Skyfall //Par Siana//

Skyfall

Bonjour, ou bonsoir à tous.
Ceci est mon premier écrit sur ce site, j'espère que vous l'apprécierez autant que j'ai aimé l'écrire.
Il s'agit donc d'un os sur le couple que forme Bokuto et Akaashi (parce qu'entre nous, Yuki en parle tellement qu'elle m'y a donné goût), avec comme thème les anges.
Je vous souhaite une bonne lecture.

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont tout à Furudate. Je ne possède que l'histoire. La citation de Bokuto provient du roman de Yuki.

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Ce qui est triste dans cette vie, c'est que chaque histoire d'amour commence par un "il était une fois". Mais lui, il a jamais adhérer à ce début. Pourquoi l'amour ne pourrait pas commencer par la fin. C'est vrai, tout serait plus simple, on éviterait bien des cœurs brisés et des regrets qui nous étouffent, une fois seul dans le noir. 

Alors Akaashi préfère se dire "il était deux fois", car après tout, il vaut mieux échouer deux fois, afin d'être bien sure de sa connerie. Pas qu'il soit spécialement doué dans l'art de les accumuler, mais un peu. 

Akaashi c'est pas non plus le gars qui dirait "pleure pas princesse" à une fille, parce que eh bien... Elle pleure si elle en a envie, ce petit bout de femme. Et puis les princesses, c'est pas si cool que ça au final. Il le sait, car il en a connu beaucoup. L'avantage d'être un ange. On en voit beaucoup des choses, on est là depuis le début du monde. Ou est-ce sa fin ? L'humanité, ne serait-elle pas au final l'étape finale ? Le plus grand fléau que cette terre ai connue ? 

Non. Non, car en soit les humains ne seraient rien sans leurs sentiments pour les guider. En voilà, une chose étrange. Les sentiments. On en revient toujours à un stade où ils nous forcent à commettre des stupidités parfois irrattrapables. Et ce sujet, Akaashi le connaît mieux que personne. 

Fut un temps, il était un ange a l'aura éclatante, respecté par tous, admiré par beaucoup. 

Puis il s'est damné. Non pas une, mais deux fois. Encore une fois, afin d'être bien sure de ce qu'il faisait. 

La première fois, c'était par amour. Car tel est l'ultime péché des anges, ces êtres célestes. Voué à se refuser l'idée d'un bonheur partagé. Mais Akaashi, lui, il a fini par trouver cette règle stupide. Parce qu'il est tombé amoureux. Pas de ces amours qu'on oublie au moindre problème. Non, lui, il l'a aimé de tout son cœur, de toute son âme... Et de son corps. Parce qu'on ne résiste pas longtemps à un démon. Parce que Kuroo n'est pas quelqu'un a qui on dit non. Ce petit ange savait très bien ce qu'il l'attendait, à l'instant même où il a cédé au fils de Satan. Mais au diable, justement, sa vie parfaite. Il avait une soudaine envie de la compliquer, d'y mettre le bordel autant que Kuroo le faisait chavirer par un sourire. 

Et ce qu'il devait arriver arriva. La sentence est tombée. Akaashi était désormais déchu. Ses belles ailes immaculées sont devenues d'un noir aussi intense que les ténèbres qu'on lui refusait. Car ça serai trop facile si le seigneur le faisait chuter en enfer. Il y serait heureux, avec son démon de compagnie. Non, Dieu, dans son ingéniosité tordue, il l'a envoyé sur terre, en errance. 

Alors Akaashi a accepté son sort. Il est parti. Il a erré pendant tellement de temps qu'il apprit tout ce qu'il y avait à savoir sur ces êtres mortels que sont les humains. 

Mais alors qu'il se pensait tranquille, sans source d'ennuis éventuels, la raison de sa deuxième déchéance est apparut. 

Bokuto Koutarou. Un ange, celui-là même qui occupait son ancien poste. Un être aussi lumineux que les étoiles elles-mêmes. Et si cet ange était là, c'était de base pour lui communiquer un message. On lui offrait une seconde chance. Mais Akaashi s'en contre foutait, tout ce qu'il voyait, c'était cet homme qui lui souriait. Depuis combien de temps, on ne lui avait pas souris ainsi ? 

Depuis Kuroo, lui soufflait sa conscience, cette vile traîtresse. 

Mais il se refusait l'idée même de vouloir le connaître. Il n'en avait pas le droit. Le noir ne convient pas au blanc, c'est logique. Et pourtant... 

C'est cette hésitation qui les mena au point de non-retour. Oh, mais Akaashi n'était pas le seul fautif de cette histoire. Bokuto a beaucoup contribué. Après tout, on l'avait mis en garde contre Akaashi, cet ange sans moral qui s'était adonné au péché d'amour, de luxure. Mais Bokuto, il y pouvait rien. Comment résister au charme de cet ange déchu ? Il n'en avait aucune envie. Tout ce qu'il ressentait, c'était de la curiosité, de l'attirance et tout ce qu'il ne devait en aucun cas ressentir. 

Au final, peu importe qui a précédé l'autre dans cette chute, le résultat demeure le même. 

Akaashi a commis sa deuxième faute, en tentant un ange. 

Bokuto, lui, a volontiers aidé celui-ci en ne résistant pas. Et tant pis, si à son tour ses ailes se colorent de noir. 

Et les voilà aujourd'hui, enlacé à l'ombre de la lune, apprenant de nouveau à s'aimer, tout en acte. Mais cette fois-ci, Bokuto parle, car il ressent ce besoin viscéral de faire comprendre a son amant une chose essentielle. 

" Je te promets pas le grand amour et de t'aimer jusqu'à la fin, mais je peux te jurer des fous rires par milliers, des soirées à se câliner, des journées à délirer. 

Je peux réécrire l'amour pour nous correspondre, tenter de définir ce qui nous lie.  

Réinventer le monde pour qu'il t'accepte, leur offrir mes yeux pour qu'il te voie comme je te regarde. 

Tu n'es pas le premier, et je peux pas lire l'avenir alors je sais pas si tu sera le dernier, mais toujours est il qu'actuellement, c'est toi qui me fais vibrer, et que je tuerais si tu me le demandais. 

C'est pas de l'amour tout ça, c'est de la dépendance, une addiction et une folie causé par un sentiment qu'on pourra jamais réellement comprendre. Mais c'est tout ce que je ressens pour toi. " 

Et alors, Akaashi, cet ange déchu par amour non pas une, mais deux fois, pleure. Il pleure, car c'est tout ce qu'il peut répondre actuellement. Il pleure, car il n'a pas pu le faire quand il a perdu Kuroo, mais que maintenant personne ne peut le juger. 

Mais surtout, il pleure car il l'aime. Que c'est réciproque. Et qu'il n'y a rien de mal à ça.