Shadows

Chapitre 17 : Raprochement

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Je n'arrive pas à y croire. Moi ? Embrasser Jotaro ! Comment c'est possible !

Je passe la soirée tranquillement en pensant encore à cette sortie.

C'était tellement bien. J'ai encore envie c'est fou...

Puis je m'allonge dans mon lit essayant de trouver le sommeil. 

Ahah ! Les problèmes reviennent vite dites donc. Si seulement Jotaro était à côté moi. Il saurait m'aider et m'endormir facilement.

Et si je m'imagine être avec lui ? C'est peu être un peu trop malsain... J'ai l'impression que mon esprit se pervertis a cause de Jotaro. Je ne sais pas si c'est une bonne chose. Mais moi, ça me fait un peu peur...

J'ai l'impression de devenir un obsédé...

Non ! Je ne veux rien de tout ça ! Je veux juste être avec lui, c'est tout. J'ai le droit de penser ce que je veux. Tant que je le garde pour moi, tout ira bien.

Finalement, j'arrive à m'endormir plus ou moins facilement. Une envie commençait à venir me titiller mais j'ai réussi à y échapper. Maudites hormones !

Le réveil sonne. Passe une journée à peu près normale. Puis le soir, où mon père rentre une fois sur trois. Bien sûr sous les engueulades. C'est quand qu'ils arrêtent ? 

Aussi, je continu mon journal intime, qui sait, peut être qu'un jour ça me sera utile.

Bref... Passons...

 Un peu de positif ! Fin si on peu dire ça...

Je me suis beaucoup rapproché de Jotaro. J'ai appris à « bien » embrasser. Du moins je pense, c'est pas évident. Fallait bien que je me lance au moins une première fois. Et Jotaro a, je crois, essayé de me chauffer. Mais je ne suis pas sur...

J'étais en tailleur entre ses jambes et lui derrière moi du coups. Maintenant c'est devenu notre « cocon », comme je l'aime bien l'appeler, habituel. Il me chuchotait des mots doux dans mon cou, parsemé de baiser aussi. Et il avait sa main qui caressait mon genou puis venait sur ma cuisse parfois. Après il y a eu la sonnerie alors on devait y aller.

Je ne sais pas ce qu'il voulait faire. Il a beau être franc, sur ce point là, il ne l'est pas vraiment...

Mais c'était quand même un bon moment. J'espère pouvoir, un jour, comprendre sans demander ce qu'il veut. Peu être plus tard, quand on se connaîtra vraiment si bien.

En attendant, je profite du bon temps avec lui.

Et j'essaye de l'aider.

Tout à l'heure, j'ai dis qu'il y avait du positif. Mais en réalité, se casse aussi du négatif.

Jotaro ne va pas très bien en ce moment. Son père est rentré de sa tournée et il n'apprécie pas ça du tout.

A chaque fois qu'il le revoit. Il a envie de tout casser. 

Mais cette fois ci c'était différent : il a pleurer. Face à moi.

Moi qui ne connaissais que son regard de marbre et amoureux. Le voir avec une telle émotion peu atypique chez lui, me rendais heureux. C'est sûrement bizarre dit comme ça. Mais en faite je suis heureux de savoir qu'il me fait vraiment confiance à en dévoiler des émotions comme ça. Je pense que le therme heureux est maladroits. Je dirais plus fière alors. C'est ça, je suis fière d'avoir toute sa confiance et d'avoir accès à son côté "fragile" qu'il cache trop souvent.

Bien sûr, je suis triste. Très triste pour lui. Je le comprends sur tout les points de sa relation et j'essaye de l'aider. Ce n'était pas évident de garder mes émotions. De lui montrer que c'est normal. Mais il n'avait pas besoin de ça. Il voulait simplement le dire.

Après ça, on en a pas reparlé. C'est qu'il a du trouver une solution par lui même. Je ne me vois pas aller l'embêter. Surtout si c'est au final rajouter de l'huile sur le feu.

Puis les jours passent, un à un. Laissant mon amour et mon désir augmenter.

C'est vrai, je suis devenu fou amoureux de Jotaro. Je l'aime mon dieu ! Vous n'avez même pas idée ! Quand on se sépare c'est un déchirement. J'ai une impression de me sentir coupable de le laisser partir c'est fou. Mais ça vous le savez déjà. C'est petit truc qui montre que je l'aime. parce que, dire réellement pourquoi, je ne saurai pas dire.

Oui mon désir aussi. C'est... Gênant... Parfois, en cours, quand je m'ennuis, je m'imagine faire certaines choses avec lui... Bref ! Le pire c'est que j'aime ça ! Au secours ! Je ne sais même pas si c'est mentalement correct... Et je ne vais pas venir devant quelqu'un et dire : "Hey, je pense à mon mec et faire des choses d'adultes, c'est normal ?" 

Revenons un peu à ma journée si vous le voulez bien. Je suis un peu trop gêné pour parler de ça en public... 

Je suis actuellement entrain d'attendre le prof pour le prochain cours. Passionnant ? Exactement... C'est à ce genre de moment où tu penses fort que le prof tombe dans les escaliers. Fin, je crois. Personnellement, je ne fais pas ça. C'est irrespectueux.

Et comme si une bonne étoile veillait sur la classe, on nous annonce que notre professeur n'est pas là. Les autres se réjouissent tandis que moi je pars en direction du CDI.

Sur la route, je passe devant les permanences, là où c'est facilement le bordel. Mais en passant vite fait et en tournant ma tête vers la porte ouverte de la perm, je m'aperçois qu'il y a Jotaro. Je ne savais plus qu'il avait une heure de temps libre.

Malheureusement, je dois aller au CDI pour prendre de l'avance. L'amour ne doit pas être avant les études.

Du moins, c'est ce que disent les adultes. Mais au fond, moi je veux être avec lui. Je veux discuter pendant une heure de tout et de rien et profiter. 

Or, j'ai des devoirs à faire. Je dois aller au CDI.

Alors pourquoi je ne bouge pas ? C'est juste un petit dilemme de rien du tout !

"- Ça va Kakyoin ? Pourquoi tu es là ? Me coupa une personne de mes pensées.

- Oh ! Jotaro. J'ai un professeur absent pendant cette heure-ci. Et... Je ne sais pas choisir entre rester avec toi ou faire mes devoirs... Avouai-je honteux.

- On fait les deux alors. Tu veux aller où ? Répliqua t'il.

- Tu veux bien ? 

- Où on va ? 

- Au CDI ! Si ça ne te dérange pas bien sûr...

- Yare yare daze... Dit Jotaro tout en avançant vers le bâtiment."

On arrive donc enfin face à la vielle façade du CDI. Malgré cette dernière vraiment... Hideuse (on peut le dire), le lieu est moderne. Il a était réaménagé il y a peu. Il n'y a aucune imperfection. C'est un travail de maître. 

Jotaro me propose de m'asseoir à une des tables disponibles pour étudier. Et tel un gentleman, il me tire ma chaise.

"- M... Merci.

- ... 

- Avoue c'était juste pour que je me mette à côté de toi ? Il rougi légèrement. Idiot, je le savais.

- Tais toi et sors ton travail que je t'aide." 

Au moins ça c'est clair.

1189 mots

07/11/2020

Wow ! Merci d'avoir lu ! Je suis contente de ce chapitre pour une fois. Merci encore milles fois pour vos messages si gentils dans le chapitre précédent ! Vous êtes géniaux !!!