épisode 2

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Elle marche lentement vers la porte et la verrouille. Elle se retourne, me fixe dans les yeux, toute souriante, puis fixe ma queue, toujours avec son sourire coquin au coin. Fatigué d’attendre qu’elle passe à l’acte, j'arque un pas colossal dans sa direction, la porte en mode princesse et la laisse choir sur le lit. Je l’embrasse dans le cou tout en visant au plus loin son anatomie ; je la titille encore et encore avant d’enlever tous ses vêtements avec fougue. Elle succombe, transportée dans ce bien-être dévastateur, et s’écrit :
— N’explose pas avant de m’avoir envahi !
Elle m’agrippe aux hanches et me maintient le temps que j’insère mon sexe dans sa fente. Je m’immobilise un instant, le souffle bruyant, haletant, puis je la pénètre d’un seul coup. Elle lâche un cri contre le matelas, se tortillant comme une pute qualifiée, afin de m’accueillir solennellement en elle. Je la soulève, ses pieds quittent le lit. D’une souplesse d’ondulation des hanches, j’envahis l’ultime espace en elle que mon sexe n’avait pas encore conquis. Elle se cahote professionnellement sur toute la longueur de ma baguette magique, gagnée par un plaisir énorme, puissant, terrible. Elle se hisse sur mes bras, nichant ses fesses sur la pointe de mon engin, si prête de jouir qu’elle en a mal. Je l’entends murmurer fiévreusement mon nom dans l’oreille, ce son me fait augmenter le rythme de frappe ; mon sexe enfle, il s’allonge et va et vient avec la même puissance qu’une manivelle, en proie à une fureur érotique. Le spasme puissant d’un orgasme dévastateur la lamine tandis que mon corps est parcouru de violents frissons. Dans un ultime hurlement, elle jouit et me serre tellement fort que je sens ses ongles pénétrer ma peau, ce qui me propulse aussi dans un orgasme fou. Je déverse ma semence en elle tout en hurlant comme un Viking.
Dépourvu de toute force, on se laisse choir sur le lit, le souffle haletant. Je demeure un instant en elle avant de me retirer lentement. Nous sommes allongés sur le lit, elle est blottie contre mon flanc. Mon corps magnifique encore emperlé de sueur reprend peu à peu des forces. Je suis couché sur le dos, un bras replié au-dessus de la tête, l’autre passé autour d’elle, les doigts se promenant nonchalamment le long de sa poitrine incroyablement vallonnée. Mes jambes sont écartées et mon sexe présente une semi-érection qui se déverse mollement sur mon nombril.
L’instant d’après, je sursaute et m’écarte d’elle.
— Putain casses-toi maintenant ! Lui dis-je en remettant la serviette blanche autour de mon sexe imbibé de son liquide vaginal.
— Tu me baises ensuite tu me chasses comme si j’étais une dévergondé ? Demande-t-elle en rigolant, comme si elle n’avait aucun problème à se faire traiter de pute.
— Oui. Et je souligne que c’est toi qui m’as baisé. Non pas le contraire. Maintenant sors avant que ma mère ne vienne te faire sortir. Et j’aimerais aussi que tu arrêtes de fréquenter Maël. Tu n’es pas un bon exemple pour elle. Tu es trop louche comme fille, sans vouloir te vexer.
— Tu devrais retirer ce masque Jimmy. Il ne te convient pas du tout. Tu es certes le garçon le plus mignon de l’amphi mais nous savons tous les deux que quand tu t’y mets tu es pire que le diable quand il souffre du mal gastrique. Je ne suis qu’un enfant de chœur comparé à toi ; on se comprend non ?
— Oui mais ma mère au moins est fière de moi. La tienne ne repose même pas encore en paix. Change et peut-être qu’elle arrêtera de te hanter ! Sans déconner Line, tu n’es plus la voisine qu’on avait. On dirait que tu n’es plus seule dans ta tête, lui dis-je sans feindre de la pitié.
Elle se contente de rire sans plus placer un mot. Elle s’habille ensuite, laissant exprès son string orange sur ma moquette avant de sortir. Je soupire et rentre sous la douche. En quelques minutes, le déluge me rince de toutes impuretés, je m’habille et descend au salon étant purgé. J’aperçois en dévalant les marches, Maël qui raccompagne Line. Je soupire et m’affale sur le canapé qui fait face à la télé, puis, je hurle fort le nom de ma mère. Quelques minutes après, elle sort de la chambre et marche d’un pas allègre jusqu’à moi, tenant un plastique en main. Elle s’assoit joyeusement sur mes cuisses et me remet le plastique.
— Il y a quoi à l’intérieur ? lui demandé-je, d’un air surpris.
— Ouvre et tu verras, me répond-elle joyeusement.
Je détache lentement le paquet et souris, puis l’embrasse au vu de ce qu’il y a à l'intérieur.
— Merci maman. Merci ! Merci ! m’excité-je. Tu es trop une bonne maman.
— Tu vois. Je t’avais dit que ça te plairait.
À l’intérieur se trouve un téléphone tout inusité. Encore dans son emballage d’origine.
J’avais perdu le précédent il y a quatre jours dans un taxi.
— Jimmy, je sais que tu n’aimes pas quand on aborde le sujet mais… en plus de ce que tu prenais avant, je t’ai ramené un antiépileptique, un neuroleptique et un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine. Tu iras avec tous ces médicaments à l’IRAD ; la posologie est marquée dessus et…
— Putain maman ! Pourquoi tu t’acharnes sur moi hein ? Tu sais très bien que je n’en ai plus besoin ; je me sens bien maintenant.
— je suis médecin mon cœur ; fait ce que je te dis s’il te plait.
— Pff, d’accord ; si ça peut te faire plaisir.
— Et le fils préféré a encore droit à un cadeau. Heureux l’enfant prodige, grommelle Maël en entrant par la porte de devant.
— Mais non ma petite chérie. Il en a besoin pour son voyage d’études ; il faut qu’il prenne des photos et qu’il nous appelle par moments pour dire s’il va bien ou pas. Tu sais très bien que je t’aime autant que lui. Tu es mon poumon droit et lui mon poumon gauche.
Elle la fait ensuite assoir sur ses cuisses, m’écrasant de leurs deux poids.
— Ils n’y vont même pas avec des appareils électroniques. Line m’a fait comprendre qu’il leur a été demandé de ne venir avec aucun appareil si ce n’est un ordinateur de travail, elle explique en me fixant dans les yeux, question de bien gâcher mon moment de bonheur.
— Peu importe. C’est un grand garçon et il a besoin d’un téléphone. Je lui avais promis un. Vous deux êtes ma raison de vivre. Je vous aime plus que moi-même. Ne l’oubliez jamais, ok ? C’est vrai que je ne suis pas régulièrement à la maison mais je répondrai toujours présente quand vous auriez besoin de moi, annonce-t-elle en nous regardant aléatoirement dans les yeux.
***

l'épée de DamoclèSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant