Chapitre III : Le cours de potions.

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Après m'avoir amené à l'infirmerie, Remus Lupin était partie retrouvé sa classe. Remarquant l'absence de l'infirmière au bout de dix minutes, je m'étais enfuie en direction de mon dortoir.
Je rêvais de jouer du violon depuis ma sortie nocturne interrompu par l'une des personnes que je redoutais de croiser dans ce long couloir que je traversais. Mon cœur résonnait dans ma poitrine telle un tambour. Je ne comprenais pas comment un homme pouvait provoquer tant de chose rien qu'avec le regard.

   Je tripotais le bout de ma cravate tout en évitant de faire résonner mes pas contre le carrelage brillant de propreté.

    Il ne me restait plus que vingt mètre à franchir. Je marchais de plus en plus vite jusqu'à entendre des sons provenant de devant moi. Des pas lourd suivit d'un frottement caressant le sol parvenait à mes oreilles. Je m'immobilisais immédiatement en réfléchissant à une cachette pour laquelle je pourrais opté.
Je tournais la tête dans tout les sens, telle une folle et découvrit une idée. L'entre-deux de deux poutres me semblait être la seule solution. De toute façon, mes choix étaient restreints en entendant le son s'approcher de plus en plus. Je glissai trop bruyamment entre les deux longues pierres et posai une main sur ma bouche pour cacher ma respiration.

La personne était de plus en plus proche, mon pouls devenait incontrôlable tandis que mon corps se transformai peu à peu en éponge. Je saisi toute l'équilibre que j'avais et me bloquais pour me transformer telle une statue.

Les yeux grand ouverts, j'aperçus durant deux secondes qui me parut être une éternité, la silhouette du professeur Rogue. Sa longue cape flottante et lui donnant de l'autorité suivait et rajoutait à sa démarche une sorte d'élégance. J'aurais imaginé qu'il me découvre, perspicace comme je le croyais. Mais finalement, après un long temps sans respirer ni bouger d'un micromètre je comprenais qu'il était définitivement partit. J'étais terrifié à l'idée de sortir et découvrir son visage tourné vers moi, satisfait de l'entourloupe qu'il m'avait fait mais ma conscience me jouait des tours. J'étais belle et bien seule dans le même couloir que tout à l'heure.
Cette fois-ci, je me mis à courir jusqu'à me réfugier à l'intérieur de la pièce pour reprendre une inspiration et expiration correcte.
J'étais encore pensive de ce qu'il aurait pu arriver si il m'avait découvert, mais,  je devais bien me faire à la réalité qui était que tout c'était bien passé. J'étais vivante, en un seul morceau et près de mon violon.

En parlant de lui, je ne perdus pas plus de temps et commençait une mélodie de Max Richter, l'un de mes artistes préférés. Je réalisais chaque note en fermant le yeux et en m'emportant dans une bulle imaginaire où tout le monde m'acclamerait, où l'on me comparerait à mon frère comme étant supérieur à lui et dans une vie ou j'aurais d'autre parent aimant et me soutenant lorsque j'en aurais besoin. Toutes ces choses dont je rêvais se répétait comme un film lorsque je jouais du violon car cet instrument était l'une des seuls chose que je maîtrisais aussi bien que n'importe qu'elle autre humain ou créatures sur terre.

Je jouais durant plus de deux heures car lorsque je regardais l'heure sur ma montre, je lus « 13:45 ». Je réalisais que j'avais raté la pause déjeuner, ce n'étais pas un problème pour mon appétit qui était inexistant, mais ça avait dû mettre la puce à l'oreille pour certaines personnes. J'avais également abandonné Beth, peut-être même qu'elle était allé à l'infirmerie après le cours et s'inquiétait en s'apercevant de mon absence. Je me demandais qu'est-ce que je pouvais faire et me stoppais de réfléchir lorsque quelqu'un toqua à la porte.

Je couru prise d'une monté d'adrénaline étrange et me cachais à l'intérieur de mon armoire. La porte s'ouvrît au moment ou je fermais la mienne. Et ce ne fus pas une mais deux personnes qui entrèrent, la première voix qui énonça mon prénom fut celle de Bethany. La seconde était plus grave et pinçante. Je reconnus immédiatement Draco et sortait en colère de mon meuble.

Severus RogueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant