Chapitre 3

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Je ne parlerais pas de moi, ni de ma vie, parce que ça ne rimerais qu'à un personnage nomade, qui fuit son passé comme mon ombre.

Récapitulons ; Violette est une génie de l'invention, Klaus a le cerveau aussi développé qu'Einstein et Prunille mord aussi fort qu'un hamster -jusqu'au sang, j'entends par là -. Et la petite Béatrice, a une force comparable à celle d'un lion, bien qu'elle a l'apparence d'un phasme.

Béatrice, oubliée, s'était faufilée à côté de leur invité indesiré, pour se tapir dans l'ombre du bureau.

-Monsieur l'homme sans cheveux ?! S'étonnèrent les trois Baudelaires
-J'ai un nom qui mérite d'être porté, leur répondit l'interlocuteur
-Qui mérite pas d'être porté, ajouta Klaus
-Ni d'être connu, compléta Violette
-Toujours cette impolitesse, Olaf ne vous a-t'il pas appris à respecter vos aînés ? En attendant, je vous prends ça, dit-il en saisissant Prunille et en la collant à son corps potelé.
-Rendez nous la tout de suite ! Dis froidement Violette
-Et en plus tu me donne des ordres ! Pauvres gamins, lança l'homme sans cheveux, au ton de la rigolade, sans apercevoir une rangée de dents qui s'approchait dangereusement du lobe de son oreille.

Prunille a resserré ses deux rangées de dents sur l'oreille de sa victime, qui, en conséquent, pousse un hurlement à réveiller les morts.
Charment.
Personnellement, je préfère encore les cris d'un bébé, que ce sont infâme sortir de la bouche de l'ennemi.

Et en parlant de bébé qui pleure, l'hurlement de l'homme sans cheveux fut accompagné d'une seconde voix : les cris de Béatrice. En effet, celle-ci a été tellement effrayé par l'homme souffrant, qu'elle s'est instantanément mise à faire tout ce que bébés de un ans font ; pleurer. Sacré concert a capella.

L'intrus s'aperçut donc de la petite, en l'analysent tel un torchon poussiéreux.

-Un contre quatre, c'est pas égale, déclara t-il, je reviendrais, en repartant vainqueur d'une stratégie longuement réfléchi, finit-il avant de disparaître

-Bon débarras, lança Klaus, qui comme seule réponse le hochement de tête de Prunille.
-Et finit la tranquillité, déclara Violette, en se rappelant de la présence de Béatrice, qui s'était par la suite retrouvé dans les bras de Violette.
-Descendons, proposa, enfin plutôt ordonna l'aîné

C'est ce qu'ils firent, en s'installant dans la salle à manger, en essayant de faire abstraction de l'odeur ambiante repoussante, des dechets, des restes de nourritures pourris et des insectes leurs tenant compagnie, enfin, je préférais comme même des hamster ou des lapins, en animaux de compagnie...

A suivre...

Désolée, je sais que ça fais longtemps...
Quand je vois le nombre de vues des derniers chapitres, j'avoue que je suis assez étonnée, et fière aussi !
Des conseils ?  (Au cas où c'est ici) =>
J'ai aussi corriger les autres chapitre parce que je me suis rendue compte que je ne sais VRAIMENT PAS conjuguer des verbes, c'est pas possible !
Bisous (mais avec la distance parce que corona hein !)

La malheureuse vie des orphelins Baudelaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant