Severus Rogue

Chapitre I: Le départ + Les Personnages

  Aujourd'hui est un nouveau jour, le soleil se lève petit à petit, m'offrant des reflets roses dans les yeux et me donnant une nouvelle fois l'envie sortir sur ma jument pour me balader près de la falaise dangereuse. Si seulement je n'avais pas ce train à prendre, j'aurais peut-être réussie à satisfaire mes envies. Il est vrai que je pourrait m'enfuir, le temps m'offre cette opportunité. Mais quelque chose me retient, la curiosité me démange depuis l'ordre formelle de père et mère. Poudlard est une opportunité de tout recommencer, m'éloigner de ce pays affreux qui renferme certaine chose qui, depuis longtemps, m'empoisonne petit à petit.

La femme qui me sert de mère me répétais a bout de souffle, « ce qui ne change pas, c'est que la vie change tout le temps », et à seulement n'y pensé, je souhaite du plus profond de mon âme que cette voix dise vraie. Je refuse de décevoir encore une année mes parents, je dois leur prouver ma force qu'il ne semble pas apercevoir, caché par l'énorme lueur puissante de Tom, mon grand et parfait frère.

- Lila, le cocher est arrivé en avance, rejoins nous. Nous avons à te parler.

Et voilà que la voix grave de mon paternel résonne contre les quatre murs brun de ma chambre, pour une fois, elle n'était pas là pour rectifier mon comportement, ni pour m'apprendre une fois de plus la politesse que je devrais montrer. Non. Aujourd'hui, elle est là pour me prévenir que l'heure est venue de saluer ma grande demeure, car au fond de moi, je sais que je n'y reviendrais pas avant une très longue année.

   Je saisi donc ma valise en cuir usé, d'où chaque fissures raconte une histoire différente provenant des quatre coins du monde. Je relève une des mèches blanches de la coiffure préparé à la perfection par mon majordome et souffle un coup face au miroir. Il est rare que j'ai besoin de me donner confiance, mais même si mon ancienne école ne risque pas de me manquer, une peur étrangère me sillonne le cœur. L'idée de rencontrer des nouvelles personnes pourrait se montrer comme une tyrannie, ou alors elle me sera bénéfique et je n'aurais jamais regretté de saisir les rennes de Sky en partant vers la solitude qui est beaucoup plus sûre pour une fille comme moi.

Je saisi la poignée de ma chambre et la tire pour de bon, chaque pas que je fais m'entraîne vers une nervosité plus grave et oppressante. Les escaliers de pierres que je franchis me donne la chair de poule, j'ai l'impression que je pourrais d'un coup tomber en avant, me laissant dévaler jusqu'au sol la longue surface. Bien heureusement, mon imagination est bien trop forte pour que cela se réalise.

Je suis maintenant devant la porte d'entrée, mes consanguins ont le visage neutre, sans une once de pitié pour le départ de leur fille. Je suis tremblante de l'intérieur mais garde l'attitude qu'ils souhaite voir, une Weather n'a pas le droit de se montrer faible. Un dicton qui est d'ailleurs contradictoire pour certaine de mes attitudes précédentes. Je vous expliquerai plus tard car pour le moment, une énorme décision va définir le reste de mon enseignement de sorcière.

- Père. Mère.

C'était la façon dont laquelle je les saluais. Énoncer leurs surnoms était suffisant selon moi, il ne méritais aucune sympathie venant de mon cœur si il ne m'en offrait pas. Mes géniteurs n'étaient rien de plus que des géniteurs. Je n'avais pas besoin d'eux, et Poudlard m'offrait la bénédiction d'être définitivement débarrassée de ces personnes là. Je serais beaucoup plus loin de cette maison, plus loin de mon frère et plus loin de toutes les emmerdes qui me suivent depuis seize ans.
Aujourd'hui est un nouveau jour.

Je passe les deux portants en verres et me tient face à la voiture, je n'aurais jamais pensé être aussi proche de ma nouvelle vie. Je regarde une dernière fois autour de moi, j'aperçois au loin Sky, sautant dans le pré en m'apercevant. C'est une des seules choses qui me rende triste de quitter le château, j'aurais adoré l'emmener avec moi mais un cheval est beaucoup trop encombrant pour une école de sorcier. J'espère la revoir prochainement, mais en attendant, le conducteur me fixe en m'invitant à monter dans le véhicule rouge. Je saisi fermement l'anse de mon sac et le dépose dans la main de l'homme tout habillé de noir. Il l'a range dans le coffre tandis que je m'assois sur le siège peut confortable sans être trop dur.
Je décide immédiatement de dormir pour récupérer mon sommeil perdu à passer la nuit sur mon violon, ma tête se pose contre la vitre fraîche et peu à peu, j'arrête de penser et laisse mon corps dans les bras de Morphée.