naïade

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À l'orée de l'onde, rien n'est préhensible,
Pourtant j'entrevoie le reflet de ces oiseaux terribles,
Il y a ces poissons, qui nagent, dans ce firmament aquatique,
Ce théâtre réel, auprès duquel mon esprit se veut sélénique.

Sans le vouloir, toute cette eau devient la pupille de ma nostalgie.
Je revois cette parcelle de mon coeur ressurgir, fleurie.
Des hortensias bleus où tu serais là,
Toi, le symbole de cette félicité, de cette vogue là.

Ton portrait évanescent hante cette mémoire.
Cette mémoire si proche, pourtant déjà bafouée, troublée, moire.
Ô spectre, si tu pouvais toucher mes lèvres...

Ô si les anges pourraient m'aider à discerner cette fièvre.
Plus je veux me remémorer ce temps, plus je suis seul face au présent.
Ce théâtre d'eau est maintenant souillé par cette pluie au rythme battant.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 27, 2020 ⏰

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