Chapitre 10 : Raison et sentiments

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Lauren

Nous avions gagner les communales et Mani restait encore quelques temps. Je me sentais bien. Surtout si je me rappelle de ce que Camila a fait avant que je monte sur scène. Son baiser dans mon cou et sa petite phrase m'avait donner un courage fou. Je ne pensais plus qu’à elle. Je me suis réveiller ce matin avec un sourire énorme sur le visage. La veille on gagnait les communales et cet après-midi je suis chez Camila pour faire le devoir sur Raison et Sentiments. Je sais que c'est tard mais nous avons toute les deux déjà lu ce bouquin et je travaille mieux a la dernière minute mais ce n’est, techniquement, pas la dernière minute. Nous présentons le devoir dans une semaine.
Je me lève de mon lit, Mani est déjà lever. Pendant que moi je dors, elle, elle se lève et sort courir. Elle est un mystère. Si seulement je pouvais dormir plus longtemps. Je regarde par la fenêtre. Je vois Camila sur son lit. Elle caresse doucement sa cuisse et regarde le toit de sa chambre. Que fait-elle ? Réfléchi-t-elle ? Lentement sa main monte jusqu’à son short et sa main entre. Attendez, dites moi que je n'assiste pas a une scène a laquelle je ne devrais pas assisté ? Elle bouge sur le lit et sa main aussi bouge sous le short, j'en déduis qu'elle n'est pas que sous le short. Je voudrais ne pas voir cette scène mais je la vois et en même temps, j'aimerais, par respect pour elle, ne plus regarder mais je ne cesse d'avoir envie de regardée. C’est flippant. Je suis flippante. Mais pourquoi ne ferme-t-elle pas son rideau ? Elle parait gémir et elle se mordille la lèvre inférieur. Ma fenêtre est ouverte, je tiens a le précisé, je ne l'ai pas ouverte. Mais je l'entends.

- Anw, Lauren !

Merde, je n'ai pas entendu ce que j'ai entendu ? Elle se masturbe en pensant a moi. Elle gémit mon prénom aussi et c’est le plus beau son que j'ai entendu de toute ma vie. C'est comme le chant d'un ange. D’accord, un ange pervers et sexy mais un ange quand même. Je souris et rougis en même temps.

- Mierda !

Elle vient de juré en espagnol entre deux gémissements ? C'est super sexy.

- Hé Jauregay !

Je referme violemment le rideau de ma chambre. Si je referme la fenêtre, ça fera du bruit et ça risque de l’inquiéter. Mani intervient dans l'encadrement de la porte et je me tortille devant le rideau.

- J'ai fait du café et du pain perdu, tu descend !

- J'arrive ! Je vais me doucher d'abord.

J'ai besoin d'une douche froide. Faut me comprendre aussi, la fille qui me plait et que je veux dans mon lit se masturbe a quelques mètres de moi en m’imaginant entre ses cuisses. Si vous n'avez pas chaud je ne comprends pas.
Elle me regarde intriguée et elle sort de ma chambre. Lorsque Mani est loin, je rouvre le rideau et ferme doucement la fenêtre, pour faire le moins de bruit possible. Je referme le rideau et fonce a la douche. Je la prend glacé. Je m'habille en faisant attention a être le plus sexy possible pour elle.


Je descend et récupère le café que ma meilleure amie tient

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Je descend et récupère le café que ma meilleure amie tient. Dans la cuisine, il y a mon père et Mani, les petits sont déjà dans la piscine. Je m'assois et prend quelques pains perdu.

- Alors, que faites vous aujourd’hui ? Demande mon père le nez dans un journal comme les vieux.

- Moi je vais aller faire du shopping et Lauren a un devoir a faire avec la jolie cubaine d’à côté !

Je maudis Mani.

- Quoi Camila ?

Mani acquiesce ce qui fait qu'il dépose le journal devant lui.

- C’est une jolie fille, tu l'as dans ton viseur ? Questionne-t-il avant de boire une gorgée

- Dans mon viseur ? Très classe papa !

- Quoi ? Est-ce que cette fille te plait ?

- Si elle lui plait ? Commence Mani. Elle est folle d'elle !

- Merci Mani !

Mon père rit et je commence mon assiette.

- Tu es une Jauregui, le charme Jauregui va la faire tomber dans tes bras et dans ton lit ma fille !

Je m'étoufferais presque si cette famille n’était pas aussi folle. Ma meilleure amie fait un high five avec mon père alors qu'ils me regardent tout les deux.

- J'en peux plus de vous !

Mon téléphone sonne et je l'attrape pour lire le message.

De Camz

« Viens vers 11h, je prépare de quoi manger ou je fais livrer ? A vous de choisir la gourmande ! »

La gourmande ? Gourmande moi ? Et comment a-t-elle trouver le temps de m'envoyer un message et comment surtout ? Ses doigts étaient déjà en activité la dernière fois que je l'ai vue. Je suis gourmande en effet, j’aimerais l’être d'elle.

- Voyez ! Ce sourire, c’est elle qui lui écrit ! Informe ma maudite meilleure amie

- Merde Mani ! Soufflais-je

Mon père rit et je décide de répondre.

De Lolo

« Commandons, j'aimerais t’avoir a moi entièrement, je veux dire pas les mains dans la cuisine ! Réfléchissons a ce que nous devrions commander… »

Je pose mon téléphone et poursuit la dégustation de mon assiette. Mon téléphone sonne une fois de plus mais Normani attrape celui-ci avant moi et lit le message. Elle écarquille les yeux et me sourit. Elle me tend mon téléphone et dit :

- Je crois bien que le charme Jauregui fonctionne déjà très bien…

Je l'attrape et regarde.

De Camz

« Et si nous mangions chinois ? Pour que tu m'ais entière, toute a toi ! »

Waw. Elle joue. J'ai comme l’impression que ce baiser dans mon cou hier nous a réveiller.

De Lolo

« Tu es trop pour moi ! »

Ça a réveiller notre envie, nos désirs, cette frustration sexuelle, cette passion pour l'autre. Le fait elle en réfléchissant a ce qu'elle veut ? Me veut elle ou joue-t-elle de moi ?

De Camz

« Je suis toute a toi ! »

Je pose mon téléphone et souffle. Faut que je respire. Il faut aussi que j'ai une réponse parce que ma culotte n’est plus tout a fait sèche juste avec quelques messages peut-être vide de sens pour elle.

- J’ai besoin de l'aide de mes deux meilleurs amis !

- On t’écoute, dit Mani en s’asseyant  correctement.

- Disons qu'hier elle m'a embrasser dans le cou pour me donner du courage et j'ai l’impression qu’aujourd’hui, elle me chauffe alors qu'elle ne voulait plus rien avec moi, même de l’amitié. Je n'ai jamais eu ce genre de cas.

Normani rit et mon père se redresse.

- Bon. Ayons la grande discussion !

Quoi ? Une grande discussion. Pas sexuelle, niveau sexualité mes parents sont transparent. Ma mère m'a tout dit, elle disait : «ça t'évitera d’apprendre ça dans les mauvais endroits. » et depuis que je suis officiellement lesbienne, mon père adore nos discussions sur le fille mais quel foutue grande discussion ?

- Tu sais, une fille, quand elle a envie de toi, elle est subtile…

- Tout a fait papa Jauregui ! S'exclame Normani

- Je n'en suis pas a mon coup d'envoi ! Je sais bien comment sont les filles, d'abord parce que j'en suis une mais aussi parce que ce n’est pas la première qui me plait !

- Mais c'est la première qui te plait comme ça, tu n'as jamais été comme ça pour les autres. Je veux dire, tu n’étais pas du genre a douter.

Je me lève et fini mon café.

- Vous ne m’êtes d'aucune aide ! Marmonnais-je

Je pose mon assiette dans l’évier et ma tasse par la même occasion.

Camila

Pour la troisième fois, je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je vérifie ma tenue pour la cinquième fois.

Cent millions de baisersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant