les ombres flirtent avec la nuit, et puis s'en lassent. elles sombrent dans l'ennui et les lumières les enlacent. la nuit est comme la mort qui s'abat sur un corps encore vigoureux, elle ne prévient pas et torture sans le moindre remords. la nuit, les yeux plissés dans la naissance de l'obscurité dénonce la mort des quelques pensées raisonnées. la nuit apporte les premiers bourgeons de la folie, ceux qui fleurissent dans nos flancs abîmés
dans nos poitrines, les cœurs s'agitent. partout courent les sentiments, ils se chevauchent et se vautrent dans des contrées lointaines. le rêve d'un baiser pour enflammer les lèvres, faire taire la trêve qui sépare l'amour. et le jour bercera la nuit, la laissant assoupie dans son monde où elle n'apporte que des cauchemars mortels. la mort est immortelle, cruelle
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nature morte
Poetryc h u t e s torrentielles (zut, la mort a atteint le ciel) [novembre 2020]