Once Upon A Time ||Blackpink OS||

The Painting - La Scène

—NDA—

I'M BACK!!!

Hello tout le monde !
C'est parti pour mon premier recueil de nouvelles, yeah. Last Night On The Rooftop devient un chapitre du recueil Once Upon A Time.

Cet OS sera divisé en 3 parties et est une requête de Sanochan !

Bonne lecture ^^

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Le temps. Quelle étrange notion. Il est l'objet de bien nombreuses réflexions depuis des millénaires, et personne n'en a jamais trouvé d'explication levant tout doute.

Vous êtes-vous déjà promené dans des musées ? Des galeries d'art ? Avez-vous déjà pris le temps de regarder ces œuvres et non seulement de les voir ?

Voyez-vous, l'art m'a toujours fasciné. Il est le vestige du passé, de la vie d'avant, une vie qui nous semble si lointaine et qui était fut un temps le summum de la modernité et du progrès. Comprenez-vous comment tout n'est qu'une question de perception ? C'est la raison pour laquelle j'ai toujours porté un grand respect aux œuvres d'art. Contrairement à certains, je ne m'en suis jamais sentie supérieure parce que mon époque était plus "développée" ou "civilisée". Je ne les ai jamais vues non plus comme des œuvres mortes, sans profondeur.

J'ai plutôt développé un goût particulier pour la peinture et la photographie, que je vois comme de véritables fenêtres sur le passé. Souvent je me réfugie dans les musée, et passe des heures à immerger mon esprit dans ces peintures, cherchant à trouver l'histoire de ces personnes, la raison de leur présence, de leurs émotions, la vie qu'ils menaient et les rêves qu'ils avaient.

Dans mes yeux, ces peintures prenaient vie.

Laissez-moi maintenant vous raconter une histoire. Croyez en sa véracité, ou laissez-vous porter comme dans un rêve. Installez-vous confortablement, et embarquez avec moi entre les mailles noueuses du temps, qui croyez-moi est en fait bien moins linéaire qu'on le pense...

Comme chaque vendredi, je me promenais dans les allées du musée du Louvre, lentement. Mon regard se posait sur chaque peinture avec grand intérêt, et j'y passais chaque fois plusieurs minutes afin de pleinement m'en imprégner. Mais un tableau retint mon attention.

De taille moyenne, il semblait ne rien représenter de particulier. On y voyait une place, bondée de gens en costumes et corsets dans le vieux Paris. Ils semblaient marcher chacun dans une direction différente, comme une version passée de Time Square. Les immeubles de la ville entouraient cette place comme une enclave à la lumière, qui donnait ainsi une homogène teinte grise à la scène, et la hauteur des fiacres venait en casser la symétrie.

Quelque chose semblait pourtant émaner de ce tableau, quelque chose que je ne saurais exprimer. Il captivait mon regard, et je ne pouvais m'en détacher. Après plusieurs minutes, je compris pourquoi.

Au centre de la toile, une silhouette semblait se détacher des autres. Je ne l'avais pas remarqué au début, mais ce n'est qu'après une minutieuse observation que je remarquais que cet homme en costume était en fait une femme. Contrairement aux autres, son regard semblait tourné vers moi, comme si elle me regardait.

J'étais hypnotisée, mais d'autant plus curieuse de cette femme transgenre à une époque si fermée d'esprit. Par acquis de conscience je regardais l'écriteau indiquant que l'auteur, un certain Polinsky, avait réalisé ce tableau en 1819.