que c'était comme ça et que chaque quartiers étaient de différents types… »
-« Je ne sais pas d'où tu tiens ça Sachia… En ville, tout les quartiers se ressemblent. Il y a juste le centre ville qui est différents car il y a tout les commerces, les bâtiments publics et ceux importants. »
  C'était vraiment étonnant. Je ne me souvenais pas vraiment de ça.
-« Ah… D'accord… Pourtant… »
  Je commençais à me remémorer certains rêves que j'avais fait dans des lieux qui ne mettait pas du tout connus. Je me souvenais toujours de voir des quartiers très différents à chaque fois. J’avais peut-être souvent déménagée. Parmi tout mes rêves, je choisis l'un des plus récent et clair.
-« J’ai un souvenir de quartier bien différents plus grande ville, avec plus de béton quoi,    Il y avait beaucoup plus de voitures et les trottoirs étaient vachement plus petits. Je courrais après un brun. C'était peut-être Gabriel. Tu t'en… »
  Je me rendis compte que Pascal c'était carrément arrêté de marcher pour me regarder. Dans son regard, j'y décelais une multitude d'émotions. Elles étaient si nombreuses, et c'était si surprenant, que quand il se retourna vers notre chemin je n’avais pas pu toutes les reconnaître.
-« Sache que c'est ainsi que sont les choses… On a toujours connus que cette ville est sa manière d’être, rien d'autre. »
  Son ton était sec et autoritaire mais en même temps je pouvais entendre qu’il était comme perturbé et ému.
-« D'accord… mais pourquoi tu dis ça ? »
-« Juste… Garde ça pour toi… Ne le dit à personne d'autres… Ce que tu me décrit… Ce n'est jamais arrivé… »
  Il reprit sa marche sans se soucier de tout ce qui venait de se passer. J'étais extrêmement perturbée par tout ce qu'il avait dit.
  « Ce n'est jamais arrivé », il parlait sûrement de mon rêve. Mais mes rêves avaient pourtant toujours été de vieux souvenirs et je n'inventais jamais rien. Pourquoi ça ne serait jamais arrivé ? C'était bien un souvenir ou un rêve ? Mentait-il ?
  Je n'avais même pas eu le temps d’en penser plus qu’on était déjà arrivé devant la maison de Gabriel. Comme nous c'était une maison à deux étages et garage. Par contre être seulement deux personnes dans ce genre de maison ça devait faire bizarre.
  Je vis alors que toutes les maisons étaient, elles aussi, pratiquement pareilles. C'étaient toutes des maisons banales et typiquement américaines. Des maisons sans vraiment d’originalités. Exactement comme chez moi. J'avais l'impression de revoir exactement la même rue que celle où j'habitais.
  Si c'était comme l’avais dit Pascal alors ça ne devais pas m'étonnes. Je devais me mettre en tête cette idée de similitudes entre toutes nos maisons. Car c'était comme ça après tout et que je « ne connaissais rien d'autre ». Même si ça me dérangeait et me perturbée.
Pascal mit sa main près de sa bouche, à la commissure des lèvres, et hurla.
-« ON EST LÀ ! »
  D'un seul coup, de nombreux bruits se firent entendre venant tous de la maison. Un brouhaha de bruits sourd et de pas rapides. Il semblait que notre ami était en retard et se dépêcher en causant quelques petits dégâts en chemin.
  Je regardais Pascal interloquée. Il me répondit en haussant les épaules.
-« C'est Gabriel. »
  À ce moment précis, la porte s’ouvrit et se referma violemment alors qu'il dévalait l'allée pour nous rejoindre. Comme-ci dire son prénom suffisait à le faire apparaître.
Gabriel avait aussi nôtre âge à Pascal et moi depuis le mois dernier, je n'était son aînée que de 3 mois. Malgré cela, ce jeune brun au cheveux court me dépassait d'au moins 15 centimètres. Il était le plus bronzé de nous trois, une couleur pain d'épices qui s'associait à ses cheveux et ses grands yeux chocolat.
  Avant même que je mit attende. Il se jeta à mon cou, m'enlaçant comme-ci il ne m'avait pas vu depuis une éternité.
-« Qu’est ce que je suis content de te revoir enfin ! »
  Sa voix était douce et joyeuse. Il était plus que sincère dans chacun de ses mots. Je lui rendis son étreinte. Même si il était entrain de m'étouffer.
  Pascal toussa plutôt fort, il voulait attirer l'attention c'était évident. Gabriel me lâcha et sauta au cou de Pascal à son tour. Celui-ci lui rendit chaudement son étreinte. Gabriel eut un petit sourire narquois en le regardant.
-« Jaloux ? »
-« N'importe quoi. »
  Gabriel ria. Il remit son sac droit sur son dos.
-« On y va ? »
  Nous voilà alors repartir. On redescendit la rue pour cette fois tourner au virage. Il nous restait à redescendre au bout de la rue. Encore là, je voyais que tout se ressemblaient.
Sur le chemin, Gabriel sortit un petit sac de sa poche de pantalon et l'ouvrir. Il en sortit une feuille de menthe, que je reconnu à l'odeur. Il la montra à Pascal qui ouvrit la bouche pour que Gabriel puisse lui-même lui donner.
  Gabriel m'en proposa à mon tour mais je déclinais. Car je trouvais ça trop fort et j'ignorais quoi en faire. Il haussa les épaules et je l'observais prendre une feuille, la mettre dans sa bouche et mâcher. C'était une drôle de manie que je n'arrivais pas à expliquer.
  À peine 10 minutes plus tard, nous étions devant l'École. Ce bâtiment de pierre blanches et briques polies, haut de trois étages et extrêmement grand, était l'un des plus grands de la ville. Il devait presque prendre toute la rue à lui seul. Voir le quartier avec les infrastructures sportifs.
  Les bus scolaire s'arrêtaient juste devant et partaient une fois tout le monde descendu. Le parking des bus devait se trouver plus loin ou carrément derrière l'École.
  On longea le grand grillage de fer forgé, soudé à même un épais muret de pierre, qui entourait l’entièreté de l'École. Je pouvais voir tout les élèves entrés en pensant l'immense portail. Celui-ci devais faire facilement 5 à 6 mètres de hauteur, comme le grillage. Le portail avait, en son centre, un ornement doré représentant un symbole étrange mais que j'avais souvent vu dans toute la ville. Je remarquais alors que le portail comme le grillage finissaient par des piques acérés. Le tout était d'un noir profond.
  Je sentais le stresse et mes doutes revenir aux fut et à mesure que nous nous rapprochions. C'était angoisse que j'avais oubliée tout au long du chemin c'était ravivée à la vision de l'entrée, de l'École et des élèves. Avoir tout ça sous mes yeux me ramener sur Terre et me fessait bien comprendre que : oui, la rentrée avait bien lieu.
  On passa à notre tour le portail, j'avais presque ratée les deux Surveillantes qui surveillaient les entrées et saluer les élèves de tout âge. Dans notre petite ville tout le monde se connaissaient. Mais surtout la particularité était qu'il s'agissait de la seule et unique école de tout la ville. C'était ici qu'étaient réunies toutes les classes du Jardin d'enfants à celles de douzième année. Ceci expliquait l'immensité de celle-ci et que des enfants de toutes âgés ce côtoie.
  Son autre particularité était qu’elle était liée à l’orphelinat, les deux bâtiments aillant fusionnés il y quelque années car l'orphelinat devait s’agrandir et pour des raisons aussi pratique. Avec cette fusion, les Surveillantes sont aussi des emploies de l'orphelinat. Ceci c'était fait naturellement de leur propre volonté.
  Après avoir remonté l'allée de dalles blanches, on entra dans le bâtiment. On était dans l'entrée, ici il y avait énorme de monde qui circulait, qui regardait les murs remplis d'affiches en tout genre ou encore des tableaux installer pour l'occasion avec les listes des classes. Tellement de monde que j'avais du mal à discerner ce qui m'entourait.
Je n'avais jamais vu autant de monde à la fois. Je savais que personne ne pouvait me remarquer dû à l'effet de foule. Mais tout ce mouvement, ce bruit et ces gens m'oppressais. Ceci ce rajoutant à mon stresse déjà existant et qui ne cesser de croitre dans ma poitrine comme me tordant l'estomac.
  Je saisis le bras de Pascal pour exprimer mon mal-être. Il me compris et me prit par les épaules. La présence de mon ami était un grand soutien, si il n'avait pas été là je n'aurais jamais quittée la maison c'est sûr.
-« On va sortir t’en fait pas. »
-« Ok j'ai compris vous deux, moi je vais aller regarder pour nos classes. Prions pour que je ne meurs pas écraser par ses hippopotames.»
  Gabriel partit vers les tableaux, le pied traînant et une mine boudeuse et nous nous dirigeâmes vers une sortie. Celle-ci nous amena dans la cours extérieur.
  Elle était immense, au centre entourée de tout les bâtiments. Une cours de béton mais avec une touche de nature avec des arbres en ligne de chaque côtes, des paquets de buisson et fleurs en tout genre avec des bancs en bois les encadrants. C'est sur l'un d'entre eux que Pascal et moi nous nous sommes installés.
  Je repris mon souffle et regardais le ciel. Il n'avait pas changé si ce n'était juste que quelques nuages en plus. Pascal me regarda.
-« Ça va mieux ? »
-« Oui… merci… Désolée… »
-« Ne t'excuse pas voyons, ce n'est pas ta faute. Autant de monde d'un coup après un long moment à ne côtoie très peu de personne. C'était évident… on aurait dû y penser. »
Il s’en voulait de me faire subir ça. Mais lui non plus ce n'était pas sa faute.
-« C'est rien t'inquiète pas, moi aussi c’est ce que je voulais, retournais à l'École et je n'y avait pas pensée. »
  Un petit moment passa où ni lui ou moi parla et qu'on n'entendait que les enfants jouer et crier et les élèves discuter
-« Disons… qu'on est tous des abrutis. »
-« Ah tu crois ? »
  J'avais pris une voix un peu plus aiguë mais surtout ironique. Il ria de bon cœur et me regarda un sourire en coin en haussant les épaules.
-« Mhhh j'ai bien peur que nous soyons irrécupérables. La connerie est en nous. »
  On riait quand deux silhouettes passèrent à toute vitesse à côté de nous. Je fixait alors le drôle de manège qui se déroulait sous mes yeux.
  Une jeune femme, sûrement une Surveillante à son âge, très grande, de très larges épaules qui lui donner une carrure impressionnante, des cours cheveux frisé de jais, un visage boudiné avec de bonnes joues, un teint chocolat. Celle-ci courait à une vitesse impressionnante après une jeune fille.
  Je voyais de nombreux enfants et adolescents assis plus loin et qui hurlaient.
-« LEILA ! LEILA ! »
-« Aller Madame Foster ! Vous l'aurez cette fois ! »
-« Quelles flèches ses deux-là. »
  Pour sûr, les deux couraient vraiment vite. La jeune fille essayait même de faire des virages serrés, passer entre les arbres, zigzaguer ou encore faire d'autres feintes pour esquiver la Surveillante. Madame Foster devait être la Surveillante et Leila la jeune fille. Les deux s'arrêtèrent quand un enfant hurla «Stop !» une montre en main.
  Les deux adversaires se rendirent auprès de l'attroupement d’élèves. Elles étaient à peine essoufflées ou ne laisser rien transparaître. Madame Foster parla en première.
-« Tu es vraiment impressionnante de jour en jour Leila. Dites moi, pourquoi Leila a réussi à s'échapper ? »
  Elle regarda les enfants qui s’étaient approchés d'elle. Ils essayaient tous de répondre en même temps mais Foster claqua des doigts et tous se turent pour lever leurs mains. Quel autorité. Elle interrogea l'une d'entre elles.
-« Car elle bougeait dans tout les sens ! »
-« Oui ! En prenant des chemins plus imprévisibles Leila arrive à me surprendre. Mais attention, Leila réfléchir toujours où elle va d'abord pour ne pas être prit à son propre piège. »
  Leur donnait-elle un cours pour apprendre à jouer à chat où quelque chose comme ça.
  La jeune fille, Leila, était elle entourée des plus vieux qui la félicitaient et lui parlaient.
Je pouvais la voir de profil. Elle avait une silhouette athlétique, droite comme un pique, des jambes musclées, une peau métissée, café au lait, de petits yeux noisettes. Ces cheveux bruns foncés était long et épais, lui arrivant presque au bas du dos, et coupé en frange sur son ample front.
  Alors qu'elle recoiffait ses cheveux en queue de cheval son regard se tourna vers moi et elle me fit entièrement face. Je pouvais voir la totalité de son visage et ce qui m'étais cachée. Alors qu'elle me regardais, je n'était pas concentré sur son regard mais sa joue droite.
  Une cicatrice qui partait du coin de ses lèvres pour remonté jusqu'à sa pommette. Plus claire que sa propre peau, légèrement rosée, elle était plutôt visible, et nette. Elle avait dû être recousue à l'aspect qu'elle avait. Cette cicatrice me rappelais quelque chose. J'avais déjà vu ça quelque part.
  Ma tête se mit alors à légèrement tourner, l'image de cette entaille revenait encore et encore dans mon esprit. Je me penchais en avant en me tenant la tête, embrouillée et légèrement douloureuse. Pascal me retenu tout de suite, me ramenant en arrière, inquiet
-« Sachia ? Ça va pas ? »
-« Ou… oui excuse moi… »
  Sans même mis attendre une sonnerie ressemblant à celle d'un vieux réveil, tinta dans toute l'École. Madame Foster et les autres Surveillantes se mirent à taper dans leurs mains en nous disant qu'il était l'heure d’aller en cours. Je vis les élèves tous partir dans tout les sens en pressant le pas me fessant perdre de vue la brunette et me déstabilisant sur où nous nous devions rendre.
  Pascal m'expliquait alors que l'École se divisait par bâtiments, un pour chaque tranche d'études. Le Jardin d'enfants à la 5ème année à droite bâtiment A. De la 6ème à la 8ème en face bâtiment B. De la 9ème à la 12ème année le bâtiment C à gauche. Enfin le bâtiment où se trouvait l'entrée principale, celle qu'on avait prisé, le bâtiment D avec tout le reste comme l'infirmerie, les bureaux, etc... .
  L'orphelinat quand à lui avait un bâtiment juste derrière le B, limite collé l'un à l'autre. Nommé bâtiments résidentiel, il était accessible par le dit bâtiment B mais interdit d'accès à par aux personnels et aux orphelins évidemment.
  Gabriel arriva ainsi avec des manuels scolaires et une mine déconfite. Il donna les manuels à Pascal mais moi je n'en avait pas. Pascal vérifia les manuels et regarda Gabriel dans le même état d'incompréhension que moi. Gabriel baissait les yeux n'osant nous regarder en face. Pascal le questionna sans détour.
-« Qu’est ce qui a ? »
  Gabriel leva légèrement son regard vers moi.
-« Je ne t’es pas trouver Sachia désolé… »
  Il semblait vraiment désolé pour ma situation mais je ne comprenais rien de mon côté.
-« Comme ça ? Je n'ai pas de manuels ? »
-« Non tu… tu n'as ni manuels, ni emploie du temps et ni de classe. Je ne t'es trouvé nulle part, sur aucune liste. C'est comme-ci, tu n'étais pas inscrite ici. »
  J'étais choquée et encore plus perdue. Je devais être inscrite ici. J'avais vue de mes yeux les papiers que Paul avait rempli pour mon retour en cours.
  J'entendais Pascal pester avant qu'il ne me prenne par la main.
-« Gabriel, on est où nous ? »
-« Euh… On est ensemble et là on doit aller en 206… mais… »
-« On y va ensemble à trois ! »
  Avant même que Gabriel ou moi ne prononcions un autre mot, on rentra dans le bâtiment.

SachiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant