Larmes de tristesse

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Lili par nom anonyme, s'était levée ce jour là. Un rapide coup d'oeil la fait chavirer comme chaque matin. En regardant l'heure elle remarque de nombreux messages, elle n'ose même pas les ouvrir. Finalement elle se décide, sachant que ça lui ferrait  mal, comme chaque jour.

Sa besogne faite elle se lève. S'asoit à son bureau commençant à être mouillé, mouillé de larmes de tristesse, de désespoir. Lili s'exprimait dans sa chambre chaque matin, pour paraître forte chaque jour.

Dans les larmes, comme si on les regardait  au microscope nous aurions pu voir des dizaines d'enfants criant des injures contre la jeune fille de 13 ans. Puis comme un film nous aurions vu une scène chez elle, à son bureau avec son bras puis enfin cette fille, la même qui la frappe.

De ces goûtes salées en sortent de  nombreux sentiments simples mais trop excessifs. Les pleurs des enfants sont surment les plus innocents, on comprend dans leurs larmes l'incompréhension de ce monde. Nous même, face à ces larmes nous serions perdus. 

Ces gouttes  sont cachées, et puis un jour elles explosent. L'enfant anonyme ne dira  pas la vérité en explosant, malheureusement non. Elle explosera quand elle ne sera plus là pour subir les moqueries.

Martin de nom anonyme se lève comme chaque matin de bon pied. Comme chaque mercredi il retrouve sa jeune cousine. Il monte les marches en sifflotant, toque à la porte en sifflotant, sifflote encore longtemps.

Le porte ne s'ouvre pas. Martin finit par froncer les sourcils. Il frappe encore une fois à la porte, sans siffloter. Elle ne s'ouvre pas. Martin regarde ses messages, appelle sa tante au travail qui lui répond que Lili devrait être là.

Bientôt  Marie de nom anonyme, la mère de Lili arrive, son téléphone à la main. Comme depuis dix minutes elle tombe sur le répondeur de sa fille.

Martin s'attend au pire, sa cousine s'était confiée à lui. Il toque plus fort, des larmes perlant à ses yeux.
Marie le regarde avec incompréhension avant d'appeler la police.

Quand les policiers arrivent Martin est à genoux par terre, Marie paniquant au téléphone enchaînant les appels. Ils défoncent la porte. Marie court devant, suivie de Martin se reprenant. Alors soudain Marie s'effondre à genoux.

Quand on ressent cette tristesse on ne reste pas debout, comme si les larmes qui coulent sur nos joues étaient devenues trop lourdes.
Bientôt ce sont les larmes de Martin qui coulent abondamment, oubliant ses principes de jeune homme devant le corps de Lili.

Même les policiers ont le regard sombre, les yeux humides et bientôt ce sera toute la famille, les voisins et les amis qui s'écrouleront sous le poids des larmes.

Ce que je veux vous dire c'est que quand les larmes de tristesse coulent, ne les gardez pas pour vous car quand ça se saura trop tard, votre mal-être se partagera.

La vie d'une larmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant