chapitre 1) Comment j'ai oublié de demander les termes du contrat

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"A entendre le monde les Français sont des gens bien étranges.

A entendre les Français, on ne peut que donner raison au monde. La France a brillé sûr à peu près tous les domaines, art, culture, architecture, science, militaire... Tel un phare qui a éclairé l'ouest du monde.

Voilà peut-être ce qui rend les Français aussi imbus de leur personne, et les fait percevoir comme des gens d'une arrogance sans équivalent. Après tout ne dit-on pas que la différence entre Dieu et un Français, c'est que Dieu ne se prend pas pour un Français ?

En tous les cas, je dois dire qu'en la matière, je fais honneur à mes ancêtres en poursuivant cette tradition, en étant un parfait archétype, bercé de ces histoires extraordinaire qui ont tant fait notre pays. D'un Roland à Roncevaux ou d'un Bayard au pont de Garigliano, d'une France abritant les talents de Lully ou de De Vinci. Tant de bonnes histoires à lire et qui ne demande qu'à être contée.

Il fut un temps où le monde pouvait encore rêver. Ce n'est pas tant la gloire, ce n'est pas tant la richesse, qu'une bonne histoire, une belle histoire.

Est ce mal de ne vouloir qu'une bonne histoire ?

Mais qui s'en soucie à présent ?

Enfin, permettez-moi de me présenter : Je me nomme Alexandre Fronteau, bien qu'il ne s'agisse pas de mon premier prénom. Mes parents dans leur grande sagesse me donnèrent trois prénoms, mais des trois, Alexandre est bien le seule que j'ose porter en public en ce monde." Je pensais qu'en grandissant, j'oserai utiliser les autres, mais ce n'est probablement, pas encore pour tout de suite.


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— Parce que tu crois vraiment qu'elle serait sortie avec quelqu'un comme toi ? Qu'elle aurait ne serait-ce qu'acceptée de venir à cette soirée avec toi?

— Hahaha, renchérit un second, nan mais il y croyait vraiment en plus.

Tout aurait pourtant dû être parfait ce soir. Le dernier bal de fin d'année du lycée, son baccalauréat en poche avec mention et des inscriptions en étude supérieur en bonne voie. Fort de ses succès, il avait tenté un coup de force avec le destin et invité la fille populaire de sa classe qu'il aimait et avec qui il se rapprochait depuis des mois, comble de bonheur et comble de surprise, elle avait en souriant accepté de venir danser avec lui ce soir là.

Dans la règle de la classique galanterie, le jeune Alexandre voulant faire bonne impression lui avait acheté des fleurs et même composer à l'ancienne une poésie à son nom qu'il escomptait lui clamer avec sa flamme plus tard dans la soirée. S'il avait été meilleur aux instruments, il aurait même voulu jouer une balade, mais la difficulté de transporter un piano a queue c'était révélé quelques peu problématique. Mais qu'importe !

Tout devait se passer comme prévu, à l'image qu'il se faisait d'une belle histoire comme on en voyait dans les livres anciens. Mais peut être trop anciennes pour ancienne justement

Des fleurs et des poèmes, qui cela intéressait encore ? Si dans un conte on était, alors c'était bien le début et non la fin, le moment ou le bonheur parfait est envoyé valdinguer sauvagement par un élément perturbateur.

Tout comme Alexandre qui prit à ce moment un coup de poing qui le fit reculer en arrière. Plus qu'un coup, il s'agissait de leur frappe habituelle, d'empoigner, de bousculer, de repousser en arrière.

Isekai Comment séduire une Noble ennemieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant