chapitre 1: les sonneries

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Qui n'a jamais entendu :

-sortez une copie double .
À cette fameuse phrase qui résonne dans ma tête. Cette phrase constituée de 4 mots seulement. Amène à sortir mon stylo, écrire mon nom ainsi que faire une belle présentation pour dégeler mon cour que j'ai bêtement appris . Allez ,on apprend , on rédige , on a une belle note et un belle avenir .

Ce n'est que plus tard qu'on sera soulagé par ce :

«Dring, dring»

Une sonnerie.
Cette sonnerie qui nous donne la liberté à la fin des cours et son emprisonnement pour chaque début de cours.
Mais là elle donne juste une pose , une récré, un peu d'air.
Un air pollué par la clope des plus fragiles d'entre nous qui se tuent à travers ça ou des plus forts qui sont assez courageux pour tenter toute expérience que d'être bon exemple .
Dans cet aire les discussions qui parviennent à mes oreilles m'écoeure. De divers gens parlent. Pourtant leurs discussions ne fond qu'une .
«tu as quoi comme cours après, tu fini à quelle heure, ho je l'aime pas ce prof, j'ai un contrôle ».

Et comme si cela ne suffisait pas chaque jours et la même routine, un manège qui ne cessent de tourné où les chevaux se sont transformées en clown .

«Dring, dring »

Les 15 minutes de récréation sont fini.
Ce qui veut dire qu'on retourne dans ce calvaire. J'en ai marre d'être ici, de passer ma vie entre ses murs .

Mais je sort de toute réflexion pessimiste qui m'emmènerai droit à l'échec scolaire, en essayant en vains de me concentrer sur le discours de ma prof d'anglais , mais mon niveau médiocre et ma volonté ne suffise pas pour comprendre ne se resque qu'un mot.
Alors j'écris la leçon qui sera à apprendre pour le lendemain et éventuellement passer sous le scanner de Google traduction, à fin de comprend au moins le sens de ce qui est écrit dans ce cahier et le but de ma présence ici . S'ensuit avec un cours de géo, de maths et d'une heure de trajets pour arriver chez mon père . Où je serais sans doute tenter par l'offre de mon lit qui sera de me reposer sur lui mais mon agenda prendra un malin plaisir à me torturer par ce que j'ai écrit tantôt dessus . De plus mon bureau comme pris de jalousie m'appelleras pour étudier en sa compagnie . Alors moi même prise d'empathie j'irais en sa direction avec mes affaires de torture mental , que j'ai nommé cahier .

Bip, bip, bip, bip,

Cet accueille très délicat routinier ne m'avais pas manquer depuis hier. Cette fameuse gentillesse de me réveiller pour ne pas être en retard et sa douce mélodie qui m'arrache de ma rêverie pour allez en cours . Comment être furieux contre lui ?  Contre un réveil aussi bienveillant.
6h est affichée dessus, l'heure de la nouvelle journée. L'heure de tout les matins de lycée , l'heure à la qu'elle je doit m'habituer. Ce n'est qu'une fois lever, que je me dirige à la cuisine, le coeur de la maison. Où je mange mon petit déjeuner par toutes cochonneries qui me passe sous la main. Après ce festin, je débarrasse et je me prépare autant physiquement que mentalement. Pour finir ce cycle matinal, je marche pour l'arrêt de bus qui m'emmèneras droit à l'enfer.

Une fois arriver dans ce lieux maudits, je cherche ma cellule où des démons nous dirons pendant des heures comment se tenir en société. Ils nous feront tout types de leçons qui estimeront ludiques et nécessaires. Et nous devrons apprendre sans contestation sinon des heures de torture dans cette cellule se feront doubler. De plus si nos actes sont jugé trop grave ça sera la case cachot avec le suppôts de Santan en personne qui nous fera revenir à l'odre. Par tout moyens.
Mais comme motivation à cette injustice ils nous promettent le paradis. Un salut incertain pour des années d'apprentissage !

Cellule : classe
Démons : professeur
Heures de torture : colles
Cachot : bureau du cpe
Suppôts de santan : directeur
Paradis : diplôme / emplois

Suite à ces nombreuses réflexions futiles. Qui se trames dans ma tête, j'entend la voie de mon amie :

-julianne ça va ? Me questionne Élodie.

- oui et toi ? Je répond banalement, comme machinalement, par habitude comme une évidence.

Mais pourtant à l'intérieur de moi c'est une incertitude . Es ce que je vais bien ?
Oui, je ne vais pas mal mais es ce que je vais bien ?
Oui c'est le mot je suis bien,
je suis ni malheureuse ni heureuse . Je suis bien .
Puis par évidence sa réponde se fait aussi prévisible que la mienne

- ça va merci .

La discussion continua jusqu'à une réflexion de la prof. 
Qui me semble illégitime.
Moi je doit me taire pendant que elle parle pendant 1h,
quelle belle ironie non ?
Non. Juste du respect voilà le mot pour qualifier son monologue qui ne doit pas être interrompu par mon bavardage avec ma camarade .
Seule la sonnerie peut la faire taire donc je l'attend avec une impatience insolente.
Une impatience qui ne durera pas plus de 5 minutes car la fin du cours sonnera et me redonnera ma liberté jusqu'ici suspendu .
Je m'empresse de quitter cet établissement pour le trajet retour qui me dépose à ma maison,
à mon bonheur.
De plus la semaine est écoulé ce qui veut dire qu'on ai vendredi soir.
Deux jours de repos contre 5 jours de travaille.
Deux jours pour nous reposer avant de recommencer la même choses encore et encore.
Mais aussi deux jours rempli de devoirs, deux  jours ...

Bip. Dring. Bip. Dring

Je décroche :
- oui maman , comment tu vas ? Bien passé ta journée ?

- bien et toi ? Qu'est ce que tu as fait beau ?

- des contrôles pour changer et toi ?

- encore ? Courage ! Rien de spécial .
Je te fait des bisous à demain .

- à demain je t'aime.

Je raccroche :

Se fut cour ; Et aujourd'hui c'est une longue soirée comme tout les vendredis soirs. Vendredi le jours qui donne la fin de l'école. Contrairement au lundi qui donne le début . Donc profitions de cette soirée de liberté.

La flemmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant