désespoir étouffant

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les écorces des arbres écorchés par la nature humaines résonnent. le poids des plaies sur les peaux se brise en mille morceaux. le froid sur nos dos fait trembler les os des choix. l'humidité de lois s'enfonce sous la terre, faire taire les vents qui nous emporte en plein dans l'hiver. les oasis sont désertes, le mirage réside dans les nuages. j'ai la solitude dans le cœur et des morceaux de toi dans le corps, plantés comme du verre. on s'est fracassé le cœur à coup de bombes atomiques, les étoiles ont flanché pendent les explosions. la mort entraîne le désespoir, je suis enchaînée, le corps endiablé. la maladie d'amour détruit ceux qui la provoque alors je décéderai devant ta tombe

la mort prend aux tripes, elle dévisse le cerveau, violemment. comme une balle en plein cœur, avec une douleur sourde qui fait vriller les tympans. j'ai rêvé de notre mort, au milieu d'un lit défait, aux portes de l'amour. j'ai trop dévalé les excuses pour ne plus m'en vouloir, je regrette tant de choses. et ce sont ces putains de remords, ces putains de regrets qui me tuent à petit feu. j'ai envie de tes bras. tes bras qui s'en prennent à ma gorge, vicieusement. la mort va et vient. la mort est cassante, délirante

nature morteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant