Le mystère du penssionnat

À l'aide (partie 2)

J'ai enfin réussi à m'endormir ignorant les regards assassin et interrogatif de Daphnée. Pourtant, la seule image qui me venait a l'esprit était le regard emplis de compassion du directeur. Cette nuit-là n'a pas été comme toute les autres, au lieux de voir ma mère. Je me suis vu au volant d'une auto, je conduisait sur une autoroute. Il faisait noir et il pleuvait. Bien que j'étais dans mon lit et que je rêvais, j'avais l'étrange impression d'être saoûle. Je me suis mise à paniquer. J'avais beau bouger me tortiller, rien ne se passait. Je restais là immobile les mains sur le volant d'une auto inconnue. Je me suis tout à coup réveillée. Un des garçons de la maison était là, il me tenait la main. J'ai rapidement enlever ma main de la sienne et l'ai regardé encore abasourdi.

- Tu bougeais énormément, alors j'ai pris ta mains et tu t'es arrêté de bouger. Je me suis dit que après ce que tu as heum... Comment dire... Vécu, tu pouvais bien avoir un peu de repos.

- Depuis combien de temps, tu prends ma main?

- Environ une demi-heure.

- Je...

J'ai senti le rouge me monter aux joues.

- Merci.

- Ho mais pas de quoi. Tu sais moi aussi j'ai perdu un ami quand j'étais plus jeune.

- Hum.

- Bon, je vais te laisser a plus.

- Ouais.

Pendant toute la journée, je voyais Aïden sur tout les visages. Je ne comprenais pas. J'avais l'impression qu'il était là parmis ces gens. Ce midi, je me suis posté devant sa classe étant sur qu'il allait sortir tout d'un coup me demandant où on allait manger ce midi. Mais pourtant rien, il ne vint jamais. Et puis, je n'avais même pas faim tout cela me troublait. Il ne pouvait pas être disparu comme sa. Le soir arriver, je me suis endormie de nouveau en pensant au directeur et à Aïden. Ce rêve-ci était le même rêve que la veille sauf que à la fin du rêve, je me vit prendre une gorgée de... D'ALCOOL!?! Ce rêve etait trop bizzare, je me suis réveillée encore en sueur ma main dans celle de mon colocataire. Il m'a regardé mais n'a rien dit. Il m'a sourit et est sortit de la chambre. La fin de semaine arriva et je continuais de faire le même rêve encore et encore. Je me réveillais toujours avec la main de mon colocataire et des litre de sueur perdu. Je ne mangeais plus. Je ne parlais plus à personne. La grande partie du temp. J'allais dans un coin reclus de la bibliothèque qui trônait fièrement au milieu du pensionnat. Nous avions l'habitude de venir à toute les pauses y déposer un petit mot pour réconforté l'autre en cas de besoin. Les papier étant bien caché personne ne les voyait. Alors, je me suis assise sur la seule chaise présente dans les alentours. Et, je me mis à chercher dans l'espace entre une petite statue d'ange et l'étagère. J'y pris un mémo et le lit.

{ Hey, Lil comment ça va? Si tu lit ceci tu ne vas probablement pas très bien. Mais ne t'inquiète pas je suis là pour toi. Et quoi qu'il se passe je resterai toujours à tes côtés. Bisou ton Aï pref.}

Je me mis à pleurer toute les larmes de mon corp.

- Non justement, tu n'es plus de ce monde. Comment as-tu pus me faire ça?

La colère commençait à m'envahir. Je commençais à me sentir bouillir intérieurement. Comment peut-il vouloir mon bien quand il es la raison de mon malheur? Je me suis emparé de tout les mémo le plus vite possible et me suis enfuie jusqu'à mon dortoir.