Jour 6

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Jᴜɪʟʟᴇᴛ 2003

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Jᴜɪʟʟᴇᴛ 2003

Deux ans.
Deux ans était l'âge de la petite fille que la jolie brune tenait dans ses bras.
Son mari arriva par derrière et posa ses mains sur les hanches de sa femme, un regard de fierté sur l'enfant dans les bras de sa douce.
Une maison, un jardin.
Des parents aimants.
La petite fille avait tout pour grandir dans de bonnes conditions.
Un baiser poser sur la tempe de la petite fille et ils retournèrent à l'intérieur de la maison.

Nᴏᴠᴇᴍʙʀᴇ 2006

Cinq ans.
Voici l'âge de Andréa.
Actuellement en voiture direction Lyon.
Lieu où elle avait l'habitude de partir avec ses parents.
Elle essayait tant bien que mal de chanter la chanson qui passait à la radio.
Son père au volant.
Sa mère côté passager qui chantait.
La petite riait en voyant sa mère se retourner en la taquinant.
Son père la regarda au rétroviseur.
90km/h.
Une route de campagne.
Son père avait toujours préféré prendre les routes nationales plutôt que les autoroutes.
Une famille heureuse.
Il a suffit d'une seconde d'inattention.
Une seule seconde.
En face ?
Un camion.
Avec à son bord un chauffeur épuisé.
Par son métier.
Par le long trajet qu'il effectue.
Plus que 2h de route et il pourra faire sa coupure de 45 min.
Il souffle.
Ses yeux papillonnent.
Il en a marre.
Il est vraiment fatigué.
Ses yeux tout doucement se ferme.
Il a suffit d'une seconde où ses yeux se sont fermés.
Une seconde.
Le camion a dévier de sa trajectoire.
En voyant le camion se rapprocher.
Le père n'a rien pu faire.
La femme s'est mise à hurler.
La petite fille s'est mise à pleurer de peur.
Le camion a percuté de plein fouet la voiture.

Ce jour-là deux parents ont perdus la vie, laissant derrière eux une petite fille.
Seule.

Aᴠʀɪʟ 2011

La petite Andréa a désormais 11 ans.
Elle a bien grandi.
Elle rentrait des cours.
Elle haïssait les cours.
Elle trouvait que les gens était méprisant.
Elle n'avait qu'une amie.
Mélissa.
C'était la seule fille que Andréa laissait s'approcher d'elle.
Depuis le décès de ses parents et ses 6 ans Andréa avait radicalement changer.
Se murant pendant des jours, des semaines dans un silence glaciale.
Le jour de ses 6 ans.
Une famille l'a adoptée.
Elle l'a compris au moment où elle est arrivé devant cette grande maison.
Elle a été prise d'une grande crise de larmes.
Se débattant autant qu'elle le pouvait de tout ceux qui s'approchait d'elle.
Là où elle avait été le temps de lui trouver une famille.
On lui avait expliqué ce qu'il s'était passé.

-"Andréa ? Viens me voir deux minutes s'il te plaît"fit l'infirmière qui s'occupait d'elle.
Elle s'avança vers la femme qui pris sa main et l'emmena dans une grande pièce avec un bureau.
-" Écoute, il faut que je te dise quelque chose.
Je pense que tu a besoin de savoir et que il est important que tu sache où sont tes parents.
Tu vois les étoiles dans le ciel ?"
La petite fille l'écouta avec attention et hocha la tête.
Ces étoiles qui brille dans le ciel ce sont des personnes que Dieu a accueilli chez lui.
Ce sont des personnes dont Dieu a décidé de prendre la vie pour les accueillir chez lui parce que Dieu se sent seul.
Et il a besoin de compagnie, la plupart du temps il prends la vie de personne âgé, mais quelques fois il prends la vie de gens qui n'ont rien demandé comme tes parents.
Le plus souvent on le déteste parce que il prend la vie de personne qu'on aime, on veut garder à nos côtés toute notre vie.
Il est méchant Dieu.
Mais souvent il fait aussi de bonnes choses.
Au fond c'est pas quelqu'un de méchant.
C'est juste quelqu'un de seul, qui demande juste un peu de compagnie.
Et il a pris tes parents pour qu'il lui tient compagnie.
Et les étoiles qui brillent représente les personnes qui l'ont rejoint.
Il les a transformé en étoiles pour briller et illuminer le ciel pour toujours.
On dit que les étoiles qu'on voit briller plus que les autres se sont des gens qui ont comptés dans nos vies, c'est un "signe" comme on dit.
Ce soir regarde le ciel et tu verra deux étoiles brillées plus que les autres.
Ce sont tes parents qui t'envoient un signe du ciel où ils reposent en paix, pour l'éternité.
Malgré tout Andréa, sache que peu importe ce que tu fais, ce que tu décide plus tard, tes parents seront toujours fiers de toi, de la femme que tu vas devenir."
La petite fille pleurait, elle détestait Dieu de lui avoir pris ce qu'elle avait de plus chère sur cette Terre.

En arrivant sa nouvelle famille avait tout fait pour la mettre aise, pour la faire rire.
Mais rien.
Juste une petite fille qui se murait dans un silence.
Aucun mots.
Aucun rire.
Rien.
Plus les jours passaient plus Andréa ne parlait toujours pas.
Ses parents d'accueil étaient compréhensible, et ils ne forçaient pas la petite à parler.
Ils savaient que un jour où l'autre elle finirait par parler mais ils ne voulaient pas la brusquer.

Lors de ses 11 ans la petite avait décidé comme d'habitude de ne pas fêter son anniversaire.
Comme à chacun de ses anniversaires.
Elle détestait ce jour de fête.
Elle avait reçu des cadeaux mais le seul cadeau qu'elle voulait c'était de pouvoir revoir ses parents.

Elle venait de rentrer des cours.
Encore une journée de plus parmi ses enfants.
Elle jeta son sac dans sa chambre avant de traversé le couloir pour atteindre la porte au bout de celui ci où était installer un piano.
Sa deuxième passion après l'équitation.
Elle s'assit en face de celui ci et se mis à jouer quelques notes qui lui passaient par la tête.
Sa voix se mit presque instantanément a rejoindre les notes jouées par le piano.

"Je me rappelle, c'était toi
Qui disais que tu serais toujours là
Dans mes rêves, on est deux
Y'a 10 secondes avant que tout ça dégénère
Toi tu mens, t'es plus là
Technique vaudou quand tu dis mon nom
T'as du mal, je le vois
Tu mets ma photo quand tu tires à l'arc
On s'abandonne, et c'est trop tard
On se condamne à vivre un truc infernal
Y'a tout qui est fermé si tu penses à toquer fais le
Je parie que de la fenêtre il faudra qu'une brique pour entrer
Sur ton cœur il y a des bleus, moi je m'en souviens plus
C'est encore le double moi, qui te regarde sous la pluie
C'est pas comme au début non, regarde tout ce que je mets dans
À chaque fois que je fume j'ai l'impression que mon cœur se nettoie"

Sa voix se brisa.
Impossible de continuer tant elle pleurait.
Cette chanson, elle l'a chanté tellement de fois.
Ses paroles, elle les avaient écrites un soir de pleine Lune.
Sur son balcon.
Assise, seule.
Prise d'une énième insomnie.
Elle pleurait.
Elle souffrait.
Comme une petite fille de seulement 11 ans pouvait autant souffrir.
A son âge, normalement tout le monde devrait être heureux et épanoui.
Mais non, elle, elle ne l'était pas.
Elle fini par se lever et sortir de la pièce.
Arriver dans sa chambre elle pleura encore et encore.
Elle fini par s'endormir épuisée par la journée qu'elle venait de passer et surtout de la dernière heure qu'elle venait de vivre.


"𝐉𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐟𝐚𝐧𝐭𝐨̂𝐦𝐞
𝐓'𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞́𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐭'𝐚𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐥𝐝 𝐮𝐩
𝐈𝐥 𝐦𝐞 𝐟𝐚𝐮𝐝𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬"

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hey,
nouveau chapitre de Frénésie
j'espère que il vous plaira, normalement le prochain chapitre, ils se rencontrent enfin
ça risque d'être fort fort drôle

Vos avis ?

besosssss 🌊

𝙵𝚛𝚎́𝚗𝚎́𝚜𝚒𝚎 // 𝚈𝚊𝚗𝚒𝚜 𝙰𝚗𝚍𝚛𝚒𝚎𝚞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant