Paintball torride

Partie 2

J'ouvre ma veste pour contempler l'étendue des dégâts. En effet, un joli bleu orné d'un gros point rouge trône sur mon biceps.

"- Et ta cuisse?"

Il faudrait que je baisse mon pantalon pour pouvoir vérifier cela...Qu'attends-t-il de moi? Que je me déshabille devant lui? Je le fixe perplexe...

"- Comme tu veux...Je me disait que tu voulait peut-être vérifier que tout allait bien. Je peux me tourner si tu veux..."

De quoi ai-je peur? De me déshabiller devant un homme qui me plaît? En pleine partie de Paintball?

Mon regard se pose sur son écusson et lit son slogan " Dans le doute, pas de doute." Je lève un sourcil, plante un regard de défi dans le sien et déboutonne mon pantalon afin de le baisser.

Sans surprise, un autre hématome décore ma cuisse. Celui-ci est plus rouge et plus gonflé. Sa main effleure ma contusion. Je retiens mon souffle.

Brusquement, des pas traversent la pièce. Un petit groupe, qui progresse en trottinant le plus furtivement possible.

Max se couche littéralement sur moi. Son corps recouvre le mien. Son explication à son geste pourra être la plus illogique possible, ça m'est égale. Il m'attire. Et le sentir contre moi alors que mon pantalon est sur mes genou ne fait qu'attiser le feu en moi. Sa main se plaque sur ma bouche.

Les pas s'éloignent...Pour eux, la voie est libre.

Max est toujours sur moi et me maintien toujours silencieuse. Je lui arrache son masque de protection et repousse le mien. Sitôt que sa main lâche mon visage, elle est remplacée par sa bouche. Prise d'assaut, j'ai le choix entre le repousser et l'encourager. Il me plaît beaucoup et ses manières brusques et cavalières m'excitent d'avantage. Je glisse une main dans ses cheveux dans le but d'intensifier notre baiser et je tire dessus. Son genou sur ma cuisse comprime mon bleu, la douleur me chauffe d'avantage. Je tente de le repousser de manière à trouver une position me permettant d'être plus libre de mes mouvements. Il m'agrippe les poignets au-dessus de la tête, s'accroupit et me retourne sur le ventre. Il est maintenant à cheval sur mes cuisses nues, mes fesses exposées, uniquement protégées par mon string. Une main me cloue encore les poignets au sol tandis qu'une autre me pelote sauvagement les fesses.

Nos souffles s'accentuent. Je cambre autant que possible afin de presser ma lune tout contre son entre-jambe. Je sens sa virilité grossir à travers son treillis. Ses deux mains caressent et cramponnent ma taille, mes hanches. Je sens ma vulve se lubrifier. Je profites de la liberté de mes mains pour effleurer ses cuisses et repousser le sol dans le but de me redresser. Nous sommes à présent à genou, l'un derrière l'autre. Il insinue ses mains sous mes vêtements de manière à atteindre mes seins. Mes tétons, tendus par l'ébullition, accueillent avec enthousiasme les faveurs que leur offrent ses mains fermes et expertes.

Soudainement, il rattrape son masque et me plante le mien sur le torse. Il se redresse tendu, essoufflé, visiblement très excité. Je remet mon masque en même temps que lui, remonte mon pantalon précipitamment sans même fermer les boutons.

"-Viens." me souffle-t-il en m'empoignant par l'épaule.

Je suis tellement déboussolée que je ne prends même pas le temps de braquer mon arme devant moi.

Mon partenaire me pousse dans un couloir sans fenêtre jusqu'à un petit renfoncement dans le noir total. Sous nos pieds jonchent un tas d'ordures et de ferrailles.

"-Place-toi devant moi, tu vas faire le guet. Pose ton lancer au sol et prends le mien. Il est plus précis. Ne laisse personne passer dans ce couloir!" m'ordonne-t-il avant de fouiller ses poches.