*Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises*
Un livre qui parle, comme vous l'aurez deviné, de Harry Potter ! Cet univers tellement universel, ces personnages si attachants et complexes... Et basiquement un des meilleurs fandoms de tou...
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James Potter : Tu vis à Square Grimmauld, c'est ça ? Sirius Black : Okay, avant toute chose, mes parents vivent à Square Grimmauld. Sirius Black : Je vis dans l'instant présent.
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Vacances d'été
James : T'es sûr que ça va ? Sirius : Mais oui, Jamie, t'inquiète. C'est plus facile en fait, avec tout le truc des animagus. James : Comment ça ? Sirius : Maman m'a dit que j'étais ingrat. Pour tout ce qu'elle avait fait pour moi, je devrais embrasser ses bottes. James : Sirius : Donc j'ai mangé ses bottes. Sirius : Et réduit en lambeau chaque autre paire de chaussures que j'ai pu trouvé. Sirius : Il y a aussi des poils de chiens partout dans la maison Sirius : Personne n'arrive à trouver d'où ils viennent Sirius : Ma mère devient folle. Sirius : C'est génial. James : Eh ben, je suis heureux de constater que tu t'amuses.
***
Est-ce que vous pouvez imaginer un petit Sirius de onze ans, perdu entre les écoliers qui courent le long du quai 9 3/4 pour retrouver leurs amis, avec le regard de sa mère qui pèse sur ses épaules, et les yeux de son frère qui osent à peine le regarder avec envie ? Son père n'est pas venu, bien sûr, il avait autre chose à faire. Est-ce que vous pouvez imaginer le petit Sirius, qui est à la fois excité de ce changement, de cet évènement dont tout le monde lui parle tant, heureux de partir loin de ses parents qui ne lui donnent pas le quart de l'amour qu'il mérite, effrayé, effrayé par tous ces gens, effrayé de se retrouver seul au milieu de la foule, effrayé par ses cousines qui rient à côté, déjà affublées du blason vert et argent, effrayé par le poids des attentes de sa famille, effrayé par les derniers mots de son père : "Fais nous honneur".
Est-ce que vous pouvez imaginer le petit Sirius sur ce quai, qui a encore tant de choses à vivre, à affronter, et à perdre ? Parce que moi, je peux, et que ça me donne envie d'aller pleurer au fond de mon lit pour l'éternité.
