DRAMIONE, La Vraie Vie de Drago Malefoy

Chapitre 1 : Vie de merde

   Je m'appelle Drago Malefoy et j'ai vraiment une vie de merde...

   Toute ma vie, on m'a dit que notre famille est supérieure aux autres, car on est des sorciers au sang pur et de plus, très riche et que tous les autres étaient des vermines à côté de nous, ainsi nous avons une vie bien meilleure que les autres. Tout ça n'est que des conneries... C'est en cette période de ma sixième année que je m'en suis aperçu, et je me déteste de ne pas mettre encore rendu compte plus tôt. Je vais tout vous raconter pourquoi, mais avant commençons par le commencement.

   Quand j'étais petit, mon père me destinait déjà dans un avenir tout tracé par lui, il me rappelait sans cesse que je devais faire honore à cette famille et toute cette connerie de sang pur. Ma mère, elle ne disait pas grand-chose, comme si son avis n'avait pas d'importance, mais je compris un peu plus pourquoi quelques années après, car quand on est petit c'est difficile de voir ce genre de truc. Aussi à mon jeune âge, je faisais des bêtises, comme pour tous les enfants, et je testais la patience de père. Mais j'ai très vite compris qu'il ne fallait pas le défier ou faire perdre sa patience, car quand cela arrivait, il me frappait ou me donnait des coups de dolorise pour me punir. J'avais de plus en plus peur de lui. Parfois il se lance dans une violente crise de nerfs sans raison en jetant tous les objets qui lui passe sous la main. Chaque fois que ça arrivait ma mère ne réagissait pas, elle regardait sans rien dire, c'est tout. C'est comme je vous ai dit que c'est en grandissant que j'ai compris pourquoi. Elle avait peur de lui, qu'il lui fasse la même chose, et qu'elle n'était pas heureuse avec lui, comme si elle était prisonnière de lui et que maintenant je suis son deuxième prisonnier, privé de liberté. Je ne pouvais rien faire sans que ça soit lui qui l'est décidé pour moi. Il choisissait où je devais aller, qui je devais fréquenter ( que des sangs purs de bonnes familles bien sûr ),  et il lit toutes les lettres que je reçois, aucune vie privée. Je devais absolument avoir de très bon résultat scolaire, sinon la punition habituelle. Même si je bosse comme un malade, il s'en fout, ce n'est que les résultats qui comptent pour lui. J'ai quand même de très bon résultats scolaires, avec la plupart des « Effort Exceptionnel », mais pour lui, cela n'est pas suffisant, il faut avoir que des « Optimal ». Car pour lui les Malefoy doivent être les numéros un, et que c'est une honte qu'une sang de bourbe soit plus forte qu'un sang pur. Ce qui ma fallut plusieurs punitions pour me le rappeler. Ce qui me donne encore plus la rage contre Granger, c'est de sa faute si mon père doit me punir pour ça. J'essaye d'évacuer ma colère, mais je suis seul face à moi-même, alors à quoi bon me plaindre. Le pire en ce moment, c'est qu'il m'oblige à devenir un mangemort. Lors de leur réunion, j'ai vu des choses horribles et toutes ces personnes sont des monstres. Je ne suis pas comme eux. Mais le seigneur des ténèbres m'a confié une mission affreuse. Je dois tuer Dumbledore... J'en suis pas incapable...

   En faisant des recherches, j'ai compris que mon père est un pervers narcissique, car il est violent, tout-puissant, narcissique, envieux, il a plusieurs visages, et obsédé par l'argent. Dès mon enfance, il me reproche de ne pas faire d'efforts pour être suffisamment beau ou intelligent, il me fait du chantage affectif ou des crises de jalousie, il m'insulte de tous les noms pour un verre d'eau renversé ou m'humilie sans pitié devant ses amis. Il est intrusif et dominant, projette ses fantasmes et frustrations personnelles, et il exerce un contrôle maladif. 

   Alors vous comprenez qu'avec tout ça, j'ai une pression énorme. J'ai un père qui me donne aucune bonnes marques d'affection, je dois tuer un homme et personne ne m'aime. Aucune personne ne m'a encore pris dans ses bras. Il est vrai que je n'ai jamais été sympa avec quelqu'un, car mon père m'a façonné pour être comme ça, il m'a élevé ainsi. En me défoulant sur les autres je pensais que cela aller alléger ma peine. Mais j'ai eu tort, cela m'a enfoncé encore plus et a démontré que je n'étais qu'un salle gros con. L'école est mon champ de bataille. Peut-être que c'était mon propre combat dans ce ring appelé école. Je voulais faire croire aux autres que tout allait bien et que j'étais quelqu'un de fort, que rien ne m'atteignais. C'est bien entendu faux, je veux faire croire ça aux personnes extérieures pour montrer que les Malefoy sont plus forts que les autres, comme mon père me l'a appris. Toujours prêt à porter mon masque. Je dissimule ma vraie nature derrière une attitude défensive. Je me cache complètement comme si j'étais devenu un criminel. Je fais semblant de ne pas être seul, je fais semblant de ne pas souffrir. Je prétends vainement aller bien, je prétends vraiment être fort. N'essayez pas de franchir le mur que j'ai bâti devant moi. Je suis seul sur ce bateau en route vers le désespoir. C'est facile de mettre un masque d'argile sur le visage pour ne montrer aucune émotion, mais c'est une tout autre chose à l'intérieur de soi, c'est un vrai champ de mines prêt à éclater. Car tous les soirs je pleure dans mon lit à me morfondre sur mon sort, en priant que les prochaines années je serai enfin libéré de son emprise malsaine. Je ne fais que le supporter, c'est tout ce que je sais faire.

   Des fois j'ai eu envie de tout raconter ce qui se passe réellement, mais je n'ai personne de proche à qui en parler. Seule la solitude reste à côté de moi. Je suis seul, et je l'ai toujours été. Même la solitude se transforme en quelque chose que l'on peut voir. Il faut mettre le feu, le monde est bien trop froid. Si je le raconte à une personne quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, rien ne changera... Et tu sais pourquoi ? Parce que ce que je suis mort, mort de l'intérieur, comme fané. De toute façon je n'ai aucune envie que les autres le sache, car je ne veux pas qu'on me prenne pour un faible et pour qui on va me regarder avec des yeux de pitié. Quand on parlera de moi, ça sera seulement de « Oh c'est le pauvre petit qui se fait brutaliser par son père ». Je ne veux pas de leur pitié !

   J'ai de plus en plus du mal à dormir, je faisais déjà des insomnies avant, mais avec toute cette pression en ce moment, comment je pourrais trouver le sommeil ? Je fais aussi des crises d'angoisse, mais quand cela arrive, je me refuge dans un endroit isolé pour ne pas montrer ma détresse et ma faiblesse. C'est peine à voir... Je ne sais pas si je me suis perdu en chemin, ou si j'étais perdu depuis le début. Car j'ai de plus en plus des pensés sombres, mais pas sur les autres comme peuvent avoir les mangemorts, mais sur moi-même. Je cache souvent mes bras, je dis que j'ai souvent froid, tout le monde me crois. Cela apaise la douleur que j'ai à l'intérieur sur le moment en pensant à une autre extérieur que je m'inflige, mais ça n'arrange pas mon problème, cela l'amplifie et rajoute un problème en plus.  J'ai des idées très noirs sur moi-même. J'ai l'impression d'avoir une solution qui peut m'aider... Elle revient sans cesse dans ma tête. Je deviens de plus en plus attiré par cette idée. De toute façon, à qui je vais manquer ? Personne ne m'aime... Je suis trop fragile et je fais du mal aux gens. Cette dépression ressurgie de moi, peut-être que c'est mon véritable moi. Je suis sans cesse en conflit avec moi-même, ça me donne la migraine. Mon père a déjà trop pollué mon esprit, j'ai peur que ce soit trop tard. Parfois j'ai peur de moi-même, grâce au dégoût que j'ai envers moi et à la dépression qui revient pour jouer. Drago Malefoy est mort. Je l'ai déjà tué. Cela fait partie de ma vie quotidienne depuis longtemps. Même mes parents ne me connaissaient pas bien. Je ne me connais pas vraiment moi-même. Dans ce cas qui pourrait me connaître ? Sinon, toi ? Personne ne me connaît bien. Je dis par habitude, « Je m'en fiche, je n'en ai rien à foutre » Tous ces mots cachent mon moi fragile. Plus le temps passe et plus j'ai l'impression de devenir un monstre. Je suis la cause du problème, donc j'arrêterai ça tout seul. Si mon malheur fait votre bonheur, je serai ravi d'être malheureux. Si je suis la cible de votre haine, je monterai sur la guillotine pour vous. Pourquoi suis-je aussi désespéré ? Mais rien ne s'améliore. Sommes- nous nés pour vivre ? Sommes-nous nés pour mourir ? Sommes-nous entrain de vivre pour mourir ? Ou en train de mourir pour vivre ? Ce matin, quand j'ai ouvert les yeux j'ai souhaité être mort, j'ai souhaité que quelqu'un me tue. Tous les matins, c'est terrifiant d'ouvrir les yeux, de respirer. Dans ce silence assourdissant, j'essaie de comprendre le monde. Mais le monde ne m'a jamais compris, pourquoi ? J'erre parmi les pétales volants, dans ce labyrinthe de la vie. Non, une moitié est manquante. Elle essaye de me faire du mal. Cette douleur est pire qu'un dolorise et elle ne s'arrête jamais. Le sentiment d'être abandonné à moi-même, je suis seul maintenant, je veux que tout disparaisse. Je veux que ça disparaisse comme un mirage, je veux que ma fichue personne disparaisse. J'aimerais tomber à l'eau, me laisser couler, tout au fond de l'océan. Ne penser à rien, mourir en paix, sans bruit et rester là pour l'éternité. Je suis effrayé, je suis si misérable, j'ai tellement peur... 

   Est-ce si dur de demander juste un peu d'amour ?

   Donc je n'ai pas d'autre choix que d'en finir pour de bon, puisque rien de bon ne me retient ici, à part que de la souffrance et de la douleur. C'est pour cela qu'en ce moment même, je me tiens tout près du bord de la plus haute tour de l'école, la tour d'astronomie à 3 heures du matin en cette belle nuit étoilée. Prêt à sauter... 

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1764 Mots

Ce chapitre a été lu sur notre chaîne YouTube "Fanfictions Harry Potter" :  https://www.youtube.com/watch?v=w6vHhV2FJEo&t=161s

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