Tsukishima x reader

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J'avais passé ma semaine à procrastiner chez moi presque trop flemmarde pour formuler la moindre requête, il est déjà jeudi et c'est probablement trop tard pour demander à mes parents de faire la navette samedi. Me connaissant il y avait de toute façon une chance sur deux pour que je me décommande à la dernière minute trop stressée d'y aller... Tant pis, j'irai juste prévenir (P/ma) que je ne viens pas à la fête foraine.

J'enfile mes chaussures le dos courbé alors que mon père me questionne sur mon emploi du temps de la journée pour entretenir la conversation. Je lui réponds assez brièvement et me redresse en sa direction, il regarde mes cheveux quelques secondes:
-Tu t'es coiffée ce matin ?
-Bah oui pourquoi ?
-Comme ça... C'est amusant t'es vraiment pas du genre à faire attention à toi, constate-t-il à moitié amusé.

Je me dirige et me regarde dans le miroir du salon, mon reflet a en effet les cheveux en pagaille, sûrement car je me suis endormie sans les sécher. Étant la vérité, la remarque de mon père me fait peu d'effet. Même si le regard des autres compte beaucoup pour moi je ne fais pas de grands efforts pour m'arranger. Je me suis peut-être résolue à accepter mon apparence ou alors je suis la seule à trouver les coupes en désordres mignonnes...

Je sors de chez moi sous un ciel gris que seul Tsukishima arrive à égailler. Je ne suis pas idiote, c'est forcément parce-que je dois être un peu éprise de lui que je le vois plus radieux qu'il n'est car c'est tout sauf un sourire qui éclaire son visage. J'ai toujours du mal à discerner ce qui me plaît tant chez lui mais comme on dit: le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.

Ce matin je reste silencieuse, je pense à beaucoup de choses à la fois. Majoritairement des questions sur le blond qui m'accompagne mais aussi des questionnements sur les exercices d'histoire que je devais faire pour aujourd'hui. Je calcule à peu près le temps que ça pourrait me prendre si je les recopiais rapidement avant le cours sur le cahier d'une amie. Je pense aussi à la météo, à ma future pause du midi, au club de lecture, à si Tsukishima est déjà intéressé par quelqu'un...

-C'est rare que tu sois aussi silencieuse, fait remarquer le garçon à mes côté me sortant de ma bulle.
-Ah oui, désolée...
-Je n'ai jamais dit que ça me dérangeait, se moque-t-il avec un sourire fier en coin.
-Hilarant. Très bien je vais parler, pot ou pipot les abeilles-

Je m'arrête en pleine phrase alors que j'aperçois du coin de l'œil Tsukishima remonter son casque de musique au niveau de ses oreilles. Il fait ça pour me taquiner et je ris de bon cœur tout en déviant ma trajectoire pour le bousculer un peu. Il ne devait pas s'y attendre puisqu'il manque de trébucher sur le bord du trottoir:

-Arrête et écoute moi, j'ordonne presque même si la légèreté dans ma voix me fait perdre toute crédibilité.
-Tss t'es lourde, il remet en place ses lunettes qui avaient bougées et soupire.

Bien qu'il rechigne je sais qu'il n'est pas vraiment fâché et je me mets alors à faire la conversation pour lui jusqu'à chez Yamaguchi. A son habitude, il ne se montre pas très expressif mais les rares minuscules sourires que j'arrive à lui faire décrocher quand il rit sont les plus jolis.

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J'ai attendu que (P/ma) termine les activités de son club pour rentrer avec elle. Bien sûr comme à notre habitude nous sommes accompagnées par les deux joueurs de volley, Yamaguchi a le visage encore rougi par son entraînement alors que Tsukishima marche un peu plus derrière toujours blasé.