Un doux son me parvint à l'oreille, c'est ce qui me réveilla. Je clignais des yeux. Le coussin était si doux et si gros... Et le lit gigantesque. Je ne savais même plus où je me trouvais. La pièce était vaste, quelques meubles étaient recouverts d'un drap blanc. Je me redressais tout doucement et caressais du doigt cette douce couverture, on aurait dit qu'elle était brodée. Un rideau cachait une fenêtre, je rectifie une très grande fenêtre. Tout me paraissait si disproportionné. C’était si grand ! Quand mes pieds touchèrent le sol, je sentais le contact d'un tapi tout doux. Je m'avançais et ouvrit les rideaux, et je fis face à un magnifique paysage. Ce qui m'avait réveillé c'était l'oiseau qui chantait à quelques mètres de la vitre. Une main contre cette paroi et je l'écoutais, j'étais à NeverLand, tout me revenais à présent. Hier Michael Jackson m'avait amené ici dans son Ranch après m'avoir repris de l'orphelinat. Il m'avait un peu entre adopté. Je ne savais même pas si c'était légal. J'enfilais une paire de chaussettes au moment où j'entendais quelqu'un frapper à la belle porte en bois massif. J'avais demandé qui c'était mais personne ne répondit. Au moment où j'ouvris la porte, un singe sortit de je ne sais trop où entra pour bondir sur le lit en gloussant bizarrement. C'est la première fois que j’en voyais, surtout que celui-ci était vêtu d'un pyjama de bonne qualité. J'entendis des pas derrière moi, une grosse dame accouru toute affolée, et elle me dit bonjour toute essoufflée. C'était la femme de ménage. Le petit chimpanzé s'approcha de moi en titubant puis secoua mon pantalon... Je ne pouvais résister à le prendre dans mes bras, trop choux...
« Vous vous appelez comment ? Demandais-je à l'intention de la servante.
_ Ah, moi c'est Dorothy. Dis-moi, mon p’tit est ce que tu as faim ?
_ Oh oui beaucoup. »
Je suivais Dorothy, dans un large couloir décoré par de nombreuses portes et de nombreux tableau. Je les touchais délicatement d'une main, sans faire tomber le mignon animal, c'était des vraies peintures j'en fus étonnée. Je ne m’imaginais pas que Michael Jackson avait une passion pour l’art. Elle me conduisait alors jusqu'à la vaste cuisine... Une belle table en bois se dressait au centre de la pièce, Je posai le singe sur une chaise en lui disant de na pas bouger, il avait obéit, je fus stupéfaite. Dorothy posa devant moi une part de fraisier avec du coulis de framboise. Là aussi je restais coite, c'était mon dessert préféré.
« Comment vous...
_ C'est Monsieur qui à choisi ça pour vous. »
Je me souvenais de cette discussion du premier jour dans cette Rolls Royce, alors il avait tout retenu ? Le bruit d’une porte qui se ferme, puis des pas qui se faisaient de plus en plus net, le concerné arriva les cheveux légèrement mouillé. Il n’avait même pas boutonnée sa chemise et si je le voulais je pouvais observer son torse un peu bronzé. Mais par pudeur et respect, je baissais le regard sur mon dessert. J’avais l’impression de rêver. Il tendit la main à son chimpanzé et il lui serra la main en lui disant un petit bonjour. Michael Jackson s’était approché de moi, une main sur la table et l’autre sur le dossier de ma chaise, il ferma les yeux et me colla une grosse bise sur la joue en me saluant. Je sursautais au contact de ses cheveux humides... Ils sentaient les fruits des bois, quel bonne odeur. Il me sourit et me demanda comment j'allais.
« Euh … Oui ca va … Je … J’ais bien … J’ais bien dormi. »
Michael embrassa chaleureusement la femme de ménage, et je fus surprise parcette complicité qu’ils avaient l’air d’avoir. Je ne pensais pas qu’une superstar pouvait se lier d’amitié avec la personne qui la servait. Je ne pus m’empêcher de sourire d’aise devant tant de bonté. Le macaque tapa de ses deux ‘’mains’’ sur la table en poussant un petit cri. Michael lui fit signe de ce taire avant de demander à Dorothy d’apporter du lait pour le singe. Soudainement je ne pus m’empêcher de demander :
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Blanc comme Neige
FanfictionAlors qu'il pensait n'interroger qu'une illustre inconnue, Martin Bashir voit son opinion bouleversé quand il fit la connaissance de Sharon. Sharon, ou l'orpheline aux cheveux de blés ayant partagé toute l'existence de l'illustre célébrité Michael J...
