5. Grand projets

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Lylia : Vite maman dépêche toi, sinon on va rater le train !

Irène : Oui j'arrive, j'arrive. Merci encore Mme Perkins.

Elisabeth Perkins (la voisine de Lylia) : Ne vous inquiétez pas. Vous m'avez déjà si souvent portez assistance. Il était de mon devoir de m'acquitter de ma dette. Mais dépêchez – vous ou bien vous n'arriverez jamais à temps.

Irène : Merci infiniment, vous avez mon numéro en cas de besoin.

E. P : Oui ne vous en fait pas. J'ai été gouvernante dans ma jeunesse et j'ai gardé plus turbulent que vos enfants croyez moi ! Aller maintenant filez !

Lylia ne tient plus en place : la réponse est arrivée avec le courrier en début de semaine. Elle a passé les premières sélections, elle est donc invitée à venir passer un examen final pour trancher. Elle à donc obtenue le droit de ne pas assister aux cours, même si sa classe est bien disparate depuis une dizaine de jour : elle n'est pas la seule à passer des sélections pour un futur lycée ou une école privée. Et en prime : elle peut enfin passer une journée seule avec sa mère. Attention elle aime Armin, Mathilde et Colin mais le fait d'être l'aînée l'oblige à se débrouiller par elle-même et donc à parfois passer au second plan.

Lylia : Maman viens notre train est sur le quai numéro 4.

Irène : J'arrive, j'arrive. Ne t'inquiète donc pas on est en avance d'une bonne demi heure. Notre train ne doit même pas encore être arrivé.

Une fois installées dans le train.

Irène : Tu as bien toutes tes affaires ? Ta carte d'identité, ta pochette avec les papiers ?

Lylia : Oui maman, j'ai vérifié mon sac trois fois hier soir et encore ce matin juste avant de fermer la porte à clés. J'avais tellement peur d'oublier quelque chose. J'ai si hâte si tu savais.

Irène : Je le sais et c'est bien ce qui m'inquiète. Et si tu n'étais pas prise ? Attention, je sais combien tu es bonne en classe. Tu es la meilleure de ta classe et heureusement pour moi c'est de ton père que tu as hérité ce don pour les études, mais s'ils ne te prennent pas, que feras –tu ? Tu ne pourras plus repasser les auditions.

Lylia : Je sais maman, si je ne suis pas prise alors j'irai à Strasbourg dans le lycée que nous avions prévu. Tu sais celui où tu étais toi.

Irène : Et maintenant si tu es prise, tu sais que c'est loin. Tu seras interne et tu ne pourras rentrer que pendant les vacances scolaires. Est – ce que tu te sens prête pour ça ?

Lylia : La question n'est pas plutôt est – ce que toi tu es prête à ce je parte ? Non ?!

Irène : Haha, tu m'as eue. Mais réfléchis bien. Je sais que je peux te faire confiance. Tu es autonome et tu travailles seule depuis longtemps ce n'est pas au niveau scolaire que je m'inquiète mais au niveau émotionnel. Parfois on est tout excité à l'idée de partir et finalement on n'y arrive plus.

Lylia : Je pense que ce sera difficile les premières semaines mais j'espère arriver à surmonter ça. Après tout je ne pourrais pas rester à la maison pour toujours !

Irène : Toujours ! Tu sais honey que tu n'as que 15 ans. Tu as encore du temps. Mais je crois que je te comprends. Tu arrives à un âge où tu as besoin d'avoir plus d'espace et j'avoue qu'avec tes frères et ta sœur je t'ai beaucoup sollicité. Je suis contente d'avoir cette journée entre nous.

Lylia : Non ne t'inquiète pas maman. C'est normal que je t'aide, ça ne me dérange pas. Mais c'est vrai que je suis contente moi aussi. Mais tu sais j'ai surtout envie de trouver de vrai/e/s ami/e/s. D'avoir un groupe d'amis comme dans les films avec les sororités américaines.

Irène : Haha on regarde beaucoup trop de téléfilms. Je comprends et je te le souhaite.

Mère et fille continues gaiement leur discussion jusqu'à l'arrivée du train en gare. Devant celle –ci elles attendent leur Uber. Le lycée d'Ever After n'étant pas directement sur Paris ni sur Versailles mais pile entre les deux. Il fallait donc emprunter un second moyen de transport pour y parvenir. Au bout d'une dizaine de minutes, la voiture se gara devant l'immense portail qui ceignait l'établissement. Elles y étaient, enfin. Lylia eu comme un frisson : c'était vraiment le début de quelque chose. Désormais, elle en était certaine. Comme lorsqu'on tourne un page, ou que l'on clos un chapitre. Elle se trouvait dans l'espace entre le point final et la majuscule. A un souffle, un soupir d'un commencement qui semblait jusque-là, invraisemblable.

#Hello les loulous. J'espère que votre semaine s'est bien passée. Pour moi ce fut speed et pluvieux, mais hâte de publier ce nouveau chapitre (dans les temps cette fois hihi). Passez une bonne semaine!#

Ever After High: La princesse du château de cristalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant