Chapitre 15 : Zone d'ombre

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Camila

Il sourit et ça n’a pas le don de me rassurer.

- Qu'est ce que tu me veux Shawn ? Demandais- je

Il se rapproche et comme je dois montrer que je n'ai pas peur, je ne recule pas.

- Elle te baise ? Questionne-t-il subitement

- D’après toi ! Je l'aime Shawn alors oui on couche ensemble !

- Waw ! Tu lui as donner ton corps plus vite qu'a moi !

- Tu étais mon premier, forcément…

Il se rapproche encore et pose sa main sur mon bras. Ses yeux étaient terrifiant, rempli de colère et de haine.

- Je vais te montrer moi comment on baise !

Sa main force sur mon bras et me tire avec lui. Son autre bras m’entoure et je fais mon possible pour me débattre. On était juste dans un coin où pratiquement personne ne viens. De sa force, il me tire. Je me débats et arrive a me dégager mais ça ne dure pas longtemps. Il attrape mes cheveux, les tire et puis prend ma jupe que je porte aujourd’hui.

Il me fait tomber et malgré mes cri, il ne s’arrête pas

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Il me fait tomber et malgré mes cri, il ne s’arrête pas. Je le supplie a en perdre la voix mais il ne m'écoute pas. Il me surplombe, bloque mes bras au dessus de ma tête avec l'une se des mains et de l'autre, il tente de m’enlever ma culotte.

- SHAWN ! S'IL TE PLAIT, NON ! Je hurle

Sa main et sa violence déchire le tissu.

- Hé !!!! Hurle une voix que je connais.

Shawn se tourne, arrête sa violence et regarde la jeune femme.

- Shawn ! Dégage avant que je te tue !

Déboussolé, il se relève et part. Mon amie arrive vers moi. Je cache mon visage. J'ai honte.

- Est-ce qu'il a pu aller plus loin ? Demandait-elle

Je secoue la tête en guise de négation a Mercedes. Elle se lève, elle me tend la main et je me lève. Elle essuie des larmes sur mes joues dont je ne connaissais pas l’existence. J’arrange ma jupe et elle attrape ma main pour m'emmener avec elle. On va dans mon casier pour que je prenne une culotte.

L'heure du Glee Club arrive. J'aurai voulu que Lauren soit là et je ne peux pas croire qu'il ait essayer de me violer. Ce qui me fait le plus peur c'est que si Mercedes n'avait pas été là au bon moment, j'aurai été une femme violé de plus. Je n'en ai aucun doute. J'ai tellement besoin des bras de Lauren, elle me manque mais je ne veux pas lui dire, elle le tuerait si elle savait. Mercedes m’escorte jusqu’à la salle. Je ne veux en parler a personne, elle l'a bien compris. Je sais, je le sens, je pleure encore et quand je rentre dans la salle, un silence se fait. Je relève la tête et voit Shawn avec un petit sourire sur le visage. Je ne peux pas, je ne peux pas supporter ça alors je me mets a sangloter et je regarde Mercedes qui comprend immédiatement. Elle me lâche et va direct vers Schuester. Elle murmure et ils me regardent de temps en temps. Il parait s’énerver mais il respire et se met devant Shawn.

- Mercedes, Shawn et Camila, dans le bureau du directeur et tout de suite.

Shawn perd son sourire et se lève tirer par le bars par Will. Mercedes prend doucement mon bras et m'escorte.
Je suis assise dans le bureau et moi je ne suis pas vraiment là. Je suis physiquement dans la salle mais je ne suis pas vraiment là. Je sais qu’autour de moi, tout le monde parle sauf Will qui hurle. Rien n'existe, je n'existe plus vraiment. La seule chose qui me vient a l'esprit, ce sont les bras de ma petite amie. Tout est flou autour de moi et je ne fais aucun effort pour être là.

- Mademoiselle Cabello !

Je lève les yeux sur le directeur Figgins. Il me fait un doux sourire et poursuit.

- Mr Mendès sera exclu pour une semaine, est ce que ça vous convient ? Demande-t-il

Ça ne suffira jamais mais au moins, si j'accepte, je pourrais sortir d'ici alors j'accepte en acquiesçant sans rien dire.

Il nous fait sortir et a l'instant où nous sommes dehors du bureau, Shawn est surplombé par Santana qui le tape. Il est au sol, il se prend quelques coups de poings de sa part et elle hurle :

- Je vais te tuer Mendès !

Will attrape Santana et la tire loin. Le directeur sort et dit :

- Mademoiselle López, vous êtes exclu trois jours…

Elle se débat et je regarde le visage de Shawn. Il saigne a l'arcade sourcilière et sa lèvre est fendu. Pour une raison inconnu, je me sentais bien de le voir ainsi.

Dans la soirée, je suis directement rentrée chez moi en faisant mon possible pour ne pas trop réfléchir. Je me gare devant la maison mais quand je vois les deux voitures de mes parents et celle de Mr Schuester en plus, je frissonne de peur. S'il vous plait, faites qu'il ne soit pas là pour tout dire a ma famille. Je sors et entre dans la maison. Mon père se lève immédiatement du canapé et me regarde. Il analyse ma tenue pendant que les autres se lèvent. Mon père se lève énerver et dit :

- Tu comptais nous dire ce que Shawn a fait ?

- Non, je répond instinctivement

Je dévisagea Will qui me demandait pardon du regard et je me rendis compte que c’était le premier mot que j'avais prononcer depuis la tentative de viol. Mon père me méprise du regard et rajoute :

- Mais Shawn est ton petit ami, il ne t'a donc pas violer…

J'ai l’enfer un regard désoler a ma mère. Ça voulait dire quoi, qu'il avait déjà violer ma mère parce qu'il croit que quand on est en couple tu peux obligé ton partenaire a coucher.

- Déjà, je ne suis plus avec papa et en plus, ça ne justifie pas qu'il ait essayer.

- Qu'est ce que tu portais, une jupe ? Cette jupe ? C'est normal alors !

Je regarde a nouveau ma mère. Elle a vraiment épouser ça ? Surtout que mon abuela était tellement tolérante et que personne qui avait les idées de mon père pouvait entré dans son restaurant, ce qui veut dire que mon père a cacher sa vrai personnalité longtemps. Ça s'appelle un manipulateur.

- Non mais tu t'entends ! Hurle d'un coup ma mère. Ça justifierait qu'elle se fasse presque violer. Et si elle s’était faite violer tu aurais dit quoi ?

Mon père met sa main devant le visage de ma mère ce qui lui oblige a se taire. Elle me regarde comme si elle avait essayer réellement et mon père poursuit.

- Et pourquoi tu n'es plus avec lui ? Demande-t-il subitement.

C'est là. Ça va arriver, je vais le dire et je vais avoir de tel problème.

- Parce que je ne l'aime pas papa !

- Et alors !?

Je me tourne, comme Will, vers ma mère. Serait-elle avec lui sans l'aimer ? Sommes nous des enfants de l'amour Sofia et moi ? Est-ce que je suis devant un exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire ? C'est vrai que je ne les ai jamais vue s’embrasser amoureusement devant nous, ni avoir de l'affection. En fait, c'est une grosse blague. C'est ce qui m'a donner confiance en moi pour le dire.

- Je suis avec une fille papa, une fille que j'aime comme une folle. Je suis avec elle.

Un silence s'installe. Mon père recule d'un pas et me fixe. Je suis une étrangère voilà, c'est ce que je vois dans ses yeux. Mon cœur de bat plus, j'attends le verdict oral. Il me méprise encore du regard et me fixe droit dans les yeux.

- Tu me dit que tu préfère bouffer des chattes que des bites…

Qu'est ce qu'il m’énerve !

- En fait, je dis que je préfère bouffer sa chatte plutôt que n'importe qu'elle bite…

Une main heurte ma joue violemment et mon visage est en feu en moins de temps qu'il n'en faut pour que je me tourne vers mon père. Il a les larmes aux yeux et se met d'un coup a hurler :

- Tu as dix minutes pour quitter ma maison ! Tu n'es plus ma fille ! Tu n'existe plus ! Dégage traîner ! Sort de chez moi sale pédé !

Des larmes menacent de couler, je me tiens la joue et je regarde ma mère. Elle est dos a moi. Elle se tient la bouche avec sa main et ne dit rien. Je regarde Will. Il est en colère, il déteste mon père. Voilà Schuester, le gars que j'ai côtoyer toute ma vie et qui a fait croire toute la tienne qu'il était quelqu'un de bien. J'avais envie d’hurler mais au lieu de ça, je suis monter précipitamment dans ma chambre pour prendre des habilles. Je dois trouver un endroit où vivre maintenant. Et ses bras me manquent aussi.

Lauren

Je suis dans le salon avec mon père et je regarde un film. J'ai hâte de recevoir un message de Camila. Elle me manque tellement. Elle m'avait dit qu'elle allait m'en envoyer quand elle serait chez elle mais sa voiture est devant la maison et elle n'a rien envoyer. Je soupire en regardant une énième fois mon téléphone. Je déteste être malade, ça me fait rater un jour de cours et ça me fait être loin d'elle. Mon père sourit et attrape ma main :

- Ne t'en fait pas, elle va t’envoyer un message.

Je souris et pose ma tête sur son épaule. Toute la journée, il l'a passer avec moi et il a été génial. Grâce a lui je vais mieux et je vais pouvoir aller en cours demain, avec elle.
Quelqu'un toque a la porte et je me lève. Peut-être que c'est elle. J'ouvre la porte et recule d'un pas quand je vois les visages de Santana, Dinah, et Mercedes.

- On peut te parler ? Demande Mercedes inquiète

Cent millions de baisersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant