Différence de classe

Chapitre 15

-"Nakamura, ça va tu te sens à l'aise ici ?"

Je lui souris, il s'inquiète pour ses élèves, ce n'est pas comme ces pseudo professeurs, qui ne veulent pas se mêlé de la vie privée d'un élève lorsqu'il se fait harceler sur les réseaux par exemple. Surtout qu'avant, c'était moi "l'harceleuse" avec tout ses élèves

Je lui fis mon plus beau sourire :

-"Oui merci beaucoup...Koro sensei..."

Il y eu un petit silence puis il éclata en larmes

-"Ouiiiiiiiiiiiiiiiinnn moi qui croyais que ça allait être compliqué pour que tu m'accepte moi et la classe !"

Je ria légèrement.

-"Je vais vous laisser moi !"dis-je en ricanant.

Je sortis du bâtiment.

Une grande silhouette avec chevelure rouge attendait dans la courre

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Heu...Qu'est-ce qu'il fait là ? Je continua ma route, peut être qu'il attend Koro senseï ? 

-"T'en a mis du temps."dit-il.

Alors, bonjour d'abord !

-"Ah, ok."

Qu'est-ce que je peux répondre d'autre à ça.

Il commença à marcher à mes cotés.

Le soleil commençait déjà à se coucher, le ciel tiré sur le orange. Ça me détend toujours de voir le ciel dans ces teintes là. Ça change du bleu traditionnelle, et habituellement, c'est très calme à cette heure-ci.

À part quand un élève vient te déranger pour marcher à tes côtés sans ton consentement ! 

Mais je dois plutôt me dire, que c'est un moyen de me sociabiliser ! 

Mais je ne peux pas sociabiliser avec quelqu'un qui fait la plante ! Parle moi un peu ! 

Finalement, si, c'est très calme, quand un élève vient te déranger pour marcher à tes côtés sans ton consentement , mais ce n'est pas le calme qui apaise, c'est le silence gênant, dérangé. 

-"Alors comment ça se fais que tu ai intégrer la classe-E Nakamura ?"

-"Comment ça se fait que tu entame une discussion avec une inconnue sans même te présenté ?"

-"Une inconnue que j'ai aidé à réviser et avec laquelle j'ai passé un marché. Mais certe, tu ne connais pas mon nom. Karma Akabane."

-"C'est vraiment le karma d'être à nouveau tombé sur toi."

Il souri.

-"Avoue qu'on te l'a jamais faîtes celle-là !"lui dis-je encore plus fière de moi.

-"Si, des centaine de fois."

-"Ah merde, moi qui me croyais originale."

-"Et drôle ?"

-"Hé oui Jamy !"

-"Enfin bref, on est pas là pour parler c'est pas sorcier, je t'ai posé une question."

-"Mince, moi qui avait hâte de te parler du dernier c'est pas sorcier que j'ai vu : les acrobates du ciel, les voltigeurs de la patrouille de France."

Je m'aime.

-"Je suis sur que ça aurait était passionnant !"

-"Je te le fais pas dire."

-"Tu n'as toujours pas répondu à ma question."

-"Quelle perspicacité !"

Il ne répondit rien, sachant pertinemment que si il répondait, je partirais sur un autre sujet de conversation.

-"Et bien ça ne regarde que moi ! Et toi pourquoi ?"

Il me regarda malicieusement :

-"Ça ne regarde que moi !" imita-t'il

-"Au moins on se comprend !"dis-je en réponse.

On arriva à la fin de la colline, mon regard croisa un que je connaissais que trop bien, celui d'Asano. 

Merde qu'est-ce qu'il fout là lui !? Est-ce qu'il est vraiment entrain de s'approcher de nous là ? Non, non, non, non, non, pas trop près, je t'en supplie ! 

Il me tira par le poignet tout en m'engueulant en chuchotant :

-"Qu'est-ce que tu as foutu pour te retrouver dans une classe entouré d'épaves ?! Ou est-ce que t'as merdé ?!" 

Ma maman, ne m'a jamais crié dessus comme ça.

But you're not my mother ! 

J'aime bien me parler anglais de temps en temps.

Karma nous regarda en penchant la tête de côté. 

Je frappa la main d'Asano qui tenait fermement mon poignet. Je lui lança un regard, mêlé d'incompréhension et de colère.

Tout en me regardant dans les yeux il me dit : 

-"Tu n'es qu'une moins que rien."

Il me repoussa pour partir la tête haute. C'était comme ça que je me comportais moi aussi ?

Je fixa mon poignet. Il m'avait laissé une marque rouge ! 

Karma s'approcha, en regardant par dessus mon épaule pour voir la marque, alors que je fixais toujours la silhouette d'Asano partir au loin, est-ce que les épaves vivent ça souvent .

Comme si Karma lisait dans mes pensées il dit :

-"Tu t'y habitueras."

Ce n'est pas normal de s'habituer à ça.

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753 mots.

J'espère que ça vous a plu ! 

À la semaine prochaine !