vii.

41 4 1
                                    

chapitre sept,
L'INCOMMODITÉ
━━━━━━━━━━━━━━

chapitre sept,L'INCOMMODITÉ━━━━━━━━━━━━━━

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

NOËL ARRIVA. Un matin à la mi-décembre, Poudlard se retrouva recouvert par deux mètres de neige. Drago avait passé environ une demi-heure à essayer de faire rentrer Artemis dans le château pour qu'elle ne tombe pas malade. Mais la jeune fille était extrêmement têtue, donc si Drago ne pouvait pas la ramener au château, au moins il allait lui tenir compagnie.

— Tu retournes chez ton frère pour les vacances ? demanda Drago en se frottant les mains pour ne pas mourir de froid. Ou tu restes ici avec le Professeur Rogue ?

Rester à Poudlard semblait être une bonne option, mais Artemis ne voulait pas laisser son frère seul pour Noël.

— Je retourne chez Aquiles, répondit nonchalamment Artemis. Et toi ?

— Je rentre chez moi, répondit le blond en souriant. Maman me tuerait si je ne revenais pas.

Artemis pencha la tête en pensant à sa mère. Elle ne s'amusait clairement pas quand Aquiles restait dans le château avec ses amis pour Noël.

— Peut-être qu'un été tu pourrais venir chez moi ? Après tout, le professeur Rogue est un bon ami de la famille.

Rencontrer la famille de Drago ne semblait pas être une bonne idée. Steven était un très bon ami de Lucius Malfoy, mais les deux hommes avaient rompu contact quand Lucius avait épousé une moldue. Artemis n'était pas prête à entendre ce que les Malefoy avaient à dire sur ses parents.

— Je vais y réfléchir.

Cette réponse, bien que peu sûre, suffit à faire sourire Drago, avant qu'il ne frissonne violemment.

— Allons à l'intérieur avant de geler, dit Artemis en se levant.

Bien que la jeune fille ne le sache pas, Drago était plus qu'heureux par ce qu'Artemis venait de dire. Ces petits détails montraient qu'au fond, elle se souciait de lui.

— Qu'est-ce que tu voudrais pour Noël, Arty ? demanda Drago lorsqu'ils arrivèrent devant le château.

Les cadeaux qu'Artemis voulaient par-dessus tout allaient au-delà du matériel. Elle aurait aimé recevoir un câlin de sa mère et voir le sourire malicieux de son père à chaque fois qu'il apportait son café à Nancy.

— Rien.

— Oh allez, tu n'as vraiment besoin de rien ? D'un collier, par exemple ?

— Pourquoi diable aurais-je besoin d'un collier ? demanda Artemis, confuse.

Drago ricana.

— Je ne sais pas. Un collier d'amitié ?

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

— Rien. Laisse tomber.

Artemis haussa simplement les épaules et lui fit un signe de la main, avant de se diriger vers sa salle commune pour finir d'emballer ses cadeaux de Noël.

Le lendemain, Artemis préféra sauter le petit-déjeuner.
Quand elle trouva un compartiment vide dans le train, la jeune fille installa sa valise avant de regarder par la fenêtre, n'ayant aucune envie de lire.

Hermione Granger la rejoint un instant plus tard et commença à parler de ses parents et de sa future fête de Noël. C'est avec surprise qu'Hermione constata qu'Artemis l'écoutait, et ne lui disait pas de la fermer au quelque chose comme ça. Mais en réalité, Artemis aimait bien écouter Hermione lui parlait de sa famille, puisque cela lui rappelait ses parents.
Mais cette paisitude ne dura pas longtemps... Drago entra dans le compartiment de son amie, et lança un regard noir à Hermione.

Artemis n'était pas d'humeur à assister à une dispute, alors elle se leva et sortit du compartiment, entraînant Drago avec elle.

— Je te dérangeais ? demanda le blond en lançant un nouveau regard assassin à Hermione.

— Non. Pourquoi tout le monde pense qu'il me dérange toujours ?

Les joues de Drago devinrent cramoisi et il détourna le regard.

— Je voulais juste...

— Qu'est-ce que tu fais ici, de toute façon ? l'interrompit Artemis en fronçant les sourcils. Je pensais que tu serais dans le compartiment des Serpentards.

— Et bien, je m'ennuyais, alors j'ai pensé que venir te voir serait une bonne idée. Mais apparement, tu t'amuses bien sans moi.

Artemis roula des yeux.

— C'était le cas avant que tu n'arrives. Tu n'as pas vu le sourire amusé que j'avais avant que tu n'entres ? demanda-t-elle sacarstiquement.

Drago renifla avant de la regarder avec amusement.

— Tu veux manger quelque chose ? Je peux t'acheter ce que tu veux.

Artemis allait ouvrir la bouche pour lui dire qu'elle pouvait s'acheter ce qu'elle voulait toute seule, mais au dernier moment, elle s'aperçut du désir sur le visage du blond de vouloir partager quelque chose avec elle.

— Je veux bien un Chocogrenouille, a-t-elle enfin dit.

— Alors ce sera un Chocogrenouille ! Allez Art !

Sa fierté ne lui permettait pas de l'admettre à voix haute, mais Artemis n'avait pas passé un si mauvais moment avec Drago.

Après avoir acheté des friandises, ils avaient trouvés un compartiment vide et avaient décidés d'y rester jusqu'à la fin du voyage.

Quand ils descendirent du train, Drago ne savait pas comment lui dire au revoir. Il se contentait généralement d'un signe de la main, mais il voulait vraiment dire au revoir à Artemis. Espérant qu'elle ne le frapperait pas au visage, Drago se précipita pour lui faire un câlin avant de s'éloigner en courant.

— À bientôt, Art !

— Je te laisse quelques mois toute seule et tu te trouves déjà un petit copain ? demanda une voix, faisant sursauter Artemis.

Aquiles ricana et attrapa sa valise.

— Je ne t'avais pas encore dit que tu n'avais pas le droit d'avoir de petit copain ?

Aquiles avait dit ça sur un ton incroyablement sévère. Artemis s'attendait à ce qu'il éclate de rire, ou qu'il sourisse, mais il ne fit rien. Avec sa main libre, il attrapa la main d'Artemis.

— J'aime bien tes cheveux, fit-il avec le même ton sérieux. Tiens bien ma main, on y va.

Quand ils arrivèrent à l'appartement où ils vivaient, Artemis s'apprêta à se faufiler jusqu'à sa chambre en attendant que le dîner soit prêt. Malheureusement, Aquiles avait d'autres objectifs et l'attrapa par le bras pour l'empêcher de partir.

— Je voulais te parler de quelque chose d'important, dit-il en lui libérant le bras.

Aquiles guida sa sœur vers la petite cuisine, où ils s'assirent tous les deux face à face.

— Tu sais que ton corps est comme un temple, non ? demanda Aquiles. Ne laisse pas quelqu'un le toucher comme ça, pas avant que je décide qu'il est temps.

— Que tu décides ?

— Tu est une jolie fille, reprit son frère. Et tu n'as pas à laisser les autres penser qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent de toi. Le seul qui ai droit, c'est moi, parce que je suis ton frère. C'est compris, Art ?

Artemis fronça les sourcils, mais hocha la tête tandis qu'Aquiles lui souriait et se levait pour l'enlacer.

— Tu sais que je n'ai jamais voulu que quelque chose de mal t'arrive, c'est pour ça que je te raconte ça. C'est ce que maman et papa auraient voulu pour toi.

Et Aquiles laissa Artemis seule et très confuse dans la cuisine.

ARTEMIS ET LA PIERRE PHILOSOPHALE [1] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant