Fairy Tail, Noriah la démone. [TERMINE]

Chapitre 51

Je soufflais doucement en laissant une lettre posée sur la table de notre maison à Luxus et moi. Je me mordis la lèvre en repensant à nous deux, à tout ce que nous avions traversé ensemble. Je ne quittais pas Luxus, bien au contraire, je prenais du recul. Je partais...pour un voyage sur la trace de mes origines. En fait...c'était l'excuse que j'avais écrite dans la lettre. Mais je fuyais...je fuyais ce que j'étais, même si...j'étais bouleversée parce que j'étais. Je fuyais les souvenirs qui m'étais douloureux. Je fuyais Fairy Tail...je fuyais la nouvelle guilde que mon copain et mes amis avaient décidés d'intégrer. Une larme s'écrasa sur ma joue, mais je m'en moquais éperdument. Fairy Tail avait été vite remplacée...et je restais l'une des seules à ne pas avoir accepté l'idée que celle-ci avait pu être dissoute. Je soufflais légèrement. Je quittais également Comète et Eden. Je partais sûrement pour un voyage en solitaire...combien de temps prendrait-il ? Je n'en avais aucune idée. Je reviendrais, je le savais. J'espère réellement que...mes amis me pardonneront de mon départ soudain. 

J'attrapais mon sac et touchais mon épaule où reposait le symbole de Fairy Tail. Je refermais légèrement la porte et ne me retournais pas. Luxus, prend soin de toi, je t'en prie. 

PDV LUXUS 

Je rentrais à la maison en souriant de bonheur. Enfin chez soi ! Je serrais le poing pour me donner du courage. Nous étions ensemble depuis quasiment un an, même si...cela équivalait à quasiment huit ans de vie commune. J'allais le faire aujourd'hui, j'allais faire ma demande aujourd'hui. J'en avais profité que Comète parte s'entraîner avec Eden pour aller retrouver aussi vite que possible Noriah. 

Moi : Chéri, je suis rentré ! 

Je fronçais les sourcils en entendant aucune réponse de la part de ma copine. J'écarquillais les yeux en remarquant la maison habituellement très bien rangée. Je m'avançais légèrement en remarquant une lettre déposée sur la table. Je l'attrapais, ma main tremblant légèrement. Je l'a dépliais et commençais à la lire. 

Luxus...

Comme tu peux t'en douter, je suis partie. Ce n'est pas un départ définitif, je ne m'éloigne pas de vous, bien au contraire...

J'ai appris certaine chose, durant la bataille de Tartaros, des choses qui ont su me bouleversées. Je pars à la recherche de mon père, et j'entreprendrais ce voyage seule, car...vous n'avez pas à savoir ce que je suis. La seule personne à être au courant de ce que je suis est Eden. 

Luxus, je t'aime, je t'aime si fort, ne l'oublie pas. Je ne quitte pas, je veux juste partir quelques temps pour me retrouver et...pouvoir protéger ceux que j'aime. Si j'avais réussi à avaler ces spores démoniaques ce jour-là, tu ne souffrirais pas le martyr. Alors je t'en prie, laisse-moi partir et je te promets de revenir un jour. 

Luxus, n'oublie jamais que je t'aime. Dis à Comète de bien manger tous les jours. 

Je suis tellement désolée...

Noriah. 

Je me laissais tomber à genoux, les mots qui étaient écris ne ressemblaient plus à rien à cause des larmes qui tombaient dessus. Je me relevais en haletant et me mis à courir dans la rue pour tenter d'apercevoir celle que j'aimais. J'entendis des pas précipité et je vis Fried et les autres arriver, les yeux pleins de larmes de colère. 

Fried : Ne me dis pas qu'elle est partie !! 

Evergreen : Qu'est-ce qu'elle est égoïste !

Comète se mit à sangloter et se mit à courir dans la rue dans l'espoir de retrouver sa meilleure amie. Je l'attrapais par le bras et le collais contre mon torse. 

Moi : On va l'attendre...on l'attendra le temps qu'il faut.

Eden : Noriah...bon sang...tu ne pouvais pas nous en parler ? 

Evergreen était sur le point d'imploser. Je posais ma sur son épaule pour tenter de la rassurer mais celle-ci se dégagea de moi.

Evergreen : Non, je ne me calmerai pas. On a toujours tout accepté d'elle et on devrait accepté qu'elle se casse comme une lâche ? 

Je serrais le poing aussi fort que je le pus. Elle ne peut pas dire ça.

Moi : Elle m'a pardonnée...alors que j'ai attaqué Fairy Tail. 

Eden : Et moi...elle m'a acceptée alors que je faisais partie de la guilde de son père adoptif, qui n'était qu'une sale ordure. 

Comète : Elle m'a recueillie alors que j'errais dans les rues, alors quoiqu'elle fasse, je l'attendrais toujours et lui pardonnerai toujours. Je l'attendrais de millénaires s'il le faut, parce que je l'aime plus que tout au monde !

Un sourire mergea sur mon visage et je posais une main sur l'épaule de Comète pour appuyer ses propos. Noriah...reviens vite.