Fairy Tail, Noriah la démone. [TERMINE]

Chapitre 48

J'ouvris légèrement les yeux frissonnante. Bon sang...où sommes-nous ? Pourquoi y-a-t-il pleins de hurlements...? Je me levais à demi et je vis Cana pousser un soupir de soulagement en me voyant bouger. 

Moi : Qu'est-ce que...

Cana : La guilde est détruite, nous sommes au QG de Tartaros. 

Il a dû s'en passer des choses pendant que j'étais inconsciente. 

??? :  Noriah...

Je me retournais vivement pour regarder d'où pouvait bien provenir cette voix. 

Moi : Tu as entendu ? 

Cana : Hein, non. Ce doit être les...

Je me relevais complètement le coeur battant. Cette fois je l'a connais. Je l'a connais mieux que n'importe qui ! 

??? : Noriah...! 

J'écarquillais les yeux ne comprenant pas d'où pouvait venir cette voix. Je finis par les fermer pour tenter de me concentrer. Ce...pas loin ! Je mis à courir aussi vite que je le pus devant moi. Là où se déroulait les pires batailles. Je passais devant Juvia, Lucy, Natsu, Gajil et Grey aussi vite que possible. 

Natsu : Noriah ? Mais qu'est-ce que....

Je lui fis un signe de la main et je forçais sur mes jambes pour aller plus vite. Je fus bientôt arrivée hors de portée des ennemis. Le coeur battant je m'arrêtais. 

Moi : Ce...non...

Mes jambes se dérobèrent sous mon poids. De grosses larmes jaillirent de sous mes paupières closes. Je tentais de les essuyer mais en vain elle continuait de couler sans s'arrêter. Je tendis les bras devant moi.

Moi : Papa...papa c'est vraiment toi ? 

Un sourire apparût sur son visage et il hocha la tête. Il reprit petit à petit forme humaine et se précipita dans mes bras.

Papa : Ma fille...j'ai tellement attendu de te revoir...j'ai tellement...

Moi : Oh...papa...j'ai tellement de choses à te raconter si tu savais ! Tu sais j'ai...

Il se dégagea de mon étreinte et fit un sourire triste. Il me montra son bras et mon coeur loupa un battement. 

Moi : Tu ne peux pas faire partie de cette guilde...tu ne peux...

Papa : Je suis le fondateur de cette guilde. Mard Geel a juste repris les rennes. 

Je secouais la tête incapable de croire à ses paroles. 

Moi : N-non bien sûr que non ! Tu ne peux pas...

Mon père souffla légèrement et plongea son regard dans le mien et m'attrapa par les épaules. 

Papa : Il faut...il faut que tu saches que...il le faut...

Mon menton se mit à trembler face aux paroles qu'ils allaient prononcer. 

Papa : Nous sommes...des démons du livre de Zeleph. 

Je fronçais les sourcils ne voyant pas exactement où il voulait en venir. 

Moi : Je sais que Tartaros fait...

Papa : Non, toi et moi. Nous sommes des démons du livre de Zeleph.