Des choix de plus en plus difficiles

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L'aube était encore loin lorsqu'on passa la porte du petit hotel. Nous n'avions pus dormir que trois heures. George marchait devant moi en regardant la carte. On longea la rue principale pendant une dizaine de minutes puis on commença à s'éloigner de la ville et à s'enfoncer dans la campagne. Cela faisait une heure que l'on marchait. On arriva au bord d'un champs. Georges sortit sa baguette et recita une formule. Au milieu du champs était caché une petite maison. Elle avait été dissimuler par un sort. Georges entra en premier avec moi sur ses talons. La pièce principale était plutôt sobre. Une petite cuisine était à gauche et à droite un salon assez rustique. Fred était assis sur le canapé. Des qu'il nous vit entrer son visage se détendit et il se leva heureux. Il appela Sarah et la jeune fille descendue l'escalier. Elle avait l'air épuisé, ses joues étaient creuses et son regard était sombre. Je m'approchais de mon amie, inquiète tandis que les deux frères se serraient dans leurs bras. 

- Sarah tu vas bien ?

- Ca ne pourrait pas être pire Cateline, je n'ai plus aucun moyens de joindre ma famille et je suis morte d'inquiétude. Je fais des cauchemars, bref je ne vais pas bien. 

Fred qui avait écouter notre conversation proposa à Sarah de remonter se reposer. Elle accepta et disparut bientôt à l'étage. Mon regard resta perdu quelques instants dans le vide jusqu'à ce que Fred me demande de m'asseoir. On s'installa donc tous les trois autour d'une table. Fred ouvrit une étagère et sortie plusieurs documents dont une carte. 

- Bon alors on va tout t'expliquer. On va attendre quelques jours ici que Sarah aille mieux puis on ira aux alentours de Londres. Nos parents ainsi que quelques membres de l'ordre y sont. C'est un endroit sur et nous n'avons pas d'autres choix. Nous allons attendre que ça se tasse un peu. 

- Et après... Dis je d'un ton un peu sec. 

-Après ? Demanda George dans l'incomprehension. 

-Oui après. On ne va quand même pas se cacher toute la vie derrière des murs tandis que Harry, Ron et Hermione risquent leur vie. 

- Tu ne comprends pas Cat. Me répondit Fred un peu énervé. Si on se fait attraper ça n'avancera à rien.

- Si tu le dis. Bon je monte un peu me reposer. Et avant qu'ils n'aient pu dire quoi que ce soit j'était en haut. L'étage comportait deux pièces. Il y avait une chambre avec un lit double et deux lits simples dans l'autre. Je me dirigeais vers cette dernière et ne trouvant personne j'en déduis que Sarah devait dormir dans le lit double. Je m'écroulais sur le lit. Mon regard commença à fixer le plafond et je commençais à réfléchir. Il fallait que je me change les idées. Je pris dans un petit sac que j'avais sur moi au moment du mariage un petit carnet. Je caressai quelques instants sa couverture et je finis par l'ouvrir. Avant le mariage Hermione m'avait demandé quelque chose. Elle m'avait demandé de tout écrire dans un journal pour qu'elle ne rate aucune de mes aventures. Je pris donc la plume et je commençais à écrire. 

Chère Hermione , j'espère que tu vas bien. Nous ne pouvons pas communiquer et je m'inquiète beaucoup pour toi. Je prie pour que vous soyez sains et saufs tous les trois. De mon côté j'ai rejoint ,avec George, Fred et Sarah. Nous allons bientôt rejoindre les derniers membres de l'ordre. Je pense fort à toi. Je t'aime, Cateline. 

Je refermais le petit journal et je finis par m'endormir épuisé. 


Le froid glacial me réveilla. Je sortis de mon lit pour aller vers la fenêtre. Il faisait nuit et une épaisse brume encerclait les jardins du manoir. Le sommeil m'avait bien quitté et je décidais donc de descendre. Je pris un pull et je m'engouffrais à l'extérieur de ma chambre. Dans le couloir tout était calme pourtant en avançant je pus entendre des murmures venir des chambres. Personne ne dormait vraiment le soir. En descendant le grand escalier je croisais deux mangemorts. Je me dirigeais vers la seule salle ou j'avais le droit d'aller hormis ma chambre depuis que le manoir des Malefoy étaient devenus le QG de Voldemort. Cette pièce était caché derrière une tapisserie et seules mes amis les plus proches connaissaient sont existence. En posant ma main sur le mur immaculé une porte apparu et je pus donc pénétrer dans ce qui pourrait être qualifié de "salle de détente". Blaise, Daphné et Théodore s'y trouvaient. Leurs parents étaient tous des mangemorts. La pièce était assez spacieuse, il y avait deux canapés, une cheminée, un billard et un bar. Je me servis un whisky pur feu et je rejoignis mes amis. Daphné semblait préoccuper. 

- Daphné t'as quoi? 

-Rien rien ça va. Dit la jeune femme en me souriant. 

- C'est surement Matteo. dit Blaise en enjambant le canapé pour s'asseoir à côté de la jolie brune. 

La jeune fille s'apprêtait à se confier à nous lorsque je sentis un picotement autour de mon poignet. C'était mon bracelet. Bellatrix nous en avait distribuer un à chacun et des qu'il s'activait cela signifiait qu'on avait un entrainement de jour comme de nuit. 

- Aller les gars la pause est finit. Dit Theodore en prenant sa veste et en se dirigeant vers la porte. On le suivit tous pour notre premier entrainement qui allait sans doute être le plus stressant de ma vie.  


Mes yeux sont le reflet de ton âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant