Redécouvrir

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Et voici la suite. C'est tout... tendre et mignon. Mais citronnée 😏🍾
En espérant que ça vous plaise

La chambre était assez calme, les lumières éteintes. Seules des bougies offraient de la luminosité à la pièce. Une bouteille de champagne dans son seau et deux coupes vides trônaient sur la table de chevet tout comme une assiette de fruits rouges. Un magnifique slow de London Grammar passait sur la chaîne CD/MP3. L’ambiance était douce, romantique, parfaite pour ce soir. Idéale pour les deux amoureux occupant l’endroit.
Couchés sur le lit, le brun couvrant le blond de son corps, les deux hommes entamaient le premier round de la nuit. Malgré l’empressement précédant leur venue, la découverte de la chambre décorée avec soin par leurs proches avait calmé leurs ardeurs. Leur donnant envie de profiter un peu plus de l’autre romantiquement avant l’inévitable feu d’artifice.
Les baisers frénétiques et langoureux du pas de porte laissèrent place à la tendresse et la sensualité une fois le décor contemplé quand ils consentirent à détacher leurs lèvres. Appréciant à leurs justes valeurs les petites touches de romantisme apportées par leurs proches. Décorée comme il le fallait, la chambre était magnifique.
Cela apaisa les volcans qui semblaient sur le point d’exploser à l’intérieur des deux hommes. Cette vague intense de chaleur qui montait encore, encore et encore. Ils mouraient d’envie de se redécouvrir l’un l’autre mais à présent ils allaient faire ça en douceur, à leur rythme. Savourer chaque seconde de cette étreinte qui leur avait immensément manqué. Ils se séparèrent afin de déposer le peu d’affaires inutiles qu’ils avaient sur eux, découvrant ainsi la suite qui leur était offerte : une chambre immense aux couleurs chatoyantes avec un lit king-size, une grande armoire pour entreposer leurs vêtements. La salle de bains attenante était suffisamment grande pour accueillir une baignoire, une douche et deux lavabos séparés. Les toilettes se trouvaient dans l’entrée. Quand leurs baisers avaient débuté ils étaient entrés dans un grand salon, composée d’un canapé, une table et quatre chaises pour accueillir leurs repas- une corbeille de fruits et du champagne étaient fournis pour les accueillir. Sur le mur faisant face au canapé se trouvait un écran plat 42 pouces, envahissant la moitié de la surface. Le couple fut très ému à cette découverte : les parents du blond avaient du faire des folies pour eux.
Pendant que Danny découvrait la chambre, Steve s’attarda dans le salon, y découvrant un mot rédigé par les Williams : « Ce séjour est pour te remercier d’aimer autant notre fils, frère, beau-frère et père Steve. Profitez pleinement de votre séjour, vous l’avez bien mérité. Nous prenons soin de Grace. Prenez soin de vous deux. Nous vous aimons très fort les enfants. La famille Williams. »
En lisant ces quelques mots, le brun eut un sourire radieux en essuyant discrètement une petite larme qui coulait sur sa joue. Recevoir autant d’amour et d’affection de la part des siens… Ils formaient la famille qu’il n’avait plus la chance d’avoir, en-dehors de Mary. Oh oui, il allait faire honneur à ce cadeau, et pas plus tard que maintenant. Il rejoignit alors son petit blond dans la chambre.
Occupé à effleurer le tissu soyeux des draps, Danny semblait d’un coup tout timide ne sachant plus quoi faire. Ce fut Steve qui prit l’initiative suivante : se plaçant derrière son mari, il entoura sa taille de ses bras musclés le serrant fort contre lui. En profitant pour déposer des baisers sur le cou offert à ses lèvres. Suçotant, mordillant, baisant la peau douce et tendre en faisant circuler ses mains le long du torse du blond. Des caresses aussi légères que délicieuses qui firent frissonner le plus jeune à la fois d’impatience et d’envie. Envie de beaucoup plus c’était une certitude. Il passa alors son bras à l’arrière du crâne de son homme, renforçant ainsi leur contact encore plus si c’était possible. Caressant la chevelure soyeuse, embrassant avec légèreté sa joue mal rasée.
La tête toujours plongée dans son cou, Steve commença à ôter les boutons de sa chemise un par un, prenant son temps tout en caressant la toison blonde exposée, frôlant les petits bouts de chair brune qui se dressaient sur son passage. La tête du blond lui tournait, des gémissements quittant ses lèvres. C’était si bon, si sensuel ! Il n’y avait que le brun pour lui faire perdre l’esprit ainsi. Désireux de participer plus, il se retourna dans ses bras  et retrouva immédiatement le contact avec sa bouche. Puis le visage où il déposa une myriade de petits baisers, l’obligeant à se mettre sur la pointe des pieds pour avoir un accès plus facile.
Une fois sa chemise ôtée, il se remit sur ses pieds afin d’ôter le t-shirt de son amant. Torses nus, ils s’observèrent avec une lueur de désir dans les yeux, la bouche soudainement asséchée, les pupilles légèrement dilatées. Ce fut à ce moment que Steve remarqua les cicatrices marquant le corps de son amant. Oh, pas bien nombreuses ! Mais c’était un nouveau rappel de ce par quoi il était passé pour être dans ses bras à ce moment. Une preuve de plus que leur amour était infaillible et capable de passer toutes les épreuves, que même la mort ne pouvait séparer.
A cette constatation, il décida de reconquérir ce corps à sa manière… oh non, pas brutale et animale qui lui valait sa réputation d’homme de Néanderthal. Non, celle tendre et sensuelle qu’ils avaient utilisé si rarement mais qu’ils appréciaient tout autant. Celle qu’ils se réservaient le matin au réveil quand leur week-end était calme… ou le soir où ils décidèrent de se marier. Une nuit inoubliable pour eux deux. Voilà ce que voulaient revivre les deux hommes.
Prenant totalement par surprise son petit blond, il se pencha en avant pour joindre leurs lèvres ; empoigna les fesses rebondies pour l’aider à passer ses jambes autour de lui et vint l’allonger sur le lit. Le blond ne fut même pas étonné par la vitesse avec laquelle il s’y retrouva, ni que le temps de relever sa tête du matelas le corps d’Apollon se présenta devant lui entièrement nu, un air malicieux dans le regard.
Le plus jeune émit un cri de frustration en voyant son homme disparaître dans le salon. Il ne lui avait même pas laissé le temps de réagir. Pas vraiment connu pour sa patience, Danny s’apprêtait à se lever pour voir ce qu’il faisait mais, heureusement pour le brun, il revint peu de temps après. Une assiette de fruits rouges et deux coupes dans une main, la bouteille de champagne et son seau dans l’autre. Ah d’accord là ça devenait plus qu’intéressant ! Se dit Danny en se léchant les lèvres en appréciant la vue que lui offrait son brun. Son corps était toujours aussi magnifique : musclé à souhait, recouvert d’une toison brune en son centre, chaque tatouage bien visible sur sa peau mate. Ses yeux se baissèrent en-dessous de la ceinture, lui montrant à nouveau combien il était parfaitement fourni par la nature. Passant son pied le long de sa jambe de haut en bas, il fit comprendre au brun qu’il devait s’empresser de le rejoindre.
Le tout posé sur la table de nuit, Steve se pencha vers son amant pour l’embrasser sensuellement leurs langues se croisant et se recroisant inlassablement avec langueur, la virilité tendue du brun se frottant au jean habillant toujours son homme. Lâchant les lèvres de Danny, il n’enleva pas les siennes cependant de son corps. Traçant un chemin mouillé du bout de la langue du menton à un premier téton. Il commença par tracer des cercles autour du petit bout de chair le sentant se dresser à son contact puis le prit en bouche, le suçotant et le mordillant. Un frisson parcourut l’échine du plus petit, en ressentit un autre quand la langue traversa son torse afin d’atteindre le second téton. Le premier n’était pas délaissé, deux doigts le manipulant avec expertise.
Ce n’était pas grand-chose mais pourtant, le blond se sentait de plus en plus à l’étroit dans son pantalon, ne demandant qu’un geste de son amant pour le soulager.
Mais ce dernier voulait le faire languir, l’entendre le supplier, rendre le désir insoutenable. Sur un dernier coup de dents, il partit à la conquête du milieu. Sa langue glissant lentement… très lentement des pectoraux au nombril. Jouant quelques secondes avec la toison blonde l’entourant, il s’amusa avec l’appendice le mouillant avec soin comme il le ferait avec son intimité. Ce qui fit gigoter et rire le cadet sous lui. Exactement ce qu’il recherchait comme effet !
Quand il arriva un peu plus bas et vit la bosse déformant le tissu, il eut pitié du blond et défit le bouton du vêtement, dévoilant ainsi une partie du trésor caché. Il releva les yeux vers son amour dont la tête était redressée, appuyé sur ses coudes. Au-delà de ses yeux noircis par le désir, il lut sur son visage un amour infini. Il crut fondre de bonheur et ne put s’empêcher de remonter vers son visage afin de l’embrasser encore et encore. Il ne s’en lassait pas un instant. Il avait tant besoin de sentir ces lèvres sous les siennes, leurs langues s’entremêler avec volupté alors qu’il passait une main sous son boxer. Un concert de gémissements se fit entendre quand ils les enserrèrent simultanément, le blond profitant de l’absence de sous-vêtements du brun pour lui offrir ce même plaisir.

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