LDV Ou conséquences.

SVT - Monsieur Mondieu

Rosalie, Mélanie et Louise venaient de se mettre en route pour leur salle de cours alors que la sonnerie venait de retentir. Elles laissèrent le reste du groupe derrière elles et firent signe à Lu et Marine qui étaient penchés sur un essai de philosophie. Il fallait vraiment être fou pour faire 11h de philosophie par semaine, se disait Rosalie. Et Mélanie. Et Louise. D'ailleurs peut être que Lu et Marine se disaient aussi ça. Ils devaient bien se dire ça, il faut être fou pour faire autant de philo, non ? Parfois les L ont leurs raisons que la raison ignore. 
Le chemin vers la salle de classe était long et fastidieux. Ce n'est pas pour rien que LDV était considéré comme un des plus grands Lycées du monde... Il fallait traverser au moins 500M pour atteindre n'importe laquelle des salles de classes, faisant des déplacements dans les bâtiments une aventure risquée et chronophage. 
Pour aller en SVT, notre trio devrait traverser des couloirs interminables et semés d'embûches, de pièges et de secondes déchainés.
Bien que ce voyage nous semble inconcevables, c'était là le quotidien des lycéens d'LDV.
La marche fût longue mais le trio avait de la discussion. 
Que ce soit le cul dodelinant de Nataël, les derniers ragots du groupe qui leur étaient généralement fournis par Tiphaine et Valentine ou bien tout simplement leurs passions (Équitation, lecture... Et le cul de Nataël qui est disons le si parfaitement proportio-... Je... QU'EST CE QUE VOUS FAITES CHEZ MOI ? QUI ETES VOUS ?

--> ENGAGER LES CONSÉQUENCES.

NARRATEUR VS ???

???
ATK : ??? DEF :???
"QU'EST-CE QUE VOUS FAITES DANS MON BUREAU ?"

NARRATEUR UTILISE "QUI ETES VOUS ?" SUR ???.
??? UTILISE "Mon nom est G. Et je suis là pour vous remettre dans le droit chemin gaillard."
NARRATEUR UTILISE "SORTEZ DE CHEZ MOI !" SUR G.
G réduit le narrateur à silence. Enfin, l'ancien narrateur devrais-je plutôt dire. Jusqu'à ce qu'il ai décidé d'arrêter de parler de son cul, je serai votre guide.)
Ma première décision sera de fermer ces stupides parenthèses. Elles sont complètement superflues et il se trouve que l'Auteur de cette fiction oublie de les fermer assez souvent.
Je ne vais pas gâcher votre temps en futilités une seconde de plus, et je vais aller droit au but.
Mesdames Gabion,Coutanson et Piechocki vont droit à leur salle de cours. Il se passe beaucoup de choses étranges et incroyables mais en somme inutiles au scénario dont cette fiction manque déjà cruellement. 
Les jeunes filles entrent et repèrent leurs deux amies, Mesdames Nana et Mounier. Leur professeur n'est pas arrivé. Je me dois d'être objectif mais il serait mentir de ne pas préciser que ce n'est pas étonnant, vu la désinvolture dont il fait preuve au quotidien. Malgré cela, ce Monsieur restait un de mes fidèles préférés. Assez drôle et loquace, monsieur Mondieu enseigne depuis bientôt 10 ans à LDV. Je doute qu'il ne comprenne quoi que ce soit à sa place dans cet établissement ou la chance qu'il a de me servir. Ses élèves avaient plus de difficultés avec ses traits d'esprits vifs. Son caractère turbulent et ses avis controversés sur les femmes ont fait de lui un adversaire coriace et insupportable.  C'est d'ailleurs pour ça qu'à peine le cours commencé notre trio engage un débat qui ne peut se terminer que d'une façon. Le combat. Les conséquences. 
J'ai entendu dire que plusieurs d'entre vous étaient confus par le principe de combat dans cette fiction, alors laissez moi vous expliquer.
Dans ce monde, certains conflits mènent à des conséquences inévitables. Les deux partis prennent place et engagent les conséquences, c'est à dire qu'ils se battent dans un système de combat au tour par tour. Chacun a ses propres pouvoirs et ses propres techniques. Chaque technique a un nom et des effets particulier (Faire des dégats, soigner, défendre, altération de statut...) Comme dans Pokémon, par exemple. Vous êtes peut-être en train de vous demander pourquoi Madame Robert et Monsieur Bruyères n'ont pas tabassés les vigils tout simplement et se sont compliqués la tâche en lançant un combat comme ça. Pour vous expliquer ce principe, laissez moi vous donner un exemple. S'il vous plaît, faites moi confiance et suivez mes indications, vous n'avez rien à craindre. Je pense déjà avoir bien établi le fait que je déteste tout ce qui est superflu et que je n'ai aucun intérêt à mentir, car au fond nous savons que j'ai déjà gagné. Bien. Regardez autour de vous. Prenez un objet, n'importe le quel. Saisissez le dans votre main et analysez le. Notez sa couleur, sa forme, son poids... Et maintenant levez votre bras devant vous en tenant l'objet. Lâchez le. Félicitations, maintenant vous devez ramasser l'objet. Mais qu'est-ce que vous tirer de cette expérience ? Pourquoi l'objet est-il tombé par terre ? Car il est soumis à la gravité, oui. La gravité est une loi qui régit votre monde, de la même manière que cet interface de combat régit le monde de cette fiction. On ne peut le remettre en cause, et vous ne pouvez pas remettre en cause que l'objet devant vous est tombé. Cette loi est immuable et incontestable. La seule chose plus immuable et incontestable, c'est moi. J'espère sincèrement que vous n'êtes pas trop confus. Pour en revenir à Monsieur Mondieu... Bien sûr, le combat éclate juste après mon annonce sur l'utilisation des pouvoirs des élèves. Tant d'indiscipline.