Chapitre 1

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36 heures plus tôt

Dans une salle bondée de gens riches et sur une musique d'arrière-plan défile une série d'images de couvertures des deux Stark et d'Obadiah Stane accompagné d'un texte audio.

« Tony et Manon Stark. Visionnaires. Génies. Patriotes américains. Mêmes dès leur plus jeune âge, le fils et la fille du légendaire développeur d'armes Howard Stark ont rapidement volé la vedette avec leurs esprits brillants et uniques. Le même parcours pour le frère et la sœur. À quatre ans, ils ont tous deux construit leur premier circuit imprimé. À six ans, leur premier moteur. Et à 17 ans, ils sont tous deux diplômés du MIT avec la mention très bien. Puis le décès d'un titan. Obadiah Stane, l'ami de toujours et allié de Howard Stark, intervient pour aider à combler le vide laissé par le fondateur légendaire, jusqu'à ce que, à 21 ans, le fils prodigue revienne et soit nommé nouveau PDG de Stark Industries rejoint deux ans plus tard par sa petite sœur de 21 ans. Avec les clés du royaume, Tony et Manon inaugurent une nouvelle ère pour l'héritage de leur père, créant des armes plus intelligentes, une robotique avancée, le ciblage par satellite. Aujourd'hui, Tony et Manon Stark ont changé le visage de l'industrie de l'armement en garantissant la liberté et en protégeant l'Amérique et ses intérêts dans le monde entier. »

Le discours se finit et la scène s'illumine sur le colonel Rhodes debout derrière un podium à micro. Une fois les applaudissements finis, le colonel commença « En tant qu'agent de liaison avec Stark Industries, j'ai eu le privilège unique de servir avec deux vrais patriotes. Ce sont des amis et ce sont aussi mes deux plus grands mentors. Mesdames et messieurs, j'ai l'honneur de remettre l'Apogee Award de cette année à Monsieur Tony et Mademoiselle Manon Stark. Tony, Manon ? »

Obadiah Stane secoua la tête et se leva pour monter aux côtés du colonel Rhodes. Ils se serrèrent la main, Stane prix la coupe et la parole « Ha ! C'est merveilleux. Il est magnifique. Merci. Merci à tous. C'est vraiment merveilleux. Je ne suis pas Tony Stark et encore moins Manon Stark. Mais si j'étais Tony, je vous dirais à quel point je me sens honoré et quelle joie c'est de recevoir ce prix très prestigieux. Tony, vous savez ... La plus grande vertus de Tony est aussi son plus grand défaut, il est toujours en train de bosser ! Quant à Manon, et bien c'est la même chose sauf que Manon à dû partir en urgence ce matin aux Pays de Galle pour une réunion d'urgence. Rien de grave, je vous rassure. Néanmoins, nous sommes parvenus à trouver un arrangement. Alors, Mesdames et Messieurs, Manon Stark ! »

Sous les applaudissements du public un écran blanc descendit du mur et s'alluma pour révéler une des plus belles femmes de la planète. De taille moyenne, grands yeux d'un mélange de whisky et de miel très expressifs, cheveux bruns qui arrivent juste sous les épaules. Dans une robe noire à bandeau de poitrine qui descend juste sous les genoux avec un peu de dentelle noire par-dessus le tissu du niveau du début de la jupe jusqu'à un peu plus bas que la fin de la robe. Le tout avec d'élégantes sandales à talons noires qui s'enroulent en une boucle autour des chevilles.

La foule calmée, la directrice adjointe entama son discours d'une voix mélodieuse, joyeuse et envoûtante à l'extrême « Mesdames et Messieurs, bonjour, je suis heureuse d'être parmi vous aujourd'hui bien que je ne sois pas là en personne. Obie, Rhodey, comment ça va ? Où est Tony ? Non, ne me dîtes pas ! Il bosse ! Cet idiot... (rire) Quoi ? Pourquoi vous riez ? Moi aussi je suis un génie ! Entre génie on a le droit de se traiter d'idiot ! En plus je suis sa petite sœur, j'ai donc doublement le droit ! Bosser, sa plus grande vertu et son plus grand défaut ! Vous riez encore ? Pourquoi ? Ha oui, j'ai cité Obie mot pour mot ? Désolé, c'était plus fort que moi je suis allée vous espionner. Du calme, je n'en ai repéré que huit sur leur téléphone et non à l'écoute. Vous n'écoutez pas mon Rhodey ! Bande de méchant !» La belle dame fit une moue enfantine puis redevint sérieuse. « Plus sérieusement, merci beaucoup pour cette récompense. C'est un grand honneur et je promets de tout faire pour en rester digne. Rhodey, assure-toi que ce trophée arrive à bon port, je veux le tenir dans mes mains à mon retour. Mesdames, Messieurs, Obie, je vous souhaite une bonne nuit. Et si quelqu'un voit Tony, qu'il le salue de ma part et que je le verrai demain. Au revoir. » Et l'écran s'éteignit. Mettant fin à la remise de prix

*****

Tony fut récupéré à une table du casino et sérieusement réprimander par Rhodey

« Tu sais, on m'avait dit que tu serais profondément honoré si je te remettais ce prix.

-Et je le serai, on fait ça quand ?

-C'est fait, maintenant.

-C'était aujourd'hui ? Je suis vraiment désolé.

-Tony, même Manon était là en vidéo...

-Manon ! J'ai manqué ma sœur... Ornithorynque, tue-moi, je ne peux vivre en ayant fait cet affront à la femme de ma vie !!! »

Avec ça, il fit souffler les dés par une belle femme et Rhodey tapa les dés et fit faire un mauvais lancer à Tony. Puis ils partirent et, coupe en main, Tony croisa un comédien déguisé en César et lui remis le trophée « Ce qui est à César doit-être rendu à César. » La récompense fut récupérée par Rhodey et remis à Tony avec l'ordre de ne pas la laisser derrière pour Manon.

Devant la voiture, le milliardaire fut interpellé par une jeune journaliste.

« Christine Everhart du Vanity Fair. Je peux vous poser quelques questions.

-Elle est mignonne, prévint Happy.

-Je vais lui parler... Bonsoir.

-Bonsoir.

-Bien.

-On voit en vous et votre sœur les Léonard De Vinci du siècle. Qu'est-ce que vous en dîtes ?

-N'importe quoi, nous ne sommes pas peintres et ma sœur n'est pas un homme.

-Et que dîtes-vous de votre autre surnom ? Les Marchands de Mort ?

-C'est pas mal. Laissez-moi deviner, Berkeley ?

-Brown en fait.

-Eh bien, madame Brown. C'est un monde imparfait, mais c'est le seul que nous ayons. Je vous garantis que le jour où les armes ne seront plus nécessaires pour maintenir la paix, nous commencerons à fabriquer des briques et des poutres pour les hôpitaux pour enfants.

-Vous répétez beaucoup ?

-Tous les soirs devant le miroir avant le coucher.

-Je peux voir ça.

-Je pourrai vous montrer à l'œuvre.

-Tout ce que je veux, c'est votre sincérité.

-D'accord, c'est sincère. Mon vieux avait une philosophie : "La paix signifie en avoir une plus grosse que le voisin."

-Réplique idéale venant du grossiste.

-Mon père a aidé à vaincre les nazis. Il a travaillé sur le projet Manhattan. Beaucoup de gens, y compris vos professeurs à Brown, appelleraient ça être un héros.

-Et énormément de gens l'ont appelé un profiteur de guerre.

-Allez-vous écrire que nous avons économisé des millions grâce à nos progrès médicaux et technologiques ou abolie la famine grâce à nos récoltes propres ? Ce sont là des innovations financées par l'armée Trésor.

-Waouh, à croire que vous n'avez jamais perdu le sommeil.

-Je peux en perdre un petit peu avec vous. »

S'en est suivi une nuit torride entre les deux que nous ne décrirons pas.

Iron Man = Tony Stark (+ une sœur pas comme les autres)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant